Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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Lou et l’eau

 
 
 
 
 
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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dimanche 30 novembre 2003

128. Folie douce...

maman et moiLe week-end dernier, c'était l'anniversaire des 40 ans de maman.
Comme papa avait prévu de faire dignement la fête deux soirs de suite, ils m'ont amené chez mes grands-parents (ce qui n'est pas pour me déplaire).

Lorsqu'ils sont venus me retrouver le dimanche midi, j'vous dis pas leur état. J'ai bien remarqué comme ils étaient calmes. Ils ont du faire la fête jusqu'au petites heures. Un comble quand j'les entends me dire de dormir lorsque c'est moi qui fait la nouba dans mon lit la nuit !
Ils sont fous mes parents, mais je crois que c'est de famille.

En tout cas, dès leur arrivée, j'ai spontanément souhaité un bon anniversaire à maman. Faut dire que j'suis dans une période d'éveil et d'écoute fabuleuse. Rien ne m'échappe. J'avais donc pigé que c'était l'anniv. de Mouman.

De-même, je parle tout le temps de "l'opération" de papa (même si ce terme est abstrait pour moi) : lundi, il passe sur le billard. (NDL: Une arthroscopie de l'épaule.)

Reste à voir comment j'vais vivre les semaines à venir : j'les entends, l'air de rien me prévenir qu'il va y avoir du changement dans mes petites habitudes. Papa sera immobilisé trois semaines. Plus question de conduire une voiture, de me porter, de me tirer dans les escaliers etc...
Ça va être sportif !

J'vous raconterai ...avec l'aide de l'unique bras valide de papa !
Par Bèrlebus, à 14:58 :: Au jour, le jour :: #153 :: 4 commentaires
 

mercredi 26 novembre 2003

127.En voiture

(ou comment papa récupère ses défauts à des fins didactiques)
La voiture, ça me connaît et j'aime bien même si c'est pas toujours très passionnant (j'peux pas voir le paysage).
Heureusement, il y a la radio et les causettes avec mon chauffeur personnel.

Par exemple, pour aller à l'école, on traverse le bois avec ses nombreux virages larges qui me pressent d'un côté ou de l'autre de mon petit siège attitré.
Papa en profite pour m'expliquer : "On touuuurne à gauche et tu es poussé à droite ! On touuuurne à droite, et tu es poussé à gauche ! C'est drôle, hein ?"
Ben oui, ça me plaît, mais la force centrifuge, c'est une sacrée notion à comprendre, même si en pratique, je la perçois souvent (manèges, tourniquets etc...).
A ce titre, j'ai aussi pigé le sens du mot "embouteillage", parce que dans le domaine, j'en connais un bout avec cette traversée du bois tous les matins.

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Par Bèrlebus, à 14:55 :: Au jour, le jour :: #152 :: 2 commentaires
 

mardi 25 novembre 2003

126. Chronique du temps qui passe (7) : keep smiling !

Lou se marreL'humour, il n'y a que ça de vrai ! Parole de petit Lou taquin et facétieux.

Moi, j'adore rire et entendre rire.
Pourquoi faire triste quand on peut faire joyeux !
Papa et maman adorent rire, mais parfois, y sont trop sérieux avec leur progéniture (c'est-à-dire bibi!). J'aime tellement entendre rire ou rire moi-même. Si cela ne tenait qu'à moi, j'verrais bien un monde où on ne m'adresse la parole qu'avec humour et sous forme de jeux.
Mais apparemment, la vie ce n'est pas que ça et ça a l'air de demander beaucoup d'énergie et de temps. Ça m'déçois un peu parfois, parce que le temps, moi, j'm'en fout.
Enfin bon, nul n'est parfait... sauf moi, en terme d'humour.
J'vous jure !

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Par Bèrlebus, à 14:51 :: Au jour, le jour :: #151 :: aucun commentaire
 

mercredi 19 novembre 2003

121. Quand je téléphone...

Téléphone CabourgQuand je téléphone pour de vrai (pas avec mon téléphone "Buzz l'Eclair"), je suis pris d'une frénésie verbale.
J'trouve ça trop marrant.
Du coup, j'écoute pas mon interlocuteur et je raconte ce qui me passe par la tête (de préférence, mes phrases stéréotypées du moment).

Un exemple ?
Quand papa et maman m'ont téléphoné depuis Cabourg où ils se faisaient un week-end en amoureux et que j'étais malade (une sâle conjonctivite qui avait nécessité la venue de docteur Jean-François) (cfr. Article 72), voilà ce que je leur ai dit au téléphone :
Cliquez ici !

Pour ceux qui ne peuvent lire un fichier audio, voici la transcription :

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Par Bèrlebus, à 14:39 :: Au jour, le jour :: #146 :: aucun commentaire
 

lundi 17 novembre 2003

119.Chronique du temps qui passe... (6 -suite) J'écoute tout !

(...suite)

En ce dimanche pluvieux, je n'ai même pas pu aller en forêt promener le chien. Papa, il s'est fait doucher tout seul. C'est bien fait pour lui, na !

Quand il est rentré, il m'a fait un bisou dans le cou (j'étais occupé à mon repas gargantuesque de fin d'après-midi), puis j'l'ai entendu faire un long bisou-câlin à maman.
Eva qui passait par là avec sa trottinette (dans la maison !), a lâché, tout en continuant son tour du rez-de-chaussée : "Oh, je viens de croiser le romantisme !". Papa et maman sont partis dans un fou rire...
Moi, j'ai pas réagi, mais j'ai bien entendu car, l'air de rien, j'écoute tout !
La preuve ?

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Par Bèrlebus, à 14:25 :: Au jour, le jour :: #144 :: aucun commentaire
 

dimanche 16 novembre 2003

118. Chronique du temps qui passe... (6)

Lou et l'horlogeGasp ! Il pleut toute la journée... Pas de marché du dimanche avec papa. Mais j'm'en accommode et j'passe une super journée pleine de fous rires.

Déjà à 4 heures du mat., j'pétais la forme.
Quand papa est venu me dire gentiment qu'il fallait dormir, j'lui ai répondu, sec : "j'ai pas envie!". Il m'a dit que j's'rai crevé demain, que c'est la nuit, et que si je veux pas dormir, je dois quand même laisser les autres dormir.
Faut dire que je chantais à tue-tête : "les fan- les fantômes" d'Henri Dès, en faisant des percus avec mes pieds contre le tableau d'éveil Fisher Price, qui est accroché depuis que je suis tout petit aux barreaux de mon lit (vous savez, ce panneau en plastic où il y a : un disque de téléphone qui fait "crrrr", un rouleau qui fait comme un bâton de pluie, un petit lapin et une tortue qui font la course quand on les glisse sen faisant "tac-tac-tac-tac-tac", une sonnette etc...).

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Par Bèrlebus, à 17:23 :: Au jour, le jour :: #143 :: aucun commentaire
 

vendredi 14 novembre 2003

116. Hè 'oigts 'ans ha houch

Lou et ses doigts en boucheCh'sais pas pourquoi papa et maman me demandent tout le temps d'enlever mes doigts dans ma bouche quand je parle. C'est pourtant gai de se tripoter les dents, la joue, la langue. J'fais ma visite de moi, quoi !

Enfin bon, j'reconnais que quand je parle comme ça, c'est encore plus dur à suivre.
J'l'ai compris parce que mes parents ont trouvé le truc : ils me répondent en mettant aussi leur doigt dans la bouche. Du coup, je ris et j'obéis... en le faisant une dernière fois pour dire :"houhou, hi heu ha hetre hè hoigts ans ha houche!"
Par Bèrlebus, à 17:15 :: Au jour, le jour :: #141 :: aucun commentaire
 

mardi 11 novembre 2003

110. Le tourniquet...

C'matin, on a tous été à la plaine de jeux. Pour une fois, papa était là. J'peux vous dire que j'en ai profité pendant que lui, il dégustait !
Il avait qu'à pas vouloir prendre des photos de moi dans le tourniquet !
Moi, j'peux y rester des heures et marcher instantanément droit en sortant, mais lui... J'ai bien senti qu'après, il était tout calme.

photo:
Lou et le tourniquet
Par Bèrlebus, à 16:50 :: Au jour, le jour :: #135 :: aucun commentaire
 

109. Chronique du temps qui passe (5)

Lou râle au bainMoi dans mon bain (juste la pièce voisine) :
- Papa? Papa, on dirait que le bain qui coule pas... Tu dois pas avoir peur !
Papa (dans on bureau, à son ordinateur) :
- T'as raison bonhomme, tu ne dois pas avoir peur : le bain ne coule pas. Et de toute façon, c'est pas grave...

Cette histoire de bain qui coule, c'était il y a trois mois, chez Bon-Papy et Bonne-Mamy : un bouchon mal enfoncé ou que j'ai arraché, et la baignoire qui s'est vidée à toute vitesse. Une crise de panique sans précédent... dont je reparle assez souvent.
Mettez-vous un instant à ma place :

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Par Bèrlebus, à 16:49 :: Au jour, le jour :: #134 :: 3 commentaires
 

lundi 10 novembre 2003

108. Faut dire...

(le petit prince et les tyrans -2- suite)

Faut dire, pour être tout à fait honnête, que chui donc rentré depuis quelques semaines dans la phase du "Non"!
J'dis "non" à tout, pour tout, pour rien (en ce compris pour les choses que j'aime bien) : juste pour voir... qui est le chef !

Non, je ne veux pas aller au marché avec papa le dimanche (on y a quand même été et j'me suis bien amusé : y'avait la foire et le carrousel)
Non je veux pas monter me coucher, prendre le bain, manger, jouer, obéir...

...alors du coup, le ton monte et mes parents utilisent les gros moyens : pas question pour eux de s'enliser dans une guerre de tranchée ou de me laisser le dernier mot.
Pire, j'sens bien qu'ils ont signé une alliance et se serrent les coudes. Ils utilisent tout de suite la grosse artillerie : la grosse voix et, en dernier recours, la force !
...Et là je fais pas le poids.
Heureusement, j'ai trouvé mon champs de bataille de prédilection :

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Par Bèrlebus, à 16:46 :: Au jour, le jour :: #133 :: aucun commentaire
 

107. Au secours !

Lou écoute(le petit prince et les tyrans -1-)

Ca y est ! Le doute n'est plus permis.
P't'être que vous aussi, vous l'aviez senti venir au gré des articles : papa et maman ont décidé de me mener la vie dur.
Au secours ! Allô, Child Focus ? S.O.S. enfants battus !

J'sais pas ce qu'ils ont mangé (du lion ou de la vache folle ?), quoi qu'il en soit, l'affrontement est digne d'une guerre de tranchée.
C'est la quatrième guerre mondiale.
Vous rendez-vous compte de l'injustice ? Moi qui suis qu'un petit de garçon de cinq ans, handicapé, aveugle, seul contre deux adultes.

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Par Bèrlebus, à 16:43 :: Au jour, le jour :: #132 :: aucun commentaire
 

vendredi 7 novembre 2003

103. Aaah... La vache !

Marguerite, la vacheSi vous êtes de fidèles lecteurs, vous savez que j'adore jouer avec les mots et les sons.
Etant à la campagne, la semaine dernière, papa m'a appris une petite histoire répétitive qui collait bien avec le contexte : la vache !
Vous connaissez ?

"La vache a deux sous-produits : le lait et la bouse.
Le lait ? Aucune importance, mais la bouse, de deux choses, l'une : ou elle est dans le champs, ou elle est sur le chemin.
Si elle est dans le champs, aucune importance. Mais si elle est sur le chemin, de deux choses, l'une : ou elle est sèche, ou elle est fraîche.

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Par Bèrlebus, à 16:35 :: Au jour, le jour :: #128 :: 2 commentaires
 

mardi 4 novembre 2003

95. V'là que je parle flamand !

Dans le pays où j'habite, on y parle trois langues différentes. Alors, dès 9 ans, les enfants apprennent une deuxième langue à l'école. Ce qui est le cas de ma soeur Eva depuis la rentrée.

Elle est revenue à la maison en chantant des mélodies en flamand... j'ai tout de suite accroché quand mes parents m'ont expliqué que c'était une autre langue, comme l'anglais (cfr. Article du 2/10 : L'accent anglais)
Il n'en a pas fallu plus pour que j'imite Eva ou que je demande à papa de parler en flamand.
Vu qu'il se débrouille un peu, hij heeft mij in vlaams beantwoorden (...hum...). (il m'a répondu en flamand). Je me suis pris d'un fou rire.

Depuis lors, et particulièrement durant ces vacances en Ardennes, j'ai demandé à papa de me parler flamand.
Et moi de l'imiter d'une façon bidonnante, dans le genre : "haï, heuil heuil heuil heuil" (parce que beaucoup de mots, dans cette langue "sonnent" un peu comme "aïe" ou "hey" en anglais).

La photo est celle d'un de ces repas à la campagne où papa m'imite quand je parle en flamand. Autant dire que cela me plaît !

NDL: Cher lecteur, ne voyez aucun racisme dans cet article vis-à-vis de mes amis flamands !
Par Bèrlebus, à 18:50 :: Au jour, le jour :: #118 :: aucun commentaire
 

94. Le feu !

feu(Ma semaine de vacances 7)
Ce que j'aime beaucoup aussi dans la maison des Ardennes, c'est le grand feu ouvert.
Même si je le vois pas, j'adore me déplacer sans cesse du canapé vers le feu et m'arrêter net avant le socle de l'âtre (...sous la surveillance de maman ou papa).
Je tends alors prudemment mes petites mains, me penche légèrement en avant et tourne mon visage pour bien sentir la chaleur sur mes joues. On dirait que j'écoute le feu. Ce que je fais aussi. Même que c'est sans doute le bruit du feu qui m'a attiré, la première fois. Une source de chaleur bruyante... voilà qui est intéressant et curieux. C'est pas comme des radiateurs ou des convecteurs au gaz. Un feu, on l'entend vivre !

D'ailleurs, à ce propos, c'est pour cette raison que j'aime bien le radiateur de ma chambre dans la maison de campagne (NDL: il est toujours mal purgé!). Il n'arrête pas de faire le bruit d'un petit ruisseau. Du coup, j'ai appris à tourner la vanne pour m'amuser à le faire taire ou, au contraire, le faire couler.
Par Bèrlebus, à 18:47 :: Au jour, le jour :: #117 :: aucun commentaire
 

93. Les z'animaux empaillés !

salon des Ardennes(Ma semaine de vacances 6)
Mon grand oncle, que j'ai pas connu et à qui appartenait la maison des Ardennes, était un monsieur très cultivé qui connaissait, outre son métier, beaucoup de choses à propos de la nature : botaniste, apiculteur, pêcheur, mycologue (spécialiste des champignons), et chasseur...
C'est pourquoi la maison est truffée de trophées de chasse : cela va de la tête de sanglier, la tête d'un chevreuil, un renard en pied et des rapaces - tous empaillés - , aux innombrables bois de cerfs, chevreuils, bouquetins, onyx etc...
A vrai dire, c'est pas trop la tasse de thé de papa et maman, mais ça contribue au charme et au caractère du lieu.
L'avantage par contre, c'est que grâce à cela, ils peuvent me faire toucher un "vrai" sanglier, un "vrai" chevreuil, un renard, un hibou, un épervier..., soit autant d'animaux qu'il me serait impossible de "voir" à ma manière, c'est-à-dire, par le toucher.
J'vous étonnerais si je vous disais que j'accepte de bonne grâce ce genre de découvertes tactiles. Et bien non, je ne vous étonnerai pas... Mais bon, papa et maman, ils y vont progressivement.
Et puis, on a le temps : ces animaux là, ils sont pas prêts de s'enfuir...

Site de la maison : CLIQUEZ ICI
Par Bèrlebus, à 18:46 :: Au jour, le jour :: #116 :: aucun commentaire
 

lundi 3 novembre 2003

92. Une copine presque comme moi... (3)

Lou et Coline (Ma semaine de vacances 5 - suite)
Mais LA chose qui nous a rendu définitivement complices a été le vieux canapé à ressort. J'adore sauter et rebondir dans les fauteuils de la maison de campagne (à la maison, ils rebondissent pas). Du coup, c'est un de mes jeux favoris là-bas.
Je me suis mis à sauter en scandant : "Boum dans le fauteuil, boum dans le fauteuil !" Et bien vite, Coline m'a rejoint.
On a ainsi sauté et chanté cette rengaine pendant une heure au moins, en riant aux éclats.
J'vous dis pas notre état d'excitation, surtout que moi, je maîtrise bien le fameux canapé : je suis capable de rebondir à trente ou quarante centimètres du sol, et, une fois le rebond suffisant, je me jette en arrière dans le fauteuil.
Le soir, quand elle est partie, j'étais à ramasser à la petite cuillère. Liquidé, vanné, mais surexcité aussi !

Bref, la rencontre avec Coline a été une grande partie de plaisir et on se reverra certainement, même si elle habite loin.

(PS: Coline, si ta maman te lit cet article, je t'embrasse très fort !)
Par Bèrlebus, à 18:44 :: Au jour, le jour :: #115 :: aucun commentaire
 

91. Une copine presque comme moi... (2)

Coline et lou (Ma semaine de vacances 4 -suite)
Comme ma maman et la maman de Coline ont le même prénom, je me suis amusé avec elle des cette homonymie et cela a dégelé la glace entre nous.
On s'est mis tous les deux à appeler nos mères respectives :
Moi: "Maman Claire ?"
Ma maman: "Oui ?"
Coline: "Maman Claire?"
Sa maman: "Oui ?"
...et ainsi de suite, à notre plus grand plaisir !

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Par Bèrlebus, à 18:43 :: Au jour, le jour :: #114 :: aucun commentaire
 

90. Une copine presque comme moi... (1)

coline (Ma semaine de vacances 3)
En Ardennes, il y a une petite fille qui est venue nous rendre visite.
Elle s'appelle Coline.
C'est une petite fille de 6 ans, malvoyante et qui a, comme moi, l'hypophyse sous-développée. ( Les piqûres d'hormones du soir, elle connaît donc aussi).
Sa maman et mon papa se sont rencontrés par mails interposés grâce au site. C'est donc tout frais, tout nouveau et personne ne les connaissait avant leur arrivée !
Lorsqu'elle a débarqué avec sa maman, le contact n'est pas venu tout de suite entre elle et moi. C'était vers midi, à un de mes moments "coup de mou" (J'étais éveillé depuis 4 heures du mat...)
Et puis, pour être honnête, je ne suis pas très entreprenant vis-à-vis des enfants de mon âge... comme si je préférais les adultes. Je n'ai donc pas de vrais amis ou amies de mon âge hormis mes petits camarades de classe, mais qui habitent tous très loin.
Enfin, je n'ai pas l'habitude d'être présenté à une jolie inconnue... et presque de mon âge, en plus ! (Ils y vont fort, mes parents !)

Entre Papa, Maman, et sa maman, le courant est passé tout de suite. Et comme papa s'est tout de suite entendu avec Coline, j'ai ouvert grand mes pavillons, histoire de me mettre progressivement dans l'ambiance.
(à suivre...)
Par Bèrlebus, à 18:41 :: Au jour, le jour :: #113 :: aucun commentaire
 

samedi 1 novembre 2003

89. Le calme de la campagne... (hum!)

Lou endormi(Ma semaine de vacances 2)
D'habitude, je dors bien dans la maison des Ardennes où il règne un calme absolu (c'est un "trou perdu").
Je dis bien : d'habitude (quoi que...) , parce que cette fois, ça a été tout le contraire !
Est-ce le passage à l'heure d'hiver ou le fait que je sois passé dans un cycle de sieste où je m'endors régulièrement l'après-midi ? Toujours est-il que j'en ai fait voir de toutes les couleurs à papa et maman dont la chambre voisine n'est séparée que par une mince cloison.

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Par Bèrlebus, à 18:39 :: Au jour, le jour :: #112 :: aucun commentaire
 


88. Une semaine en Ardennes !

maison des ardennes(Ma semaine de vacances 1)
J'ai beaucoup de chance parce que la famille de maman dispose d'une maison de campagne dans les Ardennes (voir la maison). J'y vais régulièrement depuis que je suis tout petit. Je connais donc bien l'endroit et y ai tous mes repères. De ma chambre attitrée (avec le bruit caractéristique du radiateur dont j'entends l'eau couler) aux autres pièces de la maison.
Mais ce que je préfère par dessus tout là-bas ...c'est les cailloux devant la maison ! C'est tellement gai de marcher dans ce gravier qui délimite bien un périmètre de sécurité. Dès qu'un de mes pieds touche l'herbe, je sais que je ne dois plus avancer.
Si ça ne tenait qu'à moi, je passerait tout mon temps à gambader ainsi, dix pas à gauche, dix pas à droite... Hélas, il y a la pluie et mes parents qui, au bout d'un temps, veulent toujours me faire faire autre chose.
Par Bèrlebus, à 18:28 :: Au jour, le jour :: #111 :: aucun commentaire
 
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