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dimanche 25 novembre 2007 |
605. Le Furby et les piles usées (vidéo) |
Lorsque je fais le grand garçon, j’ai le droit de jouer avec mon Furby. Je le fais alors marcher dans l’unique espoir qu’il ait les piles usées. Pour le reste, je connais par cœur ses phrases stéréotypées. Bref, rien de neuf de ce côté : je suis « trip » des sons originaux et comiques et reste « trip » des piles usées.
Hélas, mes vieux limites mes moments de loisirs avec les jeux électroniques. Ils me disent tout le temps : - Ne pousse pas tout le temps sur le bouton de ton horloge ou on va te l’enlever, Lou. Ou : - Lou, il y a des choses plus intéressantes que d’attendre que ton enregistreur ait les piles plates. Rien à faire, on ne se comprend pas sur ce point.
Parfois, je les apostrophe, comme si, cela allait conjurer le temps : - Ecoute, maman, le Furby a les piles usées ! - Mais non, Lou, pas encore… - Mais, si, je te jure, il a les piles usées… - Si tu as envie d’imaginer cela…
Conclusion, cela faisait des semaines que j’attendais et guettais l’instant fatidique lorsqu’enfin, le Furby s’est mis à faire ses sons bizarres. Hilarité et sourire banane, comme il se doit.
Papa m’a alors proposé de l’enregistrer avec sa caméra et de le mettre ensuite sur C.D., pour que je puisse l’entendre quand je veux et ne plus devoir ainsi attendre l’usure d’un nouveau jeu de piles. Yes, yes, yes ! 3 fois Yes !
NDLA : Pour nos fidèles lecteurs, qui, depuis 3 ans, se demandent à quoi peut ressembler le bruit du Furby qui a les piles usées, voici la vidéo : - Lou et le Furby (version Quicktime). - Lou et le Furby (version You Tube). |
Par Bèrlebus,
à 19:14 :: Au jour, le jour
:: #691
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mercredi 7 novembre 2007 |
602. Le frissonneur |
Depuis que papa m’a fait découvrir les frissons, il y a deux mois, nous nous en payons des tranches quotidiennement. A tour de rôle, nous plaçons les mains dans le cou de l’autre. Doigts écartés, nous remontons alors lentement la nuque, puis le crâne à « rebrousse-cheveux », pour finir sur les tempes. L’effet est garanti et j’adore qu’on me le fasse. Au moment des frissons, je me mets à rire et rentrer ma tête entre les épaules, tout en présentant bien mon crâne pour que l’aventure se poursuive. Mais j’adore aussi le faire à papa, parce qu’à chaque fois, il s’agite, gémit, se plaint, dit des « au secours », « nooon », « stooop ! » qui me kiffent et que je ponctue d’un : - Mais qu’est-ce qu’il y a papa ? La réponse toute formatée étant : - Mais tu me fais des frissons coquins ! Papa n’aime pas avoir froid, mais moi, j’adore ça, comme recevoir de l’eau très froide au moment de rincer mes cheveux après qu’ils aient été lavés. Je beugle alors : - Plus froid, maman ! Plus froid ! Encore plus froid ! Jusqu’à ce que le robinet soit orienté totalement sur le froid, sans plus une goutte d’eau chaude. Conclusion : j’adore les frissons. Mais que l’on ne s’y méprenne pas, ces séances avec papa n’annulent en aucun cas celles des « bonnes petites doudouces ». C’est juste un plaisir tactile supplémentaire à rajouter au catalogue de mes relations sensuelles à la vie. Voilà pour ce qui est du contexte afin de comprendre la chute de ce récit.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 18:54 :: Au jour, le jour
:: #688
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vendredi 2 novembre 2007 |
601. The day after |
Le lendemain, au retour de l’école, à peine le manteau ôté, j’apostrophe maman : - Dis, tu peux lire ce qui est écrit dans le carnet ? Maman fait la lecture : - Bonjour, tout s’est bien passé ! Avant le dîner, Lou a joué au jeu « Simon ». C’est un jeu que nous lui avons fait découvrir il y a quelques semaines. Lou apprécie beaucoup. Ensuite, il a bien mangé (potage, chicons* au gratin). Je l’ai félicité. Il était très fier de lui. Je vous souhaite de bonnes vacances. Les félicitations sont à la hauteur, au point qu’entendant l’ambiance festive au rez-de-chaussée, papa descend de son bureau. - Papa, papa, lis ce que Wendy a écrit dans le carnet ! Ma fierté est sans égal. Sourire banane.
Pour la petite histoire, je connais bien le jeu « Simon », puisqu’on en a un à la maison avec lequel je joue occasionnellement. Mais ça, je ne l’ai pas dit à l’école. |
Par Bèrlebus,
à 12:50 :: Au jour, le jour
:: #687
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