Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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lundi 28 février 2005

376. Le froid polaire

Moi, j'suis insensible au froid. Enfin, peu.
En réalité je dis jamais que j'ai froid.
Et puis, j'préfère plutôt des engelures que de porter des gants ou des moufles.
Imaginez, c'est comme si on vous mettait des lunettes à triple foyer alors que votre vue est bonne. Un "petit filtre à vos sens", juste comme ça.
J'ai besoin de mes mains, moi !

Ce dimanche donc, pour aller au marché, j'ai pas voulu mettre de gants, comme d'hab. Mais pour une fois, j'ai dis que j'avais froid.
Du coup, quand papa a annoncé dans l'après-midi qu'il allait promener le chien en forêt, mais qu'il ne pourrait pas me prendre avec lui parce qu'il faisait trop froid, j'ai insisté pour l'accompagner.
Il m'a alors fait le deal suivant :
- O.K., Lou, tu peux venir avec moi, mais à condition de mettre des gants.
- Oui, papa.
- Oui, mais faudra pas vouloir les enlever, Lou. D'accord ?
- D'accord.

Et j'ai pas moufté. Rien, nada.
J'ai donné mes mains gantées à papa et à maman, et on a marché, marché, en déconnant (J'imitais une tondeuse qui tombait sans cesse en panne, parce qu'elle avait les piles usées, même que du coup, au lieu de faire le bruit d'une tondeuse, elle se mettait à faire le cri d'animaux, ou de son moteur qui casse, ou de la fusée de Barbapapa).
Bref, je m'suis bien éclaté, égrainant la ballade de fous rires dont j'ai seul le secret.
Parfois, mon pouce s'en allait promener du côté de l'index, parfois c'était au tour du toutou rikiki de rendre visite à son voisin. Le plus dur, était de laisser mes doigts se faire guider par ceux de papa ou maman pour revenir à leur place. Mais bon, là encore, c'est passé comme une lettre à la poste.

- C'est vrai qu'on est comme au pôle Nord, hein, maman ?
Par Bèrlebus, à 20:52 :: Au jour, le jour :: #425 :: 2 commentaires
 

jeudi 24 février 2005

375. Débriefing

petit prince dans le bainLe lendemain, papa me propose de sortir du bain avec lui pour faire une surprise à maman (j'adore faire des surprise). Ce faisant :
- Dis papa, c'est chouette qu'on ait trouvé "les trois notes" hier, hein ? Maintenant on sait que c'est le bouton "variation". Faut pas s'énerver et se fâcher pour ça, hein, papa ?
C'est pas grave, hein ? Et puis, on ne sait pas tout faire.
- T'as raison, Lou.
- Je t'aime mon papa que j'aime.
- Moi aussi, mon Chouchouchouchounet que j'aime.

Maman découvre la surprise. J'lui fait mon sourire banane :
- T'as vu, maman. J'ai fait une surprise avec papa !

On descend, j'demande à jouer sur le piano et qu'on me mette le blues avec –je précise bien – "les variations qui font trois notes".
Concert pour tous.
- C'est beau, hein, papa ! J'adore trop les trois notes.
Par Bèrlebus, à 19:03 :: Au jour, le jour :: #424 :: un commentaire
 

mercredi 23 février 2005

374. Je t'emmerde, papa !

Tout a commencé lorsque, jouant cool sur mon piano, j'ai demandé à maman puis à papa "de mettre les trois notes". Faut savoir que mon grand plaisir sur le synthé, est de jouer sur les octaves du haut avec un accompagnement standardisé de blues ou de reggae dont je varie le ton en appuyant sur les octaves du bas.
Mais une fois de plus, mes vieux n'ont rien pigé.
- C'est quoi les trois notes, Lou ?
- Les trois notes.
Devant leur incompréhension totale, je me suis alors énervé et ai commencé à pincer papa.
- Je veux que tu mettes les trois notes !
- Tu ne me parles pas comme ça, mon fils et on ne pince pas !
Chui devenu rouge pivoine et ai piqué une de ces colères.
Papa a alors exigé que soit je me taise, soit je le demande gentiment, mais j'étais trop vexé. Bref, comme je hurlais et voulais tout renverser et tout casser, il m'a mis dans le coin pour que je me calme.
C'est là que j'ai vidé mon fiel. J'ai éructé pendant cinq bonnes minutes, puis, devant l'absence de réaction, j'lui ai adressé tous mes gros mots (...à bon escient) :

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Par Bèrlebus, à 18:27 :: Au jour, le jour :: #423 :: 16 commentaires
 

lundi 21 février 2005

373. Chronique du temps qui passe (25)

le petit prince ritPapa, le retour.

L'accompagnateur du bus de l'école me conduit à la porte de la maison et sonne. La porte s'ouvre.
- Coucou, mon Loulou.
- Mon papaaaa ! Je suis content que tu es là.
J'me précipite dans ses bras. On se fait de gros bisous et de gros câlins.
- Tu vois, j'ai fini le tournage du film, maintenant je serai plus souvent là, même si j'ai encore beaucoup de travail, parce que le film, il n'est pas encore fini.
Ça m'a l'air bien compliqué son travail. Mais comme il n'insiste pas, j'fais celui qui a compris.
- Et toi, Lou, comment ça va ?
- Bien !
- Tu t'es bien amusé à l'école ?
- Oui.
Il ôte alors mon bonnet et mon écharpe, et défait les boutons de mon manteau.
- Vas-y, enlève-le.
Ce que je.
- Tiens, prends la lichette et accroche-le au porte manteau.
J'cherche un peu, trouve la maudite lichette, y passe mes deux pouces comme il me l'a appris , et tends le manteau vers le mur.
- De l'autre côté, enclume ! Tu sais bien que c'est sur l'autre mur.
Je me retourne, cherche un peu, trouve le montant de bois, tâtonne encore un peu puis glisse la lichette autour du plot de bois.
- Super, mon garçon.

Direction le living où j'croise maman ("ma maman que j'aime !", câlins et tutti quanti), puis me dirige vers le salon où j'me vautre comme d'hab. dans un des deux canapés.
J'entends papa bosser dans la cuisine avec de la vaisselle puis revenir.
- Tu viens près de moi, mon papa ?
- Oui, mon Chouchounet que j'aime.

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Par Bèrlebus, à 13:53 :: Au jour, le jour :: #422 :: 4 commentaires
 

samedi 19 février 2005

372. Too much !

le petit prince chante(flash-back)

En voiture, un soir où maman est venue avec Eva me chercher à l'école et que papa rentrait tard de son travail-du-film, j'ai dis à maman :
- Ecoute, maman, la chanson que j'ai inventé pour papa.
Puis j'ai entonné une courte mélodie sur des mots tout doux :
- Je t'aime, mon papa. Je t'aime, mon papa. (reprise ad libitum)
V'là qu'à son tour, maman et Eva se sont mises à m'accompagner.
J'en ai illico profité pour créer une seconde voix.
Du coup, maman a entamé une troisième voix.
Ambiance dans la voiture et sourire banane sur mon visage.
- C'est joli, hein, maman ?

Lorsque papa est rentré de son travail, j'l'ai immédiatement apostrophé.
- Ecoute, papa. C'est une chanson que j'ai inventé pour toi. Maman et Eva, tu chantes avec moi.
Et v'là qu'on a entonné la mélodie, façon famille "Von Trapp".
Qu'est ce que j'étais fier, mais fier !
...Et papa, il m'a pris dans les bras, m'a couvert de câlins et de bisous tout partout. J'l'ai senti ému, content et tout fier aussi.

J'aime bien ces moments où je leur fais plaisir.

Pour m'entendre et me voir la chanter (séquence Quicktime de 4 Mo) : CLIQUEZ ICI .

PROBLEME ?
Si vous ne parvenez pas à lire les vidéos, il vous faut télécharger ou "up-dater" le logiciel gratuit : Quicktime viewer (pour Mac et PC).
Ce logiciel est facile à installer et stable tant sur PC que sur Mac. Il suffit de suivre les instructions et est très simple d'utilisation ! (n'oubliez pas de redémarrer votre ordinateur après installation pour le rendre opérationnel).

Par ailleurs, pour rappel, d'autres vidéo de Lou sont visibles sur le site : écrivez "vidéo" sur le moteur de recherche (en haut à droite de la page), et apparaîtront tous les posts ayant un lien vers une vidéo.
Par Bèrlebus, à 12:01 :: Au jour, le jour :: #421 :: 5 commentaires
 

vendredi 18 février 2005

371. Première invitation

J'l'aime bien, Zabeth.
C'est la soeur de papa avec qui je fais des séances de kinésiologie .

Samedi, elle m'a invité à passer l'après-midi chez elle. Sans papa et maman.
C'est la première fois de ma vie que quelqu'un me propose de venir un moment chez lui sans mes vieux. C'est vous dire l'événement.


L'invitation m'ayant été présentée en bonne et due forme bien à l'avance, j'en étais tout content et trépignais d'impatience.

Etant déjà venu chez eux, mais avec mes parents, j'ai tout de suite composé mon programme une fois arrivé sur place : leur vieux piano qui joue un peu faux (j'adore) et la balançoire qui grince (quand bien même il fasse mouillé dehors).
-Au revoir, maman ! (traduction : casse-toi !)

- T'entends, Zabeth, la balançoire, elle fait le bruit de l'âne.
Hiiiiii, Haaaannn, Hiiiiii, Haaaannnn au rythme de mes allers et venues.
Mais v'là qu'à un moment donné, j'm'suis amusé à agiter mes jambes très vite comme quand je fais du "rythm'n feet" , du coup le grincement est devenu très rapide, saccadé et court. J'ai bien fait rire Zabeth lorsque je lui ai fait remarquer que l'âne était devenu une poule. Ça faisait vraiment ce bruit là.
Bref, on s'est bien marré, sauf que j'ai pas voulu manger de tartines au goûter. J'aimais pas son pain. Mais c'est pas grave, tsé !

Vers cinq heures, elle m'a reconduit à la maison avec François et Martin.
C'était cool, j'étais crade à mort pask'y a une superbe flaque en dessous de la balançoire, mais j'en foutais pas mal.

Serais-je occupé de perdre certaines petites maniaqueries, moi qui ne supporte pas d'avoir un vêtement mouillé ou toucher des mains humides ?

P.S. : Il paraît qu'on va remettre ça dans un mois, mais pour toute une journée.
Yes !
Par Bèrlebus, à 11:45 :: Au jour, le jour :: #419 :: un commentaire
 

jeudi 17 février 2005

370. Lou, le Téméraire.

petit prince à l'eauMercredi, c'est moi qui prends l'initiative du programme de la journée.
- On peut aller à la piscine, maman ?
Elle marque son accord... mais on doit y aller à pied, la voiture étant toujours pas réparée.
Ce que. Les kilomètres ne me font décidément plus peur.

Ça fait quelques fois qu'à la piscine, la petite profondeur ne m'intéresse plus (c'est pour les bébés). J'préfère avoir de l'eau jusqu'au cou. Mais cette fois, j'ai envie de me débrouiller tout seul.
- Maman, va dans la piscine des petits ! Je veux rester seul.
Je sais pas pourquoi, elle ne veut pas. Je crois qu'elle a un petit peu peur pour moi. J'me débrouille pourtant super bien tout seul.
J'insiste, j'insiste... et finalement, après bien des recommandations, elle accepte de rester au bord de l'eau pendant que j'm'amuse à m'éloigner puis revenir dans la grande piscine, le plus loin possible où j'ai encore pied.
J'méclate. Au passage, j'en profite pour éclabousser tout le monde. Ben oui, une piscine, c'est fait pour ça, non ?

Depuis quelques temps, j'aime de plus en plus envoyer mes vieux balader et m'aventurer ainsi tout seul. C'est comme au marché du dimanche, où j'les quitte et pars dans la direction de mon choix. J'fonce sur des gens, des échoppes, me retrouve dans un coin-de-je-ne-sais-où, mais j'm'en fous. J'me sens en sécurité.
C'est que je deviens Quelqu'un, moi, Monsieur !
Par Bèrlebus, à 14:50 :: Au jour, le jour :: #418 :: 6 commentaires
 

mercredi 16 février 2005

369. En route vers mon passé !

le petit princeMardi, en l'absence de papa, maman me concocte tout un programme : le matin, plaine de jeux, et l'après-midi, visite à Viviane-de-la-crèche-de-quand-j'étais-petit.

A peine monté en voiture, elle se met à faire de drôles de bruits : bip, bip, bip... (Ça me stresse un petit peu. C'est comme les sirènes.)
Du coup, direction le garage où le monsieur dit à maman qu'il y a plus d'huile et qu'elle ne peut plus rouler pask'y a un problème.
Moralité, nous v'là parti à pieds à la plaine de jeux (1 kilomètre).
Le retour est long (deux kilomètres), mais j'fais pas du tout le bébé Cadum.

L'après-midi, à nouveau un bon kilomètre pour se rendre à la crèche.
J'y retrouve Aurore et Viviane qui s'occupait de moi quand j'étais bébé, dis !
Ça fait un bail, faut dire que mes parents me l'avaient bien déjà proposé, mais ça me flippait de retourner là, comme si j'allais y rester ! Mais cette fois, bien préparé à l'événement, chui tout cool et curieux.
- Je suis content de te revoir Viviane. Je t'aime très fort !
Autant dire que le message passe bien.
C'est drôle, il y a là tout plein de bébés qui ne savent pas encore parler.
Je retrouve aussi le petit toboggan où j'allais quand j'étais petit. J'm'amuse à y descendre, et puis à y remonter par le bas, debout, assis à l'envers, sur le ventre, et même remonter couché sur le dos la tête en bas ! Bref, j'fais une démonstration à l'attention des bébés pour qu'y voient de quoi chui capable, quoi !
Après, on chante, Viviane et moi, j'lui raconte ce que j'fais à l'école, ce que j'aime (le dessin animé de "Barbapapa" qui est le trip du moment) ...et ma dernière crainte : la panne de la voiture de maman.
J'ai même droit aux chouettes doudouces de Viviane comme quand j'étais petit. Ça me kiffe à mort !
J'rencontre aussi Fanny, la directrice.
On cause encore, mais avec la fatigue liée à tous ces kilomètres parcourus, la panne de la voiture de maman commence à me faire vraiment peur rétroactivement. J'veux qu'on téléphone au monsieur-du-garage. J'veux plus rien faire et ai envie de pleurer.
Heureusement, Fanny nous propose gentiment de nous reconduire à la maison avec sa voiture. Ouf !

Chui content de retrouver le fauteuil de la maison et la cassette de "Barbapapa" pour me remettre de mes émotions.

PS: La photo, c'est une photo de l'époque prise par Viviane.
Par Bèrlebus, à 14:39 :: Au jour, le jour :: #417 :: 4 commentaires
 

dimanche 13 février 2005

368. Une semaine sans papa

Ça y est, cette fois papa est parti pour son travail-du-film pour toute la semaine.
Il est dans une ville trop loin que pour rentrer tous les soirs. C'est bête paske pendant ce temps là, moi, chui en vacances.

Mais qu'importe, je m'accommode de tout, et puis maman m'a préparé un chouette programme (à suivre).

Tous les soirs, il nous téléphone pour prendre de nos nouvelles :
- Coucou, mon Loulou.
- Petit Chien Courage et Elisabeth jouent avec Monsieur René dans le bain, papa !
- Dis, mon fils, si tu me disais d'abord bonjour.
- Bonjour, papa. Fais Monsieur René qui écrase "Muse" dans le fauteuil.
- Au téléphone, ça va être difficile. Et comment vas-tu ?
- Bien, mais "Archive" a téléphoné à Bon-Papy pour dire des gros mots de Geert qui a ses piles usées .

Bref, au téléphone, rien de neuf... C'est un jouet comme le "répéteur" ou l'éléphant. Papa, il a qu'à jouer, pardi !

- Bon, mon Loulou, tu me dis ce que tu as fait aujourd'hui ?
- On a été à la plaine de jeu et voir Viviane. Mais, papa, est-ce qu'on peut dire des gros mots pour rire, putain de bordel de merde de nondidjiou ? (sic !)
- Pour rire, mon Bonhomme.
- Je t'aime, mon papa que j'aime.
- Moi aussi mon Loulou.
- ... Non, mon Chouchounet que j'aime !
- Moi aussi, mon Chouchounet que j'aime.

photo :
petit prince et son papa
Par Bèrlebus, à 12:18 :: Au jour, le jour :: #416 :: 2 commentaires
 

lundi 7 février 2005

367. Lou la malice (15)

virguleDans le salon, j'entends soudain la chatte faire de très drôles de miaulements.
- Maman, y'a Virgule qui parle ! ... Et elle parle vite, hein ?

En fait... il paraît que c'est parce qu'elle est amoureuse, m'a expliqué maman.
Par Bèrlebus, à 18:39 :: Au jour, le jour :: #414 :: 3 commentaires
 

dimanche 6 février 2005

366. Café du commerce

petit prince mangeÇa y est, j'discute plus, enfin, j'veux dire : je conteste plus.
J'mange tous mes repas en famille, et j'dévore la même chose qu'eux.
Petit à petit, j'me mets à participer aux conversations. J'demande bien de temps à autre qu'on me récite les pays, ou qu'on me raconte une histoire, certes...

- Papa, tu veux bien raconter l'histoire de "Geert et de ses piles usées" ?
- Quand j'aurai fini de manger.
- Tu as fini de manger, papa ?
- Pas encore.
- On n'a pas toujours ce qu'on veut, hein, mon papa ?
- C'est juste.

Parfois même, j'oublie carrément de le lui rappeler, trop occupé à causer, à inventer moi-même une histoire, ou lâcher une répliquer tout droit sortie de mon disque dur et qui a furieusement tendance à faire rire les convives :
- Mais combien de fois dois-je te le dire ?
ou
- C'est la meilleure !

Enfin, avec ce papa tout le temps parti à son "travail-du-film", c'est l'occasion de le voir un petit peu plus.
Par Bèrlebus, à 17:47 :: Au jour, le jour :: #413 :: 6 commentaires
 


jeudi 3 février 2005

364. Lou la malice (14)

A table.
A l'adresse de maman :
- Je t'adore si fort que... que je t'aime tout à coup !

Photo :


Par Bèrlebus, à 21:12 :: Au jour, le jour :: #411 :: 3 commentaires
 
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