Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

Recherche

Translation

 
 
 

Pour nous écrire

C'est ici

Archives

« novembre 2003 »
LuMaMeJeVeSaDi
12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
 

Categories

 

 Archives par Mois

Lou au djembé

 
 
 
 
 
 

MISE EN GARDE


...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

Touché par le site?


Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.

Merci.
 

AUTRE SITES DE PAPA

 

INFOS ET AIDE
CECITE & HANDICAPS MENTAUX

 

D'AUTRES PETITS PRINCES ET PRINCESSES SUR LE NET

 

MA BLOGOSPHERE

 

RSS Feed

 

MERCI


Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
 

Compteur


 
 

dimanche 16 novembre 2003

118. Chronique du temps qui passe... (6)

Lou et l'horlogeGasp ! Il pleut toute la journée... Pas de marché du dimanche avec papa. Mais j'm'en accommode et j'passe une super journée pleine de fous rires.

Déjà à 4 heures du mat., j'pétais la forme.
Quand papa est venu me dire gentiment qu'il fallait dormir, j'lui ai répondu, sec : "j'ai pas envie!". Il m'a dit que j's'rai crevé demain, que c'est la nuit, et que si je veux pas dormir, je dois quand même laisser les autres dormir.
Faut dire que je chantais à tue-tête : "les fan- les fantômes" d'Henri Dès, en faisant des percus avec mes pieds contre le tableau d'éveil Fisher Price, qui est accroché depuis que je suis tout petit aux barreaux de mon lit (vous savez, ce panneau en plastic où il y a : un disque de téléphone qui fait "crrrr", un rouleau qui fait comme un bâton de pluie, un petit lapin et une tortue qui font la course quand on les glisse sen faisant "tac-tac-tac-tac-tac", une sonnette etc...).
Moi j'adore ce truc, c'est une référence spatiale dans mon lit. Et puis j'fais presque toutes les activités créatives ... les yeux fermés (ben oui!), et avec les orteils, s'il vous plaît. Parfois aussi -cette nuit par exemple-, j'l'utilise comme percu en shootant dedans. J'vous jure que le résultat est pas mal : genre boîte à chaussure avec des billes dedans qu'on secoue. A quatre heures du mat., dans le calme de la nuit, j'vous assure que le son en vaut la peine.
Bref, papa m'a dit d'essayer de dormir et surtout de ne plus faire de bruit.

J'sais pas si j'ai dormi, mais à neuf heures du mat, papa s'est levé en m'entendant chantonner discrètement. Ben oui, l'message était passé.
Quand il est arrivé dans la chambre, on s'est fait une partie de "fauteuil qui pleure" (les guili-guili article 16), en alternant les rôles. Car, nouveauté dans le domaine, j'fais aussi des guili-guili aux autres maintenant. (En réaction, mes parents y r'mettent une couche, j'le sais bien, mais j'aime les entendre se marrer.)

J'ai ensuite pris le petit déjeuner du dimanche avec papa.
Ça n'en finissait pas -j'ai quitté la table à 11 heures 30- car on causait, papa et moi, des pays, de l'hiver, et surtout de Monsieur René qui passait son temps à allumer et éteindre la tondeuse à gazon.
Papa jouait le rôle de celui qui s'offusquait sur Monsieur René (moi) à chaque fois que j'imitais le bruit de la tondeuse qui s'éteignait ou s'allumait. Faut dire que, en ce domaine d'imitation, j'deviens imbattable, jusqu'au détail de l'hélice qui s'arrête de tourner.

Après le petit déj., on a joué avec un jeu d'Eva-quand-elle-était-petite que papa a sorti du fond d'une armoire et que j'apprécie particulièrement : c'est un gros réveil en plastic qui parle et donne l'heure quand on tourne les aiguilles avec ses doigts.
Papa m'a expliqué le principe des aiguilles (la grande et la petite) qui représente le temps qui passe, et donc les heures. J'ai pas tellement pigé, ni fais attention car le seul truc qui me branchait, c'était d'entendre la voix synthétique me donner l'heure. Faut dire qu'une de mes phrases préférées du moment, c'est de dire : "il est quelle heure ?". Parfois même toutes les cinq minutes, quand ça me prend. C'est juste un jeu, hein, parce qu'en réalité, j'm'en fous complètement de l'heure. La preuve : cette nuit.
Et puis c'est une notion qui m'a l'air tellement compliquée et de tellement vous stresser parfois, vous, les-pas-comme-moi.

J'pense donc que papa, le futé, il va encore tenter de m'expliquer le sens du temps qui passe, des heures, des jours etc...

La voix synthétique du réveil: "il-est-sept-heures...-et-le-quart". Il est temps, pour papa de me rejoindre avant que j'aille au lit.

(à suivre)

PS : Merci Coline et Thierry pour les CD d'Henri Dès. J'connaissais déjà, mais ça m'a remis le pied à l'étrier.
Par Bèrlebus :: dimanche 16 novembre 2003 à 17:23 :: Au jour, le jour :: #143 :: rss


Vos commentaires

Aucun commentaire pour le moment.

Ajouter un commentaire

Nom ou pseudo :
Email (facultatif) :
Site Web (facultatif) :
 
Anti spam :
Entrez les lettres figurant dans l'image ci-dessus.
 
Commentaire :
Le code HTML dans le commentaire sera affiché comme du texte, les adresses internet seront converties automatiquement.
 
Neederlandse versie | English version | Mise en garde | Nous contacter | © 2004 - 2006 Luc Boland | Powered by WebDesigned