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samedi 30 septembre 2006 |
526. Que du bonheur (spécial troisième anniversaire - vidéo) |
Il y a quinze jours, on a fêté les cinquante ans de mariage de Bon papy et Bonne Mamy. Comme le veux l’usage lors de tels événements, chacun y est allé de sa petite contribution. Quand maman m’a demandé si je serais d’accord de jouer un morceau de musique sur mon synthé., j'ai de suite accepté le principe et me suis même mis à répéter avec elle. Le jour venu, j’étais par contre moins chaud, préférant la balançoire du jardin au banquet avec tous ces gens qui causent, au point de refuser par trois fois de m’y mettre. Et puis, finalement, je me suis dit pourquoi pas. Une fois sous les feux de la rampe, j’ai kiffé comme c’est pas possible, au point de ne plus vouloir arrêter et enchaîner chanson sur chanson. Il faut dire que le public était de qualité et appréciait ma performance.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 12:32 :: Au jour, le jour
:: #608
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lundi 25 septembre 2006 |
525. Parcours d’artistes |
Drôle de week-end : Des gens qui rentrent et sortent de la maison comme dans un magasin. Jean-Luc-le-photographe qui passe ses journées chez nous à causer avec des gens. Impossibilité de pouvoir écouter le DVD de « Muse » ni même un CD de « Muse » tout court. Autant dire que cela ne m’a pas plu du tout, même qu’on s’est disputé une fois très fort et que j’ai du aller me calmer dans ma chambre où j’aurais bien cassé mon lit.
Il y a deux ans, pareil événement m’avait au contraire kiffé, mais bon, je n’étais pas « trip de Muse » comme maintenant. - Il n’y a que ça qui m’intéresse. Et j’aime bien être « trip de muse ». Voilà ce que je leurs dit à mes vieux. Il n’y a pas plus clair, non ? Même que je deviens aussi trip de « il n’y a que ça qui m’intéresse ». - Tu vois, Lou, là, tu dis des bêtises parce qu’alors, tu es trip de plein de choses. Ça, c’est leur réponse. Immuable. Enfin, soit.
J’ai occupé le temps à apostropher les visiteurs du parcours d’artiste ou à leur faire des concerts sur mon clavier. - Dis, tu connais « Muse » ? C’est un groupe de rock. Et le chanteur s’appelle Matthew Bellamy et… et… - Et tu sais qui est Jordi ? C’est un garçon de mon bus* qui parle comme ça ! Les gens étaient plutôt cool et me répondaient.
Côté musique, j ‘étais fier de pouvoir leur jouer le morceau « The girl from Ipanema » de Stan Getz. Dans son intégralité et avec tous les accords au piano, s’il vous plaît ! Oui, ça m’a pris l’autre jour. Maman m’avait offert un CD avec de la musique brésilienne –j’adore ça -.
La diversion a pas mal marché et j’ai attentivement écouter ce morceau que j’aimais bien. Trois ou quatre fois. Il n’en a pas fallu plus pour que je me mette à le reproduire le lendemain sur mon clavier.
- Et pourquoi je dois faire le grand garçon ? Oui, je suis aussi trip de cette question en ce moment. Il faut dire que l’écoute de « Muse » y est conditionnée. Car oui, mes vieux sont des maîtres chanteurs.
* Lou parle de « Jordi dans son bus » au présent alors qu’il n’y est plus. Les fidèles lecteurs auront rectifié.
NDLA : Vous trouverez un article en miroir dans les « Lettres à Lou » : 53. A tord ou à raison ?
PS : Jean-Luc Tillière (le photographe qui exposait chez nous dans le cadre du parcours d’artistes dans notre quartier) a fait de très jolies photos de Lou durant ce week-end. En voici une, la plus belle je pense. D’autres suivront bientôt dans une galerie de photo.
Photo :
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Par Bèrlebus,
à 19:02 :: Au jour, le jour
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mercredi 20 septembre 2006 |
524. La pêche aux pêches |
C’était hier. A peine rentré de l’école, j’entends papa qui descend de son bureau. Je lui raconte spontanément ce qui s’est passé en classe. Ça a été une journée difficile durant laquelle j’ai fait « Monsieur l’âne ». Par conséquent, j’ai du aller dans le couloir. Faut dire qu’en ce moment, c’est pas la folle ambiance à l’école. Un de mes potes de classes ne va pas bien, désobéit tout le temps, se bat, frappe… et se fait punir. Je m’en accommode, mais ce n’est pas gai tout de même. Bref, c’était un jour « sans », d’autant qu’il était consécutif à une de ces nuits ou je dors peu, préférant imaginer « la caméra de papa » avec « Muse » ou le « Monsieur de la Voierie » -ben oui, le bruit du camion poubelle, pardi ! -. Re-bref, je suis naze. Et voilà que mon vieux, après pleins de câlins et notre conversation, me propose avec sa voix enthousiaste un peu forcée, d’aller cueillir une pêche du pêcher de notre jardin pour mon goûter.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:30 :: Au jour, le jour
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mardi 19 septembre 2006 |
Pour suivre notre actualité |
C'est surtout ICI que cela se passe en ce moment (la page info et actu). Par plaisir, par besoin. Il y a pourtant tant de choses aussi à raconter concernant Lou. Luc |
Par Bèrlebus,
à 18:42 :: Au jour, le jour
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dimanche 10 septembre 2006 |
522. Chronique du temps qui passe 39 |
Au quotidien.
En fait, ce dialogue de sourd s’est passé ce matin. Non, cet après-midi ! Mais non, hier ! Euh… Avant-hier ! Et le jour d’avant aussi, et… Bref, plusieurs fois par jour, je remets ce type de conversation sur le tapis. En fait, c’est surtout fréquent depuis les vacances… Quoiqu’avant aussi. C’est peut-être la centième fois, ou même la cinq-centième fois. Bref je ne sais plus. La seule chose que je sais, c’est que j’aime bien ritualiser les conversations. Et à contrario, je n’aime pas qu’on veuille m’ôter ces choses qui, quelque part, me rassurent.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 18:52 :: Au jour, le jour
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lundi 4 septembre 2006 |
520. Rentrée par procuration |
Ça y est, c’est la rentrée des classes et suis donc retourné à l’école. Rien de bien particulier puisque je retrouve mes potes de l’année passée et Monsieur Guy – mais pas « bip bip », hein ! -. Ah si, une nouveauté quand même cette année : il y aura une institutrice qui va partager son temps avec Monsieur Guy, mais je ne connais pas encore son nom. J’aurai donc deux professeurs, en alternance.
Je n’ai donc pas ressenti une excitation particulière, si ce n’est par procuration et mimétisme, car ma sœur Eva, elle, change d’école et rentre en première humanité. Les deux jours précédant la rentrée, elle était excitée comme une puce et ce fut un plaisir de lui emboîter le pas. Ambiance à la maison !
Papa et maman m’ont expliqué qu’elle allait vivre de grands changements, comme le fait de se rendre à l’école avec les transports en communs, de commencer les cours plus tôt et les finir plus tard, se retrouver avec de nouveaux enfants de son âge etc.
Bref, fini le trajet en voiture le matin avec elle et le crochet par son ancienne école. Elle quitte la maison toute seule comme une grande alors que j’en suis encore à prendre mon petit déjeuner. De cela, je m’en accommode sans problème aucun – y’a pas de raison-, tout comme je m’accommode aussi de l’absence définitive de Jordi dans le bus, et du travail de papa qui me le rend bien indisponible ces derniers temps.
R.A.S., donc. |
Par Bèrlebus,
à 09:46 :: Au jour, le jour
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