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dimanche 25 février 2007 |
562. Le métier de papa |
Grâce aux congés de carnaval, j’ai pu aller voir papa à son travail. Je n’y avais jamais été. Drôle de truc : plein de gens qui parlent entre eux, pas beaucoup de place, des câbles partout, bref, me blottir dans un coin près de lui et écouter. Soudain, papa me prévient que je ne peux plus faire de bruit. Il dit tout haut : - Moteur. Un autre dit : - Silence. Puis une madame dit : - Tourne ! Puis l’autre qui reprend : - Silence ! 1921 sur 3, première. Puis un drôle de « clap ». Plus un bruit. Et enfin papa qui dit : - Action. Alors, des personnes – papa m’a expliqué que c’était des comédiens qui jouait le rôle du film qu’il fait - commencent à parler et se déplacer dans un silence religieux de la part de tous les autres. Au bout d’un certain temps, papa dit : - Coupez. Bon, on recommence. Il y a quelques petites choses à régler. Puis il explique de drôles de truc : - On a eu la perche dans le champs à un moment; il y a eu un petit mou au niveau du point durant le travelling; le mouvement de la dolly peut être un peu plus rapide ; il y a eu aussi une petite savonnette dans le dialogue et puis… (et il s’en va parler avec un des comédiens). Vraiment bizarre le métier de papa. Ma conclusion ? Je l’ai réservé à maman, à notre retour à la maison : - C’est drôle, quand papa, il parle à tout le monde, et qu’il dit « silence » ou « action », on dirait qu’il est un professeur d’école !
Photo :
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Par Bèrlebus,
à 18:46 :: Au jour, le jour
:: #646
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dimanche 18 février 2007 |
560. Ma perception (8) : Acuité absolue |
A moi, on ne me le fait pas… Je décode tout et parfois, de manière (d)étonnante. Ainsi, par exemple, samedi dernier, j’ai été à la piscine avec maman et Eva. Au début, il y avait un cours d’aérobic ou un truc du genre qui faisait du bruit. Bon, dans une piscine, il y a toujours beaucoup de chahut, réverbérant dans tous les sens, mais mon attention avait été attiré par ces sons là. Après une bonne demi heure, j’ai fait remarquer à maman : - T’entends, maman, tous les gens son partis ! De fait, vers midi, il n’y avait plus grand monde et surtout, le cours d’aquagym était terminé. Jusque là, vous vous dites que cette anecdote est banale. Attendez la suite.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:03 :: Au jour, le jour
:: #644
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samedi 10 février 2007 |
558. Chronique du temps qui passe 42 |
Mardi. 19h00 : - Allô, papa ? - Salut Chounet, comment vas-tu ? - Bien. J’ai pas eu peur de l’alarme à l’école. Changeant immédiatement de sujet : - Bonjour Bèrlebus! La voix grave et chaude me répond : - Bonjour, Petit Chien Courage ! - Non, Jordi ! Bonjour, Jordi ! - Bonjour Jordi. Ça va bien, chez Bon-papy et Bonne-mamy ? - Oui. Tu es où ? - Je suis à mon travail. Je viens de terminer ma journée. - Elle est où, maman ? - Elle doit être en train de rentrer de son stage de formation. C’est pour cela que tu passes la semaine chez tes grands-parents. - Hé, papa, l’alarme de l’école, elle ne va pas sonner ? - Il n’y a aucune raison… Elle a sonné deux fois, la semaine passé… Elle ne va donc plus sonner avant longtemps. - Dis, est-ce que maman a mis ma petite couette toute douce, mon nounours musique et mon coussin tout doux dans ma valise ? - Oui, bien sûr. A mon grand-père : - Dis, Bonne-mamy, je peux avoir ma petit couette toute douce ? - Elle est déjà dans ton lit. - Tu veux bien aller la chercher ? - On la retrouvera tout à l’heure, quand tu iras au lit. - Je veux aller au lit. Papa intervient : - Tu dois encore manger ton repas, Loulou. - J’ai faim. Aussi sec : - Au revoir papa.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 11:50 :: Au jour, le jour
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samedi 3 février 2007 |
557. La loi des séries |
La série des contretemps se poursuit. La série de réactions positives où, à la surprise générale, je réagis comme un grand garçon aussi.
Le contexte ? Mercredi, premier jour d’une longue …série à venir, où papa a juste le temps de m’embrasser à mon réveil avant de partir en « tournage », et où je ne le retrouve que le soir, au moment du souper. Papa parti de grand matin, c’est donc maman qui me conduit systématiquement à l’école. A mi parcours, en plein carrefour du Bois de la Cambre, le moteur s’arrête. Plus moyen de redémarrer. Bref instant de stress. Maman redouble d’optimisme et d’humour pour noyer mon inquiétude. Et ça marche. Je patiente calmement, malgré le fait que je ne puisse même plus écouter la radio dans la voiture : elle est aussi en panne. Une demie heure durant, Maman multiplie les appels à l’aide sur son téléphone, en alternance avec des phrases rassurantes à mon attention. Pas de chance, personne peut nous venir en aide, jusqu’à ce qu’enfin une solution soit trouvée. Bonne-Mamy va venir me chercher avec la voiture d’une amie pour me conduire à l’école. Une heure plus tard, le dépanneur, Bonne-Mamy et son amie arrivent en même temps. Hop, changement de véhicule et bisous à maman. J’entame aussitôt ma tchatche avec l’amie de Bonne-Mamy : - Bonjour, tu t’appelles comment ? Et tu connais Jordi ? Chouette, elle ne le connaît pas, je vais pouvoir lui expliquer qui c’est et l’imiter.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 12:23 :: Au jour, le jour
:: #641
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