Résultats de votre recherche de lichette.
mardi 15 septembre 2009 |
676. Dernière chronique du temps qui passe (50) |
De retour de l’école. A la descente du bus, je rouspète illico sur le ton employée à mon égard par la nouvelle convoyeuse du bus. Je la parodie, prenant un ton déplaisant et gouailleur : - Ouais, t’es trop excité, ou quoi ! - Bonjour, Loulou. A la va-vite : - Bonjour, maman. Enchaînant de suite sur un ton de grand garçon : - Mais oui, mais j’ai rien fait et elle rouspète sur moi. Elle est fâchée, alors que j’ai rien fait, quoi ! Maman s’enquière de la version officielle et s’explique courtoisement avec la convoyeuse qui lui répond aimablement que j’étais simplement très excité et en verve. Trop, apparemment. Le bus s’en va. Maman m’interpelle : - Qu’est ce que tu racontes, Lou ? - Mais je sais pas, moi. J’ai rien fait. - Qu’est-ce qu’elle t’a dit exactement ? - “Lou, tu es trop excité”. - Ben oui, il semble que tu étais bien excité et sans doute que les autres avaient envie d’un peu de calme. Pendant ce temps, je monte les trois marches d’entrée menant au couloir de la maison et arrive près de mon porte-manteau où maman me déleste de mon cartable dorsal. J’ôte ma veste, la tourne dans tous les sens à la recherche de la lichette. J’entends bien la petite clochette qui y est attachée, mais je n’ai pas la tête à cela et fais n’importe quoi. Je la jette finalement à terre en déconnant.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 11:32 :: Au jour, le jour
:: #770
::
5 commentaires
|
|
vendredi 6 octobre 2006 |
528. Conscience |
- Dis, maman, pourquoi je ne trouve pas les choses ? … C’est parce que je suis aveugle ? - Oui, Lou. Mais tu penses à quoi, en particulier ? Qu’est-ce que tu ne trouves pas ?
S’en suit une discussion avec elle où je lui donne quelques exemples : la lichette de mon manteau, mes chaussures que j’enlève et dépose n’importe où lorsque je me vautre dans le canapé.
C’est donc bien ça, être aveugle.
Photo (J-L Tillière):
|
Par Bèrlebus,
à 09:14 :: Au jour, le jour
:: #610
::
11 commentaires
|
|
jeudi 8 décembre 2005 |
461. Sans relâche... |
(Article "en miroir" sur "lettre à Lou")
16h32. Le bus klaxonne comme à chaque fois en arrivant devant la maison.
Chouette, c'est papa qui est là pour m'accueillir ! D'entrée de jeu, à la descente du bus : - Dis papa, j'ai envie de prendre le goûter avec toi ! - D'accord, Lou. Hé, bonjour quand même ! A la va-vite :
- Bonjour, papa. Et tu sais quoi, j'ai mangé le dîner chaud avec Sandy. J'ai mangé de la saucisse avec de la purée, des pommes de terre... et des carottes. - Vraiment ? - Oui, et j'ai mangé un yaourt. A la pêche puis au chocolat, dis ! - Mais c'est super, Lou ! - J'ai fait le grand garçon... Et elle est où, maman ? - A la maison, viens ! Sur le pas de la porte : - Et tu voudras bien faire "euh" en faisant les pays. J'imite sur le champs ce que je voudrais précisément entendre : - Alors tu feras : "Euuuuh, le Sénégal, euuuuh le Portugal, l'Ingouchie qu'on oublie tout le temps, euuuuh... - Dis-moi, plutôt que tu as envie que je fasse des "euh" ! - Tu veux bien faire "euh" ? - Ben non, Lou, j'ai pas envie.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 12:28 :: Au jour, le jour
:: #526
::
22 commentaires
|
|
lundi 21 février 2005 |
373. Chronique du temps qui passe (25) |
Papa, le retour.
L'accompagnateur du bus de l'école me conduit à la porte de la maison et sonne. La porte s'ouvre. - Coucou, mon Loulou. - Mon papaaaa ! Je suis content que tu es là. J'me précipite dans ses bras. On se fait de gros bisous et de gros câlins. - Tu vois, j'ai fini le tournage du film, maintenant je serai plus souvent là, même si j'ai encore beaucoup de travail, parce que le film, il n'est pas encore fini. Ça m'a l'air bien compliqué son travail. Mais comme il n'insiste pas, j'fais celui qui a compris. - Et toi, Lou, comment ça va ? - Bien ! - Tu t'es bien amusé à l'école ? - Oui. Il ôte alors mon bonnet et mon écharpe, et défait les boutons de mon manteau. - Vas-y, enlève-le. Ce que je. - Tiens, prends la lichette et accroche-le au porte manteau. J'cherche un peu, trouve la maudite lichette, y passe mes deux pouces comme il me l'a appris , et tends le manteau vers le mur. - De l'autre côté, enclume ! Tu sais bien que c'est sur l'autre mur. Je me retourne, cherche un peu, trouve le montant de bois, tâtonne encore un peu puis glisse la lichette autour du plot de bois. - Super, mon garçon.
Direction le living où j'croise maman ("ma maman que j'aime !", câlins et tutti quanti), puis me dirige vers le salon où j'me vautre comme d'hab. dans un des deux canapés. J'entends papa bosser dans la cuisine avec de la vaisselle puis revenir. - Tu viens près de moi, mon papa ? - Oui, mon Chouchounet que j'aime.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 13:53 :: Au jour, le jour
:: #422
::
4 commentaires
|
|
jeudi 9 décembre 2004 |
342. Fort Boyard (première épreuve) |
Le sablier indique : 17h00. Epreuve d'habilité. Retour de l'école. Comme à chaque fois depuis un mois ou deux, Papa me demande d'enlever mon bonnet, puis mon manteau, et enfin de l'accrocher à sa place. - Bien, vas-y, Lou. Mets le sur le nouveau porte manteau. Ben oui, le cochon, après concertation avec l'école, a installé un nouveau portemanteau spécial-rien-que-pour-moi dans le couloir, pask'y parait que je dois être capable de le faire tout seul avant la fin de l'année scolaire. Même que quand il l'a installé la semaine dernière, il a utilisé la foreuse. Même qu'il m'a fait sentir une mèche qui tourne, et nec plus ultra, il me l'a fait actionner avec lui. J'aime bien le bruit des foreuses (à défaut de tondeuses, hein !) Faut dire aussi qu'avant cela, c'était particulièrement compliqué pask'y avait le vélo d'Eva dans le chemin de l'autre porte manteau. Bref.
Je cherche la maudite lichette pendant quinze bonnes secondes, la trouve, y glisse un pouce, et me dirige droit vers le mur (c'est fastoche, le couloir est étroit). Pas évident de sentir un mur quand une main est occupée avec le pouce et que l'autre tient le col du manteau. ... Un coup trop haut, je descends. Ha, il est là. O.K. ... Y'a trois plots. J'vise celui du centre mais mon pouce est dans le chemin, puis c'est la lichette qui, serrée contre mon doigt, ne glisse pas autour du petit bout de bois. - Essaye encore, Lou. J'voudrais l'y voir (enfin, c'est une manière de parler paske justement, je sais pas comment il fait, lui !) Je rame. Décidemment la lichette serre trop mon pouce. - Loulou, ça peut pas aller comme cela... Tu dois utiliser tes deux pouces pour écarter la lichette et la glisser autour du crochet. ... Qui n'en est pas un ! Y m'énerve. - Veux plus. - Courage Lou, je vais t'aider. Il prend mes mains, me guide, glisse un pouce et puis l'autre. - Tu vois, comme cela, tu peux en même temps écarter la lichette et sentir le bout de bois. Ce que nous faisons... les doigts dans le nez, sauf qu'y sont occupés à autre chose.
Après les félicitations du jury, papa m'amène au salon. (voir bientôt "Deuxième épreuve : le Père Fouras" ) |
Par Bèrlebus,
à 19:20 :: Au jour, le jour
:: #383
::
4 commentaires
|
|
|