Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
Pendant le séjour à la mer, papa et maman m'ont préparé à une idée farfelue : on allait monter dans un énooorme bateau (ma réponse : "Noooon !" – rapport au bateau gonflable dans la mer (cfr post 268)), pour la traverser, aller de l'autre côté et passer une journée en Angleterre (ça : "Ouiiii !", car ça fait des années qu'ils me bassinaient en me disant que de l'autre côté de la mer, y'a l'Angleterre).
Un matin donc, on est parti avec la voiture de papa direction Calais en France. Là on est monté dans un bus qui nous a conduit au pied d'un machin que je sentais énorme et qui faisait "doug-doug-doug-doug-doug" : le bateau. Ch'sais pas ce qu'avaient mangé mes parents, mais ils arrêtaient pas de m'expliquer tout : la taille du bateau (pour moi c'était comme une grande maison, excepté le bruit du moteur et les vibrations que cela entraînait partout). Dur dur de les suivre, d'imaginer que tous mes déplacements à pied dans ce truc (que ce soit sur les ponts, les coursives, les escaliers ou le restaurant) correspondaient à la taille d'un bateau (pour moi, un bateau, c'est une minuscule esquiffe molle). Pour être tout à fait sincère aussi : j'm'en foutais complètement à condition qu'on aille en Angleterre et que je sois pas mouillé par la mer. Le plus gai dans cette aventure ? les vibrations ! Au restaurant,