Résultats de votre recherche de Patrick.
mercredi 5 août 2009 |
672. Les vacances du papa mouton au groupe |
Les vacances, un terrain d’expériences, de nouveautés, d’émotions fortes parfois****, mais surtout de grands moments de liberté durant lesquels mes vieux me permettent de voyager dans mon monde sans queue ni tête.
Ainsi, ai-je eu le plaisir de mettre à toutes les sauces “le papa mouton”, que j’ai décidé de baptiser “le papa mouton au groupe”, en référence au “groupe de jour” de l’école (encadrement parascolaire). Je l’ai emmené dans mes bagages avec tous les personnages de mon école, pendant que mes vieux chargeaient dans la voiture les indispensables : hamac, synthétiseur, bâteau gonflable, la petite couette toute douce, le nounours musique, le frigobox contenant le pain-de-mie-des-vacances (je déteste la baguette française), le fromage de chèvre et mes médicaments indispensables : la thyroxine du matin, la mélatonine du soir, “le petit tuyau”* et “la petite piqûre”**.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 12:42 :: Au jour, le jour
:: #766
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mardi 19 août 2008 |
633. Guerres et paix |
Comment résumer deux mois d’été, tout en contraste. Guerres et paix, rires et larmes…
Comme lors de chaque vacances, mes vieux ont décidé de s’attaquer à un objectif précis, en l’occurrence cette fois : m’aider à arrêter mes tocs, qui sont devenus de plus en plus envahissants et qui viennent se rajouter à mes gestes de réassurance quasi permanents, exceptés les moments où je joue de la musique –et pour cause, mes mains sont alors occupées par le clavier -. Ainsi, ce combat, le plus souvent amical mais parfois conflictuel, rythma nos vacances, tout comme une météo très capricieuse, entre soleil et pluie. Il faut dire que depuis quelques mois et à la moindre occasion, ces petits gestes qui, selon leurs dires, sont « sales », se sont multipliés de manière exponentielle. Je mets ainsi régulièrement mes pieds chaussés en bouche, ou je pose mon visage contre le sol comme un sioux écoutant les rails vibrer à l’approche du cheval de fer, voire parfois j’embrasse la terre comme ferait le pape à chacune de ses descentes d’avion. Je frotte aussi ma bouche contre toutes les poignées de portes que je franchis ou j’embrasse la lunette des toilettes après y avoir fait mes besoins ; sans parler de mes tee-shirts que je mets en bouche et tous ces petits rituels qu’il me faut absolument accomplir et qui s’éternisent de plus en plus, comme par exemple avant de venir à table pour le repas…lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 16:11 :: Au jour, le jour
:: #724
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mardi 13 mai 2008 |
624. Mes petits bonheurs de la vie : la criée de Youh ! |
Vendredi, fin d'après-midi, papa me propose d'aller écouter la crieuse publique du quartier. Je ne suis pas emballé. - Tu vas voir, Chounet, ça va être amusant. La crieuse, c'est Anne-Noelle que tu connais bien. Elle va lire tous des messages que des gens du quartier adressent aux autres. Si tu veux, tu peux aussi lui demander de lire un message que tu ferais. Je "tilte" instantanément : - Je pourrais lui demander que tu fasses "youh" comme dans les montagnes russes ? - Ben oui, pourquoi pas ! Me voilà soudain excité.
Arrivé au coin de la rue où tout le monde se réunit, nous allons trouver Anne-Noelle et lui faisons part du message à annoncer. Je remets une couche supplémentaire à la demande : - Oui, et alors, Papa fera d'abord "Youuuuh" comme au ski et puis "Patriiiick"* comme un malade ! Après négociation, nous convenons qu'une première annonce sera faite en début de lecture, pour que papa fasse "youh" et une à la fin, pour qu'il hurle cette fois "Patrick".lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:20 :: Au jour, le jour
:: #713
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vendredi 16 juin 2006 |
508. A papa, de dire… |
- A papa, de dire : « Tu ne dois pas avoir peur ! » - A maman, de dire : « Tu ne vas pas aller chez Marie-Anne. C’est une blague ! » - A Eva, de dire : « Tout va bien, mon Chouchounet que j’aime »
Cinquante, cent fois par jours…
Parfois, ils acceptent mes requêtes, parfois non. Commence alors le jeu du chat et de la souris : - J’ai bien entendu, Lou. - Quoi ? - Ce que tu as dit. - Qu’est ce que j’ai dit ? - Qu’est ce que tu as dit ? - Que je ne dois pas avoir peur, parce que je suis un grand garçon et que je ne vais pas aller chez Marie-Anne. - Exactement ! - A papa, de dire : « Tu es un grand garçon ». - Je ne suis pas un « répéteur », Lou ! - Pourquoi ? - Parce que je suis un être humain qui réfléchit. Je ne suis pas une machine. - Alors, à papa, de dire : « tout va bien, tu n’iras plus chez Marie-Anne. - C’est vrai… Mais si on parlait d’autre chose, Chounet. Il ne faut plus penser à cela. J’veux bien, moi, mais je ne parviens pas à le sortir de ma tête. Comme un disque griffé qui butte au même endroit. Et puis j’aime tant cette forme de communication contrôlée, rassurante.
Quand je rencontre quelqu’un, je le jauge immédiatement, d’entrée de jeu : - A Patrick, de dire : « Madina, va dans le bus ! » Et mes vieux de me corriger quand ils sont à mes côtés : - Loulou, dis d’abord bonjour à Patrick. A la va-vite : - Bonjour, Patrick. A Patrick de dire : « Madina va dans le bus ». - Lou, Patrick ne connaît pas Madina ! Tu dois lui expliquer qui c’est.
Ils sont fatigants, mes vieux. |
Par Bèrlebus,
à 10:29 :: Au jour, le jour
:: #587
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lundi 20 juin 2005 |
424. Deep'n bad trip |
Chui dans le bain. Dimanche soir. J'cause avec maman, de tout et de rien. Chui gai, éveillé même. Soudain, sans aucune raison apparente, je fonds en larmes. Des grosses, de celles qui vous font parler avec la bouche si grande ouverte que les mots en deviennent incompréhensibles. Maman : - Mais qu'est ce qui se passe, Loulou ? Chui incapable de parler, emporté par le chagrin. - Tu t'es fait mal, Chouchounet ? J'parviens à balbutier une phrase : - Je... me... suis... saisi. Entretemps, papa a bondi de son bureau et me caresse la tête. Eva à son tour a monté quatre à quatre les escaliers et nous a rejoint. Entrecoupé de gros sanglots, je tente de leur expliquer : - Je me suis saisi. ... C'est le Chien Courage qui m'a saisi. - Tu as imaginé dans ta tête que le Chien Courage t'as saisi ? - Oui. Ma tristesse redouble. J'ai peur que cela recommence. - Je... veux... plus... que... le petit Chien Courage... m... m... me saisisse.. Chui une frêle esquif, perdue dans l'immensité de la baignoire et le flot tumultueux de mes peurs. Tour à tour, chacun déploie l'artillerie lourde pour m'arraisonner à la terre ferme. Le grand armada de ces phrases clés qui calment mes tempêtes.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 11:24 :: Au jour, le jour
:: #479
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mercredi 19 janvier 2005 |
360. J'aime bien ce bruit là. |
Dans le bain, j'me mets à causer comme d'hab. avec papa qui est dans son bureau. A ma grande surprise, il me rejoint et s'installe à côté de la baignoire. Pendant qu'on cause, j'entends une jolie mélodie électronique, puis des drôles de petits bruits. - Papa ? - Oui, mon Loulou... - J'aime bien quand tu prends des photos. - Ah bon... - J'aime bien le bruits que ça fait ! ... Et lui de m'en faire tout plein. Pendant ce temps, je joue avec le gobelet et on cause tous les deux. – photo – De tout et de rien. – photo - Du fait que j'n'ai plus les oreilles qui sifflent. – photo - De "Patrick qui a ses piles usées" (une variante). – photo – De grandes déclarations d'amour ("Mon papa que j'aime"). – photo-
Bref, j'aime bien les appareils photos numériques, moi, pask'au moins, même si ch'sais même pas ce que c'est une "photo" paske je ne peux pas les voir, j'ai au moins le son ! (Note du papa rédacteur : Cela va me permettre de faire une nouvelle galerie photo, bientôt en ligne...)

photo:
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Par Bèrlebus,
à 21:04 :: Au jour, le jour
:: #406
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mardi 4 janvier 2005 |
353. Geert et les piles usées |
(...ou du plaisir des mots interdits)
Chai plus quand ça a commencé. Y'a un mois environ, lors d'un petit déjeuner du dimanche matin en tête à tête avec papa. Comme j'aime bien manger pendant qu'on m'invente une histoire avec les ingrédients de ma planète (ou des références que je connais), le sujet tourne toujours autour de Monsieur René, du Petit Chien Courage
, des Papous, de mon voisin Geert, Patrick etc.
Ainsi donc, dans le cas présent, papa imagina l'histoire suivante : Monsieur René, Geert et le Petit Chien Courage sont en balade en forêt (pour du semblant, hein !). Mais voilà, il sont perdus. Monsieur René : "Alors, f'est par où qu'il faut aller ? Au fecours, on a perdu notre femin."
Le problème, voyez-vous, c'est que Geert a trop marché et ses piles sont usées comme parfois mon éléphant-qui-répète-tout-ce-que-je-dis . A ma grande surprise, papa se met donc à imiter le dit éléphant (NDL : sa voix ressemble alors assez fort à celle de E.T., l'extraterrestre quand il dit : "E.T. phone home") : - gnnn... gnnnn... gnnn... Geert, piles usées, piles usées, pi... pi... pi... L'idée me fait tellement rire que le morceau de tartine que j'ai en bouche ressort illico.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 14:01 :: Au jour, le jour
:: #397
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samedi 1 janvier 2005 |
351. No future |
"Bonne année" ? "Demain" ? Moi je vis au présent. Ici et maintenant. J'ai bien des souvenirs de mon passé qui s'accumulent petit à petit. Il y a donc un "avant". Certes. Mais un après...C'est quoi le futur ? J'ai extrêmement peu de repères pour constater que le temps passe. Je ne vois pas les saisons, le jour et la nuit, ou un visage vieillissant. Les autres, ce sont avant tout des voix (que j'asservirais bien selon mes désirs, mais ça ne marche pas des masses). Il y a les voix d'enfants et d'adultes, d'hommes et de femmes, mais dont je ne peux percevoir l'empreinte lente du temps, hormis à l'adolescence. Les voix...
Rhaaa, la voix, la gorge ! Cette foutue grippe. La soirée de réveillon a viré immédiatement en cauchemar. A peine arrivé chez des amis, ma gorge a commencé à me faire mal. Lorsqu'une douleur devient permanente, quelle qu'elle soit, ça me fout les boules, que dis-je, la panique. Je veux qu'elle parte, tout de suite. J'ai trop peur qu'elle s'installe dans mon présent à jamais.
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Par Bèrlebus,
à 18:32 :: Au jour, le jour
:: #395
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mardi 30 novembre 2004 |
336. Lou la malice (11) |
(Une petite tranche de "verbalisme")
Chui à table et mange mon petit déjeuner. Ne me demandez pas pourquoi, mais j'lâche à la cantonade : "Petit Chien Courage . patrick . be" (prononcer les "points") Ben ouais : internet pour moi, ça veut rien dire, mais à force d'entendre ça à la radio, j'trouve que ça fait du plus bel effet.
Cfr. Petit Chien Courage et Patrick |
Par Bèrlebus,
à 12:24 :: Lou la malice
:: #376
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jeudi 11 novembre 2004 |
326. Petit déjeuner avec les papous |
11 Novembre. Un jeudi de congé. Sept heures trente. Papa se lève pour moi. Chouette, un papa rien que pour moi ! On prend le petit déj. à deux. Comme le veut maintenant le tradition (depuis que l'écoute de cassettes audio est bannie de mes repas), j'lui demande de me raconter une histoire de Papous. Le topo qui me branche pour le moment, c'est que les papous viennent voir Patrick pour aller au jeu de nuit d'Halloween. Voilà en gros la structure de l'histoire. Papa hésite. Il voudrait en inventer une nouvelle. Je rechigne. Finalement je marque mon accord sur quelques modifs au scénario.
Il commence. - Non, pas prendre l'avion, papa... - Lou, laisse-moi raconter l'histoire... Un peu de patience. - Et alors les papous arrivent devant la maison de Patrick... - Non, ils prennent l'avion et puis seulement, il arrivent à la maison de Patrick. - Et ils sonnent...lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 14:50 :: Au jour, le jour
:: #364
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jeudi 4 novembre 2004 |
323. Etre maître du temps ! |
5 jours de folies. 5 jours de joies et de pleurs.
J'vous plante le décor : La maison de famille des Ardennes. Pleins d'amis de papa et maman que j'aime. Plein d'enfants qui ne m'intéressent absolument pas, comme d'hab.
- Olivier ! Dis, Olivier, tu veux bien me pousser dans la brouette ? - OK, Lou. Mais après une heure, un pneu crève. - C'est pas grave, hein. Papa va réparer la brouette ! Mais il n'a pas le matériel et les magasins sont fermés. - Le magasin, il est pas fermé ! - Si mon Loulou, on est dimanche et le dimanche, les magasins sont fermés. - Je veux pas !
Lundi. - C'est quand qu'il vient, Patrick ? - Ce soir, mon Chouchounet. - Mais on est le soir !lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 14:45 :: Au jour, le jour
:: #360
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lundi 11 octobre 2004 |
313. Mon ami Serge |
Les zamis de papa et maman, sont mes zamis ! Et en particulier les mecs, pask'en général, y sont plus ludiques. En fait, mis à part mes petits camarades de classes, mais que je ne rencontre qu'à l'école, mes potes à moi, ne sont pas des enfants de mon âge, mais eux : Jean-Luc, Olivier, Geert, Michel, Frédéric, Patrick, Rino, Serge etc...
Imaginez donc ma bouille lorsque maman m'a annoncé qu'on passerait le week-end dans la maison des Ardennes avec Nane et Serge, des amis parisiens.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 20:12 :: Au jour, le jour
:: #349
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