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mardi 28 novembre 2006 |
542. Conscience (3) |
A force d’entendre papa faire sa voix de Bèrlebus dans la radio ou la télévision – ça me kiffe à mort - , j’en suis venu à faire la demande en bonne et due forme : - Est-ce que je peux écouter le nouveau film que tu as fait sur moi ? - Mais bien sûr, mon Chounet, je te l’ai gravé sur CD. Me voilà donc reparti à la redécouverte de mon passé, un an après avoir écouté en boucle la première version pendant deux mois, non stop. J’y découvre de nouvelles scènes, de nouveaux moments, ma voix qui change au fil des ans… mais aussi celle de papa que je trouve franchement plus chaude que dans la version précédente : une vraie voix de Bèrlebus.
Le soir, au moment du dîner, j’apostrophe papa : - Papa, tu seras mort quand ? - Oh tu sais, tu as encore bien le temps… - J’ai pas envie que tu sois mort. Je ne lui laisse pas le temps de répondre et embraye : - Mais tu sais, si tu es mort, je pourrai toujours écouter ta voix de Bèrlebus dans le film que tu as fait sur moi. - Exactement, Chouchounet. Je serai toujours à tes côtés. |
Par Bèrlebus,
à 18:36 :: Au jour, le jour
:: #624
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jeudi 23 novembre 2006 |
541. Chronique du temps qui passe 41 |
Cela fait bien dix minutes qu’on cause, papa et moi dans le fauteuil. Cool, relax. Je lui relate comme d’hab. des bribes de ma journée, au gré de mes envies, lorsque, me câlinant, il s’étonne : - Mais Loulou, tu as ton pantalon mouillé ! Silence. - Qu’est ce qu’il s’est passé ? C’est la pluie ? - Oui. - Tu t’es assis en attendant le bus ? - Oui, sur les marches… - On va changer tout ça. Ça ne doit pas être agréable. Tu dois nous le dire, mon Chounet… Nous, on ne peut pas le savoir. Maman nous rejoint. - Je vais chercher un autre pantalon et un caleçon dans ta chambre. Je l’entends monter les escaliers et balance : - Maman va travailler dans son bureau. Le père : - Qu’est ce que tu radotes ? Motus. - Qu’est-ce que tu as dit comme bêtise ? Un sourire en coin : - Je veux que maman aille travailler dans son bureau. - Pourquoi dis-tu que maman va travailler dans son bureau alors qu’elle va te chercher des vêtements secs ? Un temps.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:03 :: Au jour, le jour
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lundi 20 novembre 2006 |
540. Rien que pour moi |
…Enfin presque, parce qu'il y a Eva, aussi ! Pour la première fois depuis des mois, j’ai eu mon papa rien que pour moi.
Un dimanche comme je les aime, du sacro saint petit déjeuner du dimanche à deux au moment des câlins du coucher. Avec plein de Bèrlebus dans la voix de papa, avec plein de causettes, de jeux, de concerts sur mon synthé et de fous rires aussi, quand il se met à faire des sons pas possible avec sa voix parce que Bèrlebus déraille et se met à faire n’importe quoi comme s’il était déréglé.
La vie est belle.
NDLA : Une importante « Lettre à Lou »a été postée : 54. La raison d’être |
Par Bèrlebus,
à 13:00 :: Au jour, le jour
:: #622
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vendredi 17 novembre 2006 |
539. Papa dans la radio |
C’est trop ! Voilà que papa, il parle régulièrement de moi dans la radio. Pour peu, il a un peu une voix de Bèrlebus. Ce qu’il raconte ? Des trucs bizarres : une fondation, des termes techniques et tout ça… Je pige pas grand chose mais qu’importe, je trouve ça trop comique.
Seul petit bémol : j’aimerais bien le récupérer, mon papa. Il m’a promis d’être plus avec moi la semaine prochaine. |
Par Bèrlebus,
à 11:05 :: Au jour, le jour
:: #621
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lundi 13 novembre 2006 |
538. Dans mon nid avec Bèrlebus |
Rien de tel que de me blottir dans un nid pour y écouter la voix de Bèrlebus-Darmont. Ben oui, comme je suis obligé de lever le pied avec mon « trip de Muse », j’ai redécouvert le C.D. de Gérard Darmon. Il a une belle voix de Bèrlebus.
Photo (légende : Lou, assis à terre, coincé entre le canapé et l’imposant haut-parleur, la tête collée contre l’enceinte).
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Par Bèrlebus,
à 08:23 :: Sans parole
:: #620
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jeudi 9 novembre 2006 |
537. Merci les amis |
Ce matin, papa m’a conduit à l’école. Cela faisait longtemps !
Au coup de sonnette, on nous annonce que Monsieur Guy est en retard, coincé dans les embouteillages. Et hop, immédiatement démarre mon trip de l’impatience ! Ah, cette désagréable impression de ne plus contrôler le temps… - Va chercher Monsieur Guy dans les embouteillages ! - Cooool Lou, tout va bien. Papa me rassure et sort son armada d’arguments apaisants, mais avec un succès mitigé.
Se passe alors quelque chose de nouveau et unique. V’là que Romain et Dylan, deux potes de classe, se mettent de part et d’autre de moi et, de concert, me font un câlin sur chacune des joues en me disant : - Tout va bien, Chouchounet. Tu ne dois pas avoir peur. Papa éclate de rire. Je m’en retrouve interloqué et en oublie mon mauvais trip. - T’as vu Lou comme tes copains sont gentils ! Dylan rajoute de sa petit voix : - C’est comme dans le film. Papa les remercie alors et les complimente. Ça vire en grands rires et en câlins généralisés quand arrive Monsieur Guy, finalement pas si en retard que cela.
La tendresse ? Il n’y a que ça de vrai ! |
Par Bèrlebus,
à 18:46 :: Au jour, le jour
:: #619
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lundi 6 novembre 2006 |
536. Chronique du temps qui passe 40 |
Papa revient d’avoir promené le chien en forêt. De mon côté, je viens de rentrer de l’école et prends mon goûter à table avec maman. - Papa ! - J’arrive, Lou. Un instant.
L’instant. Il s’accroupit à côté de ma chaise. - Qu’est ce qu’il y a, mon Bonhomme ? - J’ai été au spectacle voir… le, le… euh… « Le jardin de Semanaris » - Ah, bon, tu as été au spectacle ? - Oui. - Et tu as aimé ? - Le « pays de Bruitance ». Je sens le vieux de plus en plus curieux. - Ha, bon ! Et qu’est-ce que ça racontait ? - Il y avait « Franciscar »… - C’est qui ou quoi « Franciscar » ? Quelqu’un ? Un lieu ? - Oui ! - Un lieu, donc ? - Et j’ai eu un peu peur... - Et pourquoi ?lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 18:01 :: Au jour, le jour
:: #618
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vendredi 3 novembre 2006 |
535. Le grand vide de la nuit |
Au moment du coucher.
- Maman, tu sais pourquoi, quand je m’endors, j’ai l’impression que le lit bouge ? Et alors, je me saisis ! C’est comme si j’allais tomber dans un trou ! - C’est normal, ‘Chounet, c’est parce que tous les muscles se relâchent quand on s’endort et alors, on a l’impression de tomber ! Dit comme tel, l’explication me satisfait. Ça m’amuse, même. |
Par Bèrlebus,
à 18:10 :: Lou la malice
:: #617
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