Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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MISE EN GARDE


...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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mercredi 31 mars 2004

207. Quand je me déplace tout seul

Le bureau selon vousDe plus en plus souvent, je me déplace tout seul. Bon, O.K., je sais, Marie-Anne et mes parents doivent souvent insister.
Mais bon, ça m’arrive.

Hier, alors que papa était occupé à poster l’histoire toute fraîche du poisson « impertinente » sur internet, j’ai exprimé l’envie de le rejoindre au sortir du bain.

Atteindre son bureau dans la pièce voisine, c’est le parcours du combattant :
- une fois entré dans la pièce, faut avancer, contourner l’échelle qui mène au lit de maman et papa (virage 90° gauche),
- re-contourner le bureau sans me prendre les pieds dans les câbles ni les appareils dans la figure (l’imprimante) (à nouveau 90° gauche puis tout de suite 90° droite)
- Et re-virage à 90 degrés droite …pour enfin être dans ses bras.

Et bien, figurez-vous que j’fais ce trajet tout seul et de mémoire, s’iou-plaît ! J’ai de moins en moins besoin de toucher les obstacle, même qu’hier, j’lai fait sans rien toucher.

L’espace du bureau de papa, n’est que ce chemin que je connais. Papa m’a bien fait toucher le toit pour me faire comprendre qu’après c’est le ciel, mais sinon, je ne connais rien de cette pièce puisque je ne l’ai jamais explorée. C’est un peu comme la seconde photo ci-dessous selon ma perception. Mais soit.

Toujours est-il qu’hier, il m’a expliqué qu’il en avait marre de travailler et qu’il prenait cinq minutes pour raconter l’histoire du bain à tous ceux qui lisent mes aventures sur internet.
J’lai donc accompagné, à califourchon pendant que je l’entendais dactylographier le texte et « mettre en ligne » (P.S. : chai pas c’que ça veut dire, mais j’sais que c’est du travail).
On était bien tous les deux.

Quand il a eu fini, maman nous a appelé pour le repas.
Evidemment, imaginez un peu, moi j’étais pas d’accord, puis j’voulais encore entendre la soufflerie de l’ordinateur.
Papa a du beaucoup insister, m’amener jusqu’au escalier pour descendre, mais là j’ai refusé de l’accompagner. Il m’a alors dit qu’il descendait et que j’avais qu’à le rejoindre (je descend et monte souvent les escaliers tout seul, c’est fastoche pour moi (cfr. articles 111 et 112)
.

Quand il était en bas, j’lai appelé : « Dis papa, j’vais dans ton bureau, hein ! … A tout de suite mon papa ! »

Au bout de cinq minutes (sans doute qu’ils s’inquiétaient), maman est monté voir.
Et bien j’avais refermé la porte et m’était à nouveau rendu tout seul jusqu’au bureau de papa où j’attendais…

photo:
trajt
Par Bèrlebus, à 18:52 :: Un monde à moi :: #237 :: aucun commentaire
 

mardi 30 mars 2004

206. Lou, la malice ( l'humour de Lou -3-)

Dans le bain, j'cause à papa qui travaille dans la pièce à côté : "Elle est où maman ?"
Papa: "Elle a été chercher Eva à L’Aïkido"
Puis j'cause tout seul comme d’hab.
Moi : "Je trouve que tu es impertinente !"
Papa : « …???… Qui est impertinente ? »
Moi : « Le poisson parce qu’il fait un renvoi ! »
(il s’agit d’un jouet dans mon bain)

Pour la petite histoire, hier, tout le monde était de mauvaise humeur et fatigué. Pendant que je mangeais mon repas, Eva ne voulait pas faire ses devoirs. Elle parla donc …avec impertinence à maman, ce qu’elle ne manqua pas de le lui faire remarquer.
Par Bèrlebus, à 18:36 :: Lou la malice :: #234 :: aucun commentaire
 

dimanche 28 mars 2004

205. Un dimanche sans maman.

Eva et Lou à la plaine de jeux.Pour les lecteurs habitués, vous savez que le samedi est le jour de repos pour papa (c’est maman qui se lève pour moi), et le dimanche, c’est l’inverse.

Bref, samedi, pendant que papa travaillait dans son bureau, maman et Eva m’ont emmené à la piscine (kesk’j’étais impatient (cfr. l’article précédent), puis à la plaine de jeu. Ça faisait longtemps qu’j’avais plus fait du toboggan et de la balançoire ! Vive le printemps.

Dimanche donc, non seulement papa s’est levé pour moi, mais en plus, on a passé toute la journée à trois : lui, Eva et moi, paske maman était « en formation pour son travail». Chai pas s’que ça veut dire, mais j’sais très bien le dire !

Un dimanche presque comme d’hab. donc : petit dej., jouer à la guitare, puis le marché avec papa. Le problème, je l’savais dans ma p’tite tête, ça allait être le repas avec papa…

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Par Bèrlebus, à 18:03 :: Au jour, le jour :: #233 :: aucun commentaire
 

vendredi 26 mars 2004

204. Chronique du temps qui passe (15)

Papa revient à la maison après avoir été promener le chien et arrive pile en même temps que moi, de retour de l’école.
Chui pas de bonne composition. Naze crevé.
J’pensais qu’on était vendredi et que donc demain, j’irais à la piscine avec maman comme tous les samedis. Hélas, on est jeudi.
Quand maman, en voiture, m’a dit que le lendemain j’irais encore à l’école puis le surlendemain à la piscine j’ai commencé à hurler :« L’écôôôle, l’écôôôle ! » …Non stop.
Pas moyen de me raisonner.

Quand papa ouvre la portière de la voiture, j’entends Eva qui dit : « j’en ai marre de ce Loulou qui crie tout le temps ! »
Papa me propose de me prendre dans ses bras (ô miracle pask’avec ses épaules en convalescence, y ne le fait plus depuis des mois).
Réaction ? Niët de chez niët ! J’fais comme si j’avais rien entendu.

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Par Bèrlebus, à 17:44 :: Au jour, le jour :: #232 :: un commentaire
 

jeudi 25 mars 2004

203. Dur, dur…

Lou tristePapa a beaucoup de travail en ce moment.
J’peux même plus lui parler à travers le mur quand chui dans mon bain.

Et puis, et puis, y’a hier où quand je rentre de l’école à la maison, il n’y est pas. J’ai plus l’habitude.
Lorsqu’il revient à six heures et demi du soir, chui en pleine crise dans le bain : j’veux papa et tout de suite.
Il me rejoint, j’me calme un moment, mais à l’annonce de son nouveau départ – il doit aller promener le chien- je recrise à fond !

Pour moi, quand quelqu’un est parti, il "n’existe plus" dans mon petit univers. Dur, dur pour moi de comprendre qu’il y a un ailleurs autre que le mien, où les autres vivent leur vie.
Mes parents y font pourtant attention, pask’y z’ont détecté cette légitime difficulté pour moi : du coup ils me préviennent toujours quand ils s’en vont. Mais hier, papa ne l’avait pas fait.

Et dire qu’il paraît qu’il va de plus en plus s’absenter dans les semaines à venir.
Par Bèrlebus, à 17:37 :: Au jour, le jour :: #231 :: aucun commentaire
 

mercredi 24 mars 2004

202. Et quand je dors pas…

Tableau Fisher Price dans mon litJe dors pas !
Outre le fait que je commence en général à faire la foire dans mon lit à partir de cinq heures et demi / six heures le matin (cfr post 12 et aussi post 89), il arrive que le soir, quand on me met au lit vers sept heures et demi, je fasse la nouba pendant une heure ou deux.

Il suffit que j’aie fait une sieste ou que je sois tout excité pour que j’m‘amuse comme un petit fou dans le lit.
Le meilleur moyen pour chahuter (outre les histoires que je m’invente avec mes personnages favoris) c’est de shooter dans le tableau créatif Fisher-Price (cfr. Art 118).

L’autre soir, je m’amusais donc, appelant régulièrement Maman ou Papa via le Babyphone pour avoir de l’eau (un bon moyen de retarder l’échéance du dodo).
Au bout d’un temps, ils m’ont dit que cela suffisait et que je devais dormir.
Seulement voilà, j’ai continué à jouer, shootant de plus belle sur le tableau de jeux jusqu’à ce que je les appelle :« Maman ? »
Maman (depuis la cage d’escalier) : « Maintenant ça suffit, Lou. Tu dois faire dodo ! »
Moi : « Maman ? »
Maman (plus autoritaire): « Dodo, Loulou ! »
Moi (calmement) : « Mais j’ai un petit problème ! »
Maman : « C’est quoi ton problème ? »
Moi : « Je peux pas dormir… »

Maman décide alors de monter pour me gronder… et me découvre assis dans mon lit avec le tableau créatif sur les genoux. J’avais tellement shooté dedans qu’il avais fini par se détacher !
Du coup, on a bien ri, maman et moi.
Elle l’a refixé au lit et m’a recouché.

…Et je me suis enfin endormi.
Par Bèrlebus, à 17:36 :: Au jour, le jour :: #230 :: aucun commentaire
 

mardi 23 mars 2004

201. Quand je dors… je dors !

Le réveil de LouFigurez-vous que quand je vais me coucher, je m’endors parfois presque instantanément.

L’autre jour, alors que je dormais profondément depuis une heure, le réveil qui me sert à « personnaliser » ma chambre avec le bruit de ses aiguilles caractéristique s’est mis à sonner : « bip, bip, bip, bip…. »
Papa et maman qui ne dormaient pas encore (ils me l’ont raconté après), se sont demandé d’où venait ce bruit si présent , leur réveil n’émettant aucune sonnerie.
Mystère donc jusqu’à ce que papa descende de leur mezzanine et constate que la sonnerie provenait… du babyphone.
Il est descendu quatre à quatre jusqu’à ma chambre pour l’éteindre, persuadé que je devais avoir été réveillé… Et bien que nenni ! Je dormais profondément malgré le fait que la sonnerie retentissait depuis au moins deux minutes.

Comme quoi, malgré que l’ouïe soit mon « détecteur » principal en l’absence de la vue, quand je le débranche, je le débranche !

Pour la petite histoire, Maman et Papa sont convaincus que c’est lors du nettoyage de ma chambre que la femme de ménage a dû déplacer le réveil en enclenchant l’alarme sans s’en apercevoir.
(à suivre)
Par Bèrlebus, à 17:28 :: Au jour, le jour :: #229 :: aucun commentaire
 

dimanche 21 mars 2004

200. Chronique du temps qui passe (14)

Lou à tableVendredi soir, une amie de ma soeur Eva vient dormir à la maison. Je la connais bien et l'aime bien pak'elle est très sympa avec moi. Et puis c'est comique, elle a le même nom que ma grande soeur.

Au moment de monter au lit (je suis à ce moment à mi-chemin dans les escaliers avec maman), je l'entends se mettre à pleurer. Mon adorable Eva la console.
Interpellé, je m'arrête net pour écouter leurs propos. Ceux-ci me captivent. Elle explique à ma soeur que ce matin elle a renversé son verre de grenadine dans son cartable et qu'elle s'est fait gronder.
Maman m'observe (il paraît que mon visage exprime un mélange de tristesse et de curiosité) : mes yeux sont grands ouvert et un sourire mélancolique se marque aux commissures de mes lèvres.
"Ça va mon Loulou ?"
Moi : "…(le nom de l’amie d’Eva), elle pleure..".
Maman : "Ben oui, ça arrive, mais c'est pas bien grave, Eva la console".
Et effectivement, son chagrin passe comme il était venu.
Maman me rappelle qu'elle m'attend pour aller dire bonsoir à papa qui travaille encore dans son bureau.

Tout le long du trajet,

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Par Bèrlebus, à 17:26 :: Au jour, le jour :: #228 :: aucun commentaire
 

vendredi 19 mars 2004

199. En voiture avec papa.

Lou conduit une voitureComme papa est débordé de travail en ce moment, je le vois pas souvent. Heureusement, il nous conduit souvent (Eva et moi) à l'école et vient nous rechercher.

C'est à chaque fois l'occasion pour moi de m'amuser avec lui : que ce soit en chantant à tue-tête les musiques qu'on entend à la radio et sur lesquelles on improvise des voix et des textes, ou que ce soit en récitant les pays et les habitants du monde (Hé oui, même si cela se fait plus rare, j'ai pas perdu ce petit plaisir - cfr. art. 5 ).

Hier, on a refait kekchose qu'on avait plus fait depuis longtemps. Chai pas pourquoi mais j'voulais plus... conduire la voiture avec papa.

Dès qu'on est dans le quartier de notre maison,

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Par Bèrlebus, à 17:24 :: Au jour, le jour :: #227 :: aucun commentaire
 

mercredi 17 mars 2004

198.Lou, la fine oreille.

Les 2 éléphantsPour aller au bain, je veux monter les escaliers avec papa qui vient de rentrer d'avoir été promener le chien. Comme il remonte travailler dans son bureau, il est disponible...

A peine sur la seconde marche, je réclame : "Je veux l'éléphant !"
Papa : "Comment on demande ?"
Ça y est, papa ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je sors donc la réplique ad hoc : "S'il te plaît, papa, je peux avoir l'éléphant ?"
Il redescend chercher mon nouvel éléphant qu'il allume.
A peine celui-ci répète-t-il les premiers sons que je détecte immédiatement qu'il s'agit du nouveau : "Non, l'autre papa !"

Hé oui, ils ont beau être identiques, ma fine oreille détecte une infime nuance dans la reproduction des sons que font
le vieil éléphant et le nouvel éléphant.

Un peu, mon neveu !
Par Bèrlebus, à 17:21 :: Au jour, le jour :: #226 :: aucun commentaire
 

lundi 15 mars 2004

197. Henri Dès ...in fine et en vidéo !

Lou et Henri DèsPour clore ce sujet qui a beaucoup occupé mon esprit (et encore en ce moment paske maman m'a acheté le CD du concert que j'écoute presqu'en boucle), vous trouverez ci-joint des extraits de la vidéo de ma rencontre avec Henri (première matière "pro" du futur documentaire).

NDL: Pour des raisons techniques personnelles, c'est hélas au format 16/9 ...décompressé.

Pour voir la vidéo : Lou et Henri Dès


Pour le récit : cfr. la sage d'Henri Dès
Par Bèrlebus, à 17:18 :: Infos :: #225 :: un commentaire
 

dimanche 14 mars 2004

196. Le concert d'Henri Dès (2) : La rencontre.

Lou et Henri Dès(...suite et fin)
Après le concert donc, papa et maman m'ont emmenés avec Eva dans les loges pour rencontrer Henri Dès.

Là, il a fallu attendre un petit peu qu'il soit disponible, mais c'était pas grave car, ô bonheur, on m'installa dans un canapé à ressort qui rebondissait aussi bien que celui de la maison des Ardennes où on va souvent.
Dix minutes de "Je saute dans le fauteuil" comme avec ma copine Coline (cfr. post 92)
... Qui aurait imaginé cela après tant d'émotions et une aussi longue journée (il était 22h00 bien sonné).

Quand Henri est arrivé, il m'a dit : "Bonjour, bonhomme !"

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Par Bèrlebus, à 17:14 :: Au jour, le jour :: #224 :: aucun commentaire
 

samedi 13 mars 2004

195. Le concert d'Henri Dès (2) : La soirée. 13/3

Lou au concert d'Henri des(...suite)
Rentré à la maison, j'ai traîné dans le fauteuil avec ma petite couette toute douce. Mes parents espéraient encore que je dorme un peu avant de repartir pour le concert. Laissez-moi rire ! J'étais certes "roudoudou" et plus trop motivé pour la suite du programme; mais de là à dormir...

On est donc reparti à 7h30. Direction le Cirque Royal... et la loge Royale. Ben ouais, pour un Petit Prince, faut bien une loge royale, non ? (NDL -papa- : pour dire toute la vérité, nous avions besoin d'éclairer un peu l'endroit où serait Lou pour pouvoir le filmer. En accord avec les organisateurs et la salle, le seul endroit discret pour ne déranger personne était la dite loge. De la raison !).

On était à peine installés que la sonnette annonçant le concert a retenti.

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Par Bèrlebus, à 17:08 :: Au jour, le jour :: #223 :: aucun commentaire
 

vendredi 12 mars 2004

194. Le concert d'Henri Dès (1) : L'après-midi.

Lou à la répétition du concertHier, papa est venu me chercher à midi à l'école. C'est que la suite de journée s'annonçait bien remplie.
Il m'a annoncé tout le programme : la répétition du concert, une rencontre avec Henri et puis, le soir, le concert.
Mon sourire banane ne me quittait plus. J'répétais sans cesse : "On va aller voir Henri Dès, dis !"

Arrivé à la maison, j'ai englouti mon repas avec maman puis j'ai été faire une sieste -papa et maman insistant pour que je dorme un peu pour être en forme car l'après-midi et la soirée s'annonçait longue-.
Y pouvaient danser sur leur tête : j'étais excité comme une puce. J'ai donc pas dormi, que du contraire, c'était l'ambiance des grands jours dans mon petit lit.

Lorsque maman est venue me chercher pour qu'on parte, y'avait deux amis de papa qui étaient là : Pierre et Quentin.

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Par Bèrlebus, à 17:04 :: Au jour, le jour :: #222 :: aucun commentaire
 

193. Excitation !

Lou excitéÇa y est, c'est le jour "J".
J'vais aller voir la répétition d'Henri Dès à 16h00, puis je le rencontrerai, puis je reviendrai à 20h00 pour le concert...
J'vous dis pas comme je suis excité !

Promis juré, j'vous raconterai !
Par Bèrlebus, à 17:01 :: Au jour, le jour :: #221 :: aucun commentaire
 

mercredi 10 mars 2004

192. Ma perception (7) : La résonance des sons.

Espace et volume de lieuxPour clore cette série d'articles sur ma perception, saviez-vous que l'acoustique d'une pièce me renseigne sur son volume ?
C'est un fait connu : il suffit à certains aveugles adultes de frapper dans leur main pour pouvoir déterminer avec précision si une pièce est grande ou petite, chargée de meubles ou dépouillée, avec des matières "chaudes" (tapis, rideaux, bois...) ou "froides" (pierre, vitre...)).
Bon, O.K., j'en suis pas là, loin s'en faut, il n'empêche que sans y réfléchir, je suis capable de reconnaître un lieu clos d'un lieu ouvert.
Même que d'ailleurs, lorsque chui dans une grande salle, comme l'autre jour au musée, j'm'amuse à lancer des sons pour le plaisir d'entendre sa réverbération.
Une fois encore, surprenez-vous en faisant le test : fermez les yeux dans différentes pièces de votre habitation, vous "verrez" ! Vous ne faites plus attention à cela, parce que votre vue vous donne avec facilité tous ces renseignements.
De la même manière, si vous parlez face à un mur, le retour du son sera tout autre en fonction que vous soyez à deux mètres, un mètre ou trente centimètres de la distance.
Enfin, un autre test amusant, c'est d'écouter quelqu'un sans le regarder (les yeux fermés ou dos à lui). Demandez-lui de vous parler tantôt en vous regardant, tantôt en se tournant lui-même vers sa droite, sa gauche ou carrément dos à vous. Vous entendrez une différence flagrante qui vous permettra instantanément de savoir si la personne s'adresse à vous ou pas.
Ben oui, nous les aveugles, on est capable de détecter un tas de choses comme cela avec notre ouïe. Même qu'il m'arrive souvent de "m'échapper" d'une conversation, tout simplement parce qu'un son auquel vous ne faites plus attention a attiré mon attention : un pigeon dehors, une cloche, une sirène...
Par Bèrlebus, à 16:59 :: Un monde à moi :: #220 :: un commentaire
 

mardi 9 mars 2004

191. Ma perception (6) : Mes images à moi... (le toucher)

Dans le même "rayon" de mes perceptions, papa s'amuse souvent à imaginer ce que je "vois", car la somme de informations reçues en touchant les choses crée en moi une représentation visuelle, mais qui ne peut être comme la vôtre.

Avec le toucher, je sais reconnaître un triangle, un carré et un rond (maman s'amuse de temps à autres à placer des formes géométriques dans un puzzle sommaire).

Alors à force de toucher papa (par exemple), je finis par me faire une idée de sa forme, ses contours, ses particularités (son gros pif, ses cheveux doux, ses rides, sa barbe naissante quand il s'est pas rasé....

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Par Bèrlebus, à 16:58 :: Au jour, le jour :: #219 :: aucun commentaire
 

lundi 8 mars 2004

190. Ma perception (5) : Radio

oreille (Pink Floyd - Meddle)Je vous propose, dans cet article, un petit jeu interactif, un jeu de l'esprit : VOUS mettre à MA place ! (c'est un jeu auquel papa se prête souvent et il trouve cela génial à faire).
Ben oui, z'avez probablement jamais essayé, alors c'est l'occase.

Au moment où je vous le dirai, fermez les yeux (pas avant, sinon vous pourrez plus le lire - ou alors faites une pause !).
Oubliez le "Home-cinéma-Imax-archiscope" de votre vue et branchez-vous sur votre "Dolby-super-THX-méga-digital surround" made in vos oreilles.

Tentez d'oublier vos impressions et appréciations construites sur ces images incontournables et fascinantes qui monopolisent en permanence le système de votre disque dur.
Dites-vous que ce film qui défile devant vos yeux n'existe plus.
Imaginez qu'à la place, vous n'ayez que le son comme unique référence de l'histoire qui se déroule tout autour de vous.
Ecoutez le moindre bruit qui vous entoure : ceux qui concernent votre activité du moment et les bruits extérieurs.
Interprétez chaque son, décodez-le, séparez-le de la même manière qu'avec votre vue vous regarderiez attentivement un feu rouge à un carrefour (le reste des choses se passant sous votre vision étant ignorées) : écoutez (par exemple) le bruit du ventilateur de votre ordinateur, l'animal au dehors qui crie, un véhicule qui passe au loin, un avion, la vie dans votre maison ou dans l'appartement voisin, ...ou le silence qui n'en est pas un.
Cela devient votre référence, LA référence (en l'absence du toucher).

- Si vous le voulez bien, essayez maintenant avant de poursuivre la lecture -

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Par Bèrlebus, à 16:56 :: Un monde à moi :: #218 :: aucun commentaire
 

samedi 6 mars 2004

189. Mes histoires (2) : Saint Nicolas se ballade (vidéo)

vidéo de Lou et saint NicolasQue je raconte des histoires, c'est pas nouveau...
Que j'y mette différents personnages que je module avec ma voix non plus.
Enfin, qu'elles soient parfois un peu décousue... avec moi, rien de plus normal.
Mais l'air de rien, j'm'améliore, puis surtout, j'leur donne vie en y rajoutant des bruitages.
Le dernier personnage que j'ai rajouté à ma galerie, c'est Saint Nicolas : j'lui fait une voix grave et caverneuse.

L'autre jour, pendant le goûter, j'ai commencé à m'amuser en jouant à Saint Nicolas qui partait loin, très très loin...
J'lui faisais fermer la porte (par un bruitage de la bouche) et s'éloigner (en tapotant avec mes pieds sur la marche de ma chaise haute ou avec mes doigts sur la table).
Et comme quand on est loin, le son est étouffé, j'm'amusais à parler tout bas pour bien faire comprendre à maman que Saint Nicolas était parti, soit en forêt, soit faire des courses. J'faisais alors intervenir maman ou le petit Chien Courage qui devaient rappeler Saint Nicolas.

Kesk'on s'est marré !
Le résultat ? Une vidéo en ligne ...car à nous entendre rire en bas, maman et moi, papa nous a rejoint avec sa caméra qui fait bzzzz.

Pour voir la vidéo (un montage de 4 minutes, s'iou-plaît !): CLIQUEZ ICI

photo:
Lou se marre en imitant Saint Nicolas
Par Bèrlebus, à 16:50 :: Infos :: #217 :: un commentaire
 

vendredi 5 mars 2004

188. Diam's et ses gros mots

diamsAu cas ou vous l'auriez pas compris, papa et maman écoutent beaucoup de musique. De tous les genres.
En voiture, papa est branché sur "Radio 21", maman sur "NRJ" (papa la charrie toujours à ce sujet car les pub., jingles et autres chansons ringardes, il aime pas).
Soit.

Toujours est-il que pour le moment, sur NRJ, y'a une chanson de Diam's qui me fait peur pask'elle dit tout le temps... des gros mots : "c'est la merde ... Tu me traites de "chienne", de "salope"".

Vous connaissez mon rapport aux gros mots(cfr. aussi articles aussi "émotions et lumière"), alors je me bouche les oreilles pour ne pas l'entendre. Si, si, j'vous jure... Elle m'impressionne. Du coup, maman change de programme et bascule sur Radio 21 (sous les ricanements de papa, paske Diam's, elle passe pas sur 21 !).

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Par Bèrlebus, à 16:43 :: Au jour, le jour :: #216 :: un commentaire
 

jeudi 4 mars 2004

187. Lou, la malice ( l'humour de Lou -2-)

Durant le repas, j'cause à maman : "Comment on dit "bain" en flamand ?"
Maman traduit : "Bad"
Moi : "Et comment on dit "chat" ?"
Maman : "Kat"
Moi : "Et comment on dit "chien" ?"
Maman : "Hond"
Moi : "Et comment on dit "contrairement" ?"

Maman : "...euh...."
J'éclate de rire (j'l'ai bien piégé) : "C'est difficile, hein ? Tu ne sais pas maman ?"

photo:
Lou comique
Par Bèrlebus, à 16:29 :: Lou la malice :: #215 :: aucun commentaire
 

mercredi 3 mars 2004

186. Les épaules de papa.

Papa à VeniseLes épaules de papa, c'est toujours pas ça... Y peut toujours pas me faire des cabrioles comme par le passé. Ça me manque ! Alors de temps à autres, il fait une exception et on se défonce cinq minutes. J'l'entends me dire de faire attention quand même, ce que je fais après lui avoir donné un bisou sur son épaule.

L'autre jour, lorsque je suis venu lui dire bonsoir dans son bureau, j'l'ai entendu se plaindre à maman. Il avait l'air d'avoir très très mal. Alors je lui ai demandé :
"T'as mal aux épaules, papa ?"
Il m'a confirmé.
Je l'ai alors serré très fort dans mes bras (j'étais sur ses genoux) et lui ai dit avec un voix toute gentille :
"Tu es malade, alors ? ... Alors tu dois prendre ta température, tsé."
Lui et maman se sont mis à rire... Du coup moi aussi, même si j'ai pas pigé la vanne que j'ai faite.
Papa m'a expliqué qu'on pouvait avoir un bobo ou être malade sans avoir de la fièvre.
J'savais pas...
Moi : "Alors, tu dois prendre des médicaments !"
Papa m'a remercié pour mes précieux conseils et fait un énorme câlin.
Il m'a enfin soufflé dans l'oreille une énorme déclaration d'amour. Il m'a dit qu'il était tout content de me voir être attentif aux autres. C'est vrai que c'est une grande évolution dans mon caractère : ça me plaît de plus en plus d'écouter.
Vraiment.
Attentivement.
Pour pouvoir réagir.
Pas comme un perroquet qui reproduit ce qu'il entend... Ça, je le laisse de plus en plus à mon pote l'éléphant.
Par Bèrlebus, à 16:28 :: Au jour, le jour :: #214 :: aucun commentaire
 

185. Un chapeau comme au carnaval

Chapeau de LouLes choses tombent bien parfois. Maman et Papa m'ont ramené un cadeau de Venise : un chapeau avec des grelots.

Finalement, j'aime bien quand ils partent paske non seulement je m'amuse bien chez mes grands-parents, mais en plus, ils nous ramènent à chaque fois un cadeau.

Comme d'hab., j'ai d'abord été très curieux lorsqu'ils m'ont parlé d'un cadeau. Comme tous les enfants, ce mot fait maintenant "tilt" dans ma tête.
Comme d'hab., une fois qu'il a fallu le toucher puis le mettre sur la tête, j'ai entonné mon petit refrain : "J'ai peur !", avant d'accepter de le mettre sur ma tête.
La suite ?
Devinez...
"A papa de mettre le chapeau... Maintenant à Loulou... A papa... Au Petit Chien Courage... A papa... A Monsieur René... A maman..." et à mon nouveau pote imaginaire : Saint Nicolas.

photo:
Lou essaye son chapeau-grelots
Par Bèrlebus, à 16:23 :: Au jour, le jour :: #213 :: un commentaire
 

mardi 2 mars 2004

184. Au carnaval !

Carnaval de NivellesFigurez-vous qu'hier, j'ai été avec l'école au Carnaval de Nivelles.

Je me suis é-cla-té ! Entre toutes les fanfares, les rondes de danse et l'ambiance, ça m'a kiffé à mort.
Mes potes de classes et moi, on a dansé et on a même pu toucher les costumes des Gilles de Nivelles : leur sabot, leur costume, leur chapeau de plume... (c'est les même qu'à Binche).
Quand chui rentré à la maison, j'étais encore plein de confettis partout. J'étais d'un enthousiasme comme jamais Maman et Papa ne m'ont vu. Je leur ai raconté tout.

Faut dire que j'ai une de ces pêches et un état d'éveil en ce moment... Y'a un tas de choses que je dois vous raconter, mais papa est complètement débordé.
Patience donc.
Par Bèrlebus, à 16:22 :: Au jour, le jour :: #212 :: aucun commentaire
 


lundi 1 mars 2004

183. J'm'accommode !

Venise sous la neigeDécidément, j'm'accommode de plus en plus à toutes les situations. Ce week-end, Papa et Maman sont partis en voyage en amoureux (Y z'étaient invités par des amis que j'aime beaucoup).
J'ai donc passé trois jours chez mes grands-parents : du jeudi soir au dimanche soir. Régulièrement, mes parents me téléphonaient (ainsi qu'à Eva) pour prendre des nouvelles. C'est ainsi que j'ai appris qu'ils étaient en Italie - un pays que j'oublie toujours de citer dans la liste -, dans une ville où on se déplace en bateau. Drôle de truc : c'est quoi tout d'abord un bateau ? J'ai bien déjà été dans un petit canot gonflable à la mer, mais un bateau... Et puis des rues remplacées par des canaux... Y m'racontent des trucs bizarres mes parents. M'est avis qu'ils doivent être surmenés. Enfin soit.
Comme d'hab., j'ai profité de nos conversations au téléphone pour babiller mes grands thèses habituelles : Marie-Anne, le Petit Chien Courage, etc.

Finalement, tout cela n'a rien de neuf puiske régulièrement, ils se font un petit week-end en tête-à-tête... enfin quand c'est possible. Y m'ont expliqué que c'était important pour eux d'être un peu à deux en zamoureux.

Mais quand je vous parlais de m'accommoder des choses, figurez-vous

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Par Bèrlebus, à 16:21 :: Au jour, le jour :: #211 :: aucun commentaire
 
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