Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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vendredi 30 novembre 2007

606. Mon dico perso

J’aime formuler les choses à ma manière. Et tant pis si, à vos yeux, cela vous semble incohérent.
Ainsi, souvenez-vous, ma passion pour le papa mouton m’amenait à appeler tout animal domestique « un papa mouton », quand bien même il s’agissait par exemple d’une vache et que je le savais très bien.
Maintenant que Méga, notre chienne, a jeté le papa mouton aux oubliettes, il en va de même : je mets Méga à toutes les sauces.

Mais mon petit dico perso est aussi riche d’expressions savoureuses et toutes personnelles.
S’il s’agit de parler d’un rêve ou de l’imagination, je dirai : « j’ai imaginé la caméra de papa qui… ». Mes vieux ont beau m’expliquer qu’il n’y a pas besoin de dire « la caméra » pour parler de l’imagination ou du rêve, je m’en contrefous. Pour moi, la caméra de papa, c’est LA référence en terme de restitution des choses. Ben oui, c’est logique avec le film qu’il a fait sur moi et les enregistrements qu’il fait à ma demande.

Autre exemple, s’il s’agit d’écouter les bruits ambiants quand je suis dans mon lit, je dirai : « Je vais écouter le monsieur de la voierie ». Une fois encore, l’origine de cette expression est toute simple : tous les mardis et jeudis, de grand matin, j’entends, du fond de mon lit, passer le camion de la voierie dans la rue, avec le bruit grinçant de la benne et les éboueurs qui parlent à haute voix. J’adore, au même titre que le ferrailleur.
Le terme est donc devenu générique pour toutes les ambiances que j’écoute dans mon lit, le matin avant le lever ou le soir avant de m’endormir.

Ainsi, quand mes vieux m’ont annoncé que samedi soir, des amis viendront à la maison pour l’anniversaire de maman, j’ai exulté :
- Chouette, je pourrai écouter le monsieur de la voierie dans mon lit !
Par Bèrlebus, à 11:14 :: Un monde à moi :: #692 :: 5 commentaires
 

dimanche 25 novembre 2007

605. Le Furby et les piles usées (vidéo)

FurbyLorsque je fais le grand garçon, j’ai le droit de jouer avec mon Furby.
Je le fais alors marcher dans l’unique espoir qu’il ait les piles usées. Pour le reste, je connais par cœur ses phrases stéréotypées. Bref, rien de neuf de ce côté : je suis « trip » des sons originaux et comiques et reste « trip » des piles usées.

Hélas, mes vieux limites mes moments de loisirs avec les jeux électroniques.
Ils me disent tout le temps :
- Ne pousse pas tout le temps sur le bouton de ton horloge ou on va te l’enlever, Lou.
Ou :
- Lou, il y a des choses plus intéressantes que d’attendre que ton enregistreur ait les piles plates.
Rien à faire, on ne se comprend pas sur ce point.

Parfois, je les apostrophe, comme si, cela allait conjurer le temps :
- Ecoute, maman, le Furby a les piles usées !
- Mais non, Lou, pas encore…
- Mais, si, je te jure, il a les piles usées…
- Si tu as envie d’imaginer cela…

Conclusion, cela faisait des semaines que j’attendais et guettais l’instant fatidique lorsqu’enfin, le Furby s’est mis à faire ses sons bizarres.
Hilarité et sourire banane, comme il se doit.

Papa m’a alors proposé de l’enregistrer avec sa caméra et de le mettre ensuite sur C.D., pour que je puisse l’entendre quand je veux et ne plus devoir ainsi attendre l’usure d’un nouveau jeu de piles.
Yes, yes, yes ! 3 fois Yes !

NDLA : Pour nos fidèles lecteurs, qui, depuis 3 ans, se demandent à quoi peut ressembler le bruit du Furby qui a les piles usées, voici la vidéo :
- Lou et le Furby (version Quicktime).
- Lou et le Furby (version You Tube).
Par Bèrlebus, à 19:14 :: Au jour, le jour :: #691 :: 10 commentaires
 

samedi 17 novembre 2007

604. Leçon de gros mots en wallon

C’est bien connu, les grands-parents et les baby-sitters peuvent tout se permettre. C’est le privilège de l’exception et du droit de faire aussi la « fête » quand les vieux s’en vont faire la bringue ailleurs.

Ainsi, j’adore Zoé, ma baby-sitter attitrée. Il faut dire qu’avec elle, s’est progressivement mis en place des rituels comme les tartines au miel avant d’aller au lit, ou de grandes « déconnades », tel imiter Jordi qui éructe ses gros mots, au point qu’il lui est déjà arrivé de se retrouver presque aphone d’avoir ainsi hurlé pour mon plus grand plaisir.
Quand le chat n’est pas là, les souris danse, comme on dit, et je peux vous assurer qu’en l’absence de mes vieux, je ne m’en prive pas.

Samedi dernier, au lendemain d’un baby-sitting, quelle ne fut pas la surprise de maman, lorsqu’à mon lever du lit, je lui ai dit :
- Ecoute, maman : quéne arètche ti chal, d’jà une tchèsse come a sèyè avou to çoulà !
Ce qui veut dire : « Quel boucan ici, j’ai une tête comme un sceau avec tout ça ! ».
Ben oui, d’origine liégeoise, elle s’est mise en tête de m’apprendre des gros mots en wallon afin d’étoffer le répertoire de Jordi. Avantage indéniable : tout le monde ne comprend pas !
Et comme, à l’inverse des choses qui ne m’intéressent pas, j’ai une mémoire prodigieuse pour ce qui me plaît, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, mais d’un aveugle friand de saveurs sonores.
Maman riant un bon coup, je lui ai fait étalage de mes nouvelles connaissances en wallon avec une autre expression :
- D’j’ène a plein l’cou di totes tes conrèye !
Ce qui veut dire : J’en plein le c.. de toutes tes conneries !

Les langues font parties de ces saveurs de la vie que j’apprécie par dessus tout. Il faudra que je vous parle à ce propos de mon chauffeur du bus. Il est turc.

Moi, j’aime la différence. C’est toute la richesse sonore de ce monde.
Par Bèrlebus, à 12:31 :: Un monde à moi :: #690 :: 8 commentaires
 

lundi 12 novembre 2007

603. L’histoire de « l’eau du bus » (Vidéos)

le petit prince fous rires (NDLA : j’avais évoqué dans un article précédent une étrange histoire de « L’eau du bus ». Levons donc le voile sur ce mystère.)

On ne modifie pas ainsi mes us et coutumes. Disons simplement qu’avec le temps, se produisent de petites évolutions voire des substitutions.
Ainsi, depuis mon acceptation, il y a cinq ans, de manger avec papa, suite à ma peur liée à une absence prolongée de maman, la tradition veut que lors de ces repas, le paternel se fende d’une histoire pour occuper le temps*.
Tous les dimanches matins – là aussi, il s’agit d’une tradition qu’il n’est pas question de changer sans motif valable-, je prends donc un petit déjeuner avec lui, rythmée par un récit qui se doit d’être drôle.
Si, par le passé, Monsieur René et le Petit Chien Courage en étaient les héros, cela fait des mois qu’ils ont été remplacés par Jordi et tutti quanti. Quant à l’histoire elle-même, j’ai jeté mon dévolu sur le récit le plus abracadabrantesque** que l’on puisse imaginer.
C’est moi qui ait eu l’idée d’inscrire le bus qui me ramène quotidiennement de l’école comme décor. C’était à l’époque où je connus quelques déboires lors des retours à la maison. Une catharsis en somme.

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Par Bèrlebus, à 12:22 :: Un monde à moi :: #689 :: 14 commentaires
 

mercredi 7 novembre 2007

602. Le frissonneur

Depuis que papa m’a fait découvrir les frissons, il y a deux mois, nous nous en payons des tranches quotidiennement.
A tour de rôle, nous plaçons les mains dans le cou de l’autre. Doigts écartés, nous remontons alors lentement la nuque, puis le crâne à « rebrousse-cheveux », pour finir sur les tempes. L’effet est garanti et j’adore qu’on me le fasse. Au moment des frissons, je me mets à rire et rentrer ma tête entre les épaules, tout en présentant bien mon crâne pour que l’aventure se poursuive. Mais j’adore aussi le faire à papa, parce qu’à chaque fois, il s’agite, gémit, se plaint, dit des « au secours », « nooon », « stooop ! » qui me kiffent et que je ponctue d’un :
- Mais qu’est-ce qu’il y a papa ?
La réponse toute formatée étant :
- Mais tu me fais des frissons coquins !
Papa n’aime pas avoir froid, mais moi, j’adore ça, comme recevoir de l’eau très froide au moment de rincer mes cheveux après qu’ils aient été lavés. Je beugle alors :
- Plus froid, maman ! Plus froid ! Encore plus froid !
Jusqu’à ce que le robinet soit orienté totalement sur le froid, sans plus une goutte d’eau chaude.
Conclusion : j’adore les frissons.
Mais que l’on ne s’y méprenne pas, ces séances avec papa n’annulent en aucun cas celles des « bonnes petites doudouces ». C’est juste un plaisir tactile supplémentaire à rajouter au catalogue de mes relations sensuelles à la vie.
Voilà pour ce qui est du contexte afin de comprendre la chute de ce récit.

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Par Bèrlebus, à 18:54 :: Au jour, le jour :: #688 :: 9 commentaires
 


vendredi 2 novembre 2007

601. The day after

Le lendemain, au retour de l’école, à peine le manteau ôté, j’apostrophe maman :
- Dis, tu peux lire ce qui est écrit dans le carnet ?
Maman fait la lecture :
- Bonjour, tout s’est bien passé ! Avant le dîner, Lou a joué au jeu « Simon ». C’est un jeu que nous lui avons fait découvrir il y a quelques semaines. Lou apprécie beaucoup. Ensuite, il a bien mangé (potage, chicons* au gratin). Je l’ai félicité. Il était très fier de lui. Je vous souhaite de bonnes vacances.
Les félicitations sont à la hauteur, au point qu’entendant l’ambiance festive au rez-de-chaussée, papa descend de son bureau.
- Papa, papa, lis ce que Wendy a écrit dans le carnet !
Ma fierté est sans égal. Sourire banane.

Pour la petite histoire, je connais bien le jeu « Simon », puisqu’on en a un à la maison avec lequel je joue occasionnellement. Mais ça, je ne l’ai pas dit à l’école.
Par Bèrlebus, à 12:50 :: Au jour, le jour :: #687 :: 7 commentaires
 
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