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jeudi 29 avril 2004 |
222. Trop plein… |
D'émotions.
Sans doute les trois jours de classe de mer sans papa et maman.
Du coup, cette nuit, j'ai fait un vilain cauchemar.
Je me suis mis à hurler : "maman !", mais c'est papa qui est venu me consoler.
Je suis incapable de vous expliquer ce cauchemar. J'en ai bien reparlé ce matin, au p'tit déj., avec papa, mais c'est très confus.
Comment expliquer mes sensations puisque je ne connais pas les images, enfin, les vôtres…
J'aime pas ces moments, mais ils sont vite oubliés pask'alors, mes parents me câlinent beaucoup pour bien marquer leur présence à mes côtés.
Ben oui, j'peux pas ouvrir les yeux pour sortir d'un mauvais rêve… Y'a que le son et le toucher qui peuvent m'en extraire et me rassurer.
(texte en "miroir" sur le blog :"lettres à Lou"!
photo:
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Par Bèrlebus,
à 12:37 :: Au jour, le jour
:: #253
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mercredi 28 avril 2004 |
221. Le retour du petit tyran |
Me r'voilà de retour à la maison. Bon, j'passerai les détails de mon séjour à la mer, pask'à vrai dire, j'ai été un petit peu beaucoup grognon en l'absence de mes repères zabituels.
Du coup, croyez-vous que j'ai sauté dans les bras de papa lorsqu'il est venu me chercher ?
Que nenni… J'étais dans mon humeur morose et bougonne.
Par contre, arrivé à la maison, j'ai absolument voulu que ce soit lui qui me donne le repas chaud ! …Mais non, qui ose dire que je suis imprévisible, hein ?
Trop content de retrouver mes petites habitudes, j'engloutis mon repas, mon goûter et les tartines pendant que papa cite les pays ou qu'j'écoute "Les trois petits cochons".
Bien dans mon feeling despote, je commence à exagérer un petit peu : "Je veux les deux éléphants" … "De l'eau !" … "Retourne la cassette !".
Puis surtout,lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 12:33 :: Au jour, le jour
:: #252
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mardi 27 avril 2004 |
220. Histoires de pompes |
 (suite de l'art. 219) En fait, les chaussures et moi, c'est toute une histoire, à commencer par une question d'équilibre. Ben oui, sans la vue, j'aime autant vous dire que l'équilibre, ça s'acquière pas aussi facilement qu'avec une ligne d'horizon devant les yeux !
Dès que j'ai commencé à marcher seul, peu avant mes trois ans, j'ai tout de suite fait une fixette sur les pompes : pas question de m'faire porter une collection de chaussures. Ben oui, c'est comme si on vous demandait de marcher une fois en sabot, une autre fois en hauts talons, et enfin en ballerines…
O.K., j'exagère un peu, mais bon, vous voyez ce que je veux dire.
Le renouvellement des chaussureslire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 12:32 :: Un monde à moi
:: #251
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lundi 26 avril 2004 |
219. Les pieds sur terre… |
 Touche pas à mes pompes, ce sont mes racines, mon équilibre, enfin tout quoi…
Si j'vous dis ça, c'est pask'à la mer (comme prévu), j'ai pas trop apprécié le sable sur la plage.
Ben oui, m'faut d'la stabilité, moi !
A cela, vous rajoutez une p'tite dose de maniaquerie, et vous comprendrez qu'on ne joue pas avec mes pieds. Même qu'hier soir, y z'ont oublié de mettre mes pantoufles avec des chaussettes : horreur ! Evidemment, j'pensais qu'ma colère suffirait à leur faire comprendre qu'à la maison, ça s'passe pas comme ça, mais y z'ont pas compris.
(à suivre…) |
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Par Bèrlebus,
à 12:30 :: Un monde à moi
:: #250
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dimanche 25 avril 2004 |
218. A la mer, dis !!!! |
 Figurez-vous que je pars aujourd'hui en classe de mer pour trois jours.
Trois jours sans papa et maman, sans Bon-Papy ou Bonne-Mamy ! …Mais avec ma maîtresse et toute une équipe d'encadrement pour des génies comme nous…
J'vais dormir dans un grand lit avec une adulte, j'vais manger sans mes parents… enfin, si c'est comme les deux fois précédentes, je n'vais qu'accepter de manger des tartines.
Et puis, il y aura la mer que j'adore… quoique, comme beaucoup d'aveugles, j'aime pas vraiment marcher dans le sable : trop bizarre et instable comme matière. Non, ce que j'aime c'est tout simplement le bruit de la mer et le vent pour peu que le sable ne vole pas dans ma figure.
Et puis, y'aura toutes les activités : balade, vélo, "cuistax" (cfr photo pour nos amis étrangers qui ne connaissent pas la côté belge et ses célèbres engins).
Quelle expérience en perspective! J'espère que papa et maman ne vont pas trop me manquer. Autant j'étais enthousiaste depuis une semaine en vue de ce séjour, autant hier soir, j'avais moins envie.
Mais ce matin, au moment de quitter papa et maman, j'étais cool… Faut dire qu'il y avait plein de tondeuses à gazon dans le parc de l'école, alors…(voir post 215 ci-dessous)
J'vous raconterai.
Photo :
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Par Bèrlebus,
à 12:28 :: Au jour, le jour
:: #249
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samedi 24 avril 2004 |
217. Kesk'y a, papa ? |
 Un dimanche presque comme les autres, sauf que chui super méga content : hier soir, papa est rentré d'Angleterre, de France, de son film, de son travail, bref, il est là !
Autant dire que j'le colle au max. puisque comme tous les dimanches, c'est lui qui se lève pour moi.
Début d'après-midi, il m'annonce qu'il doit travailler dans son bureau. Chui pas très d'accord mais soit.
Milieu d'après-midi, il fait une pause pour aller promener le chien.
A son retour, je l'entend soupirer.
Moi : " Kesk'y a, papa ?"
Papa : "Rien Chounet, juste que je dois aller travailler et que j'ai vraiment pas envie…"
Moi (avec ma petite voix chantante comme quand j'imite mes parents lorsqu'ils me rassurent) : "Mais c'est pas grave, tu sais, papa. Si t'as pas envie de travailler, tu dois pas travailler, tsé !" lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 12:25 :: Au jour, le jour
:: #248
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lundi 19 avril 2004 |
216. Choupi, Corinne et moi. |
 Jeudi passé, papa et maman m’ont annoncé que j’allais faire du cheval le lendemain. Ils m’ont expliqué qu’une certaine Corinne qui lit mes histoires sur internet nous a invité parce qu’elle a un cheval super gentil.
Le vendredi donc, nous voilà parti avec Eva. Chui super excité !
Une heure de voiture plus tard, nous arrivons à un manège.
Glups… j’réalise soudain que c’est un truc que j’n’ai fait que deux ou trois fois dans ma vie, et encore, parfois sur un manège d’une foire… Panique à bord ! Refus (comme d’hab. vis-à-vis des nouveautés ou des habitudes oubliées). Pourtant Corinne m’a l’air plutôt sympa et Choupi, le cheval, pas bien méchant quoi que ma tête arrive à peine à son ventre.
J’essaye un coup : "Non, je veux pas…"lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 12:24 :: Au jour, le jour
:: #247
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dimanche 18 avril 2004 |
215. C'est pas sorcier |
Ras-le-bol… J'en ai marre !
Marre de cette pluie qui gâche mon marché et mon dimanche. Et ces foutus parents qui sont pas capables d'arrêter la pluie. J'ai beau décider qu'il ne pleut pas (enfin, ça veut dire : je veux pas qu'il pleuve), eux me répondent qu'ils n'y sont pour rien et qu'ils ne peuvent rien faire…
Et il faudrait les croire ! Y sont bien capables de :
- me trouver à boire quand j'ai soif,
- mettre de l'eau dans un bain,
- savoir où aller avec une voiture,
- m'emmener dans un parc d'attraction,
- me prévenir s'il y a une marche,
- comment me sustenter,
- ce que les mots veulent dire,
- etc… (car je pourrais ainsi continuer longtemps la liste des choses que je ne comprends pas et dont d'ailleurs je me fous éperdument du "qui-que-quoi-donc-où-comment") ;
MAIS par contre,lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 12:17 :: Un monde à moi
:: #246
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samedi 17 avril 2004 |
214. Secouez-moi, secouez-moi ! |
Pas pour mélanger la pulpe d'orange, mais les perceptions de mon oreille interne !
Vous l'savez sans doute déjà, j'adooore les manèges et autres attractions à sensations fortes.
Hélas, maman c'est plus son truc, faut donc que papa soit disponible pour qu'on puisse aller dans un parc d'attraction (c't'un mot que j'connais par cœur !).
Comme papa a débrayé cette semaine pour être un peu avec nous, on a donc été à Six Flags.
Et comme je déteste faire des files interminables entouré de plein de gens et de barres où je me cogne sans cesse, les gens du parc nous ont gentiment donné un pass pour ne pas devoir attendre : et hop, entrée direct par la sortie !
A un moment où on montait dans un chariot, j'ai entendu un monsieur râler sur papa parce qu'il attendait de l'autre côté depuis longtemps. Papa lui a expliqué mon petit problème et il s'est calmé. Du coup j'ai demandé à papa : "Qu'est-ce qu'il y a papa ?" …et il m'a expliqué mon privilège que des gens ont difficile à comprendre (c'est vrai que ça s'est répété une ou deux fois).
Bref, j'm'en suis donné à cœur joie !
Rayon montagnes russes,lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 12:03 :: Au jour, le jour
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vendredi 16 avril 2004 |
213. Le jour de Pâques |
 Le jour de Pâques, alors que j'étais dans la salle de bain pour m'habiller avant d'aller au marché avec papa pendant que maman se reposait, on a entendu des "toc-toc" sur le plafond.
J'ai tout de suite pigé et crié : "Bonjour, ma maman !"
Re toc-toc sur le plafond.
Papa m'a alors proposé de rejoindre maman dans leur lit. Il a pas fallu insister !
J'vous dis pas mon plaisir car ce je n'en ai pas souvent l'occasion, que ce soit en semaine (pas le temps) ou le week-end (où ils se relayent pour s'occuper de moi). C'était donc ma fête de Pâques à moi !
Premier grand jeu :lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 11:36 :: Au jour, le jour
:: #244
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jeudi 15 avril 2004 |
212. "Handicapé !" |
 J’en ai fait des choses pendant cette semaine de vacances…
Un jour, on a été à la plaine de jeux, Maman, Eva et moi.
Le pied, comme d’hab.
En voiture, sur le chemin du retour, Eva et maman se sont mises à causer.
Sentant l’importance de leurs propos et entendant "certains mots", je m’suis tu et j’ai tout écouté.lire la suite |
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Par Bèrlebus,
à 11:34 :: Au jour, le jour
:: #243
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mardi 13 avril 2004 |
Une pause nécessaire |
 Toute la famille est en vacances… enfin presque puisque papa a encore beaucoup de travail.
Or j’ai vraiment besoin de lui, Eva aussi, et maman aussi ! Et puis, papa il a aussi besoin de penser à lui.
Nous prenons donc congé de vous pour le moment, mais vous avez de la lecture (si vous découvrez depuis peu le site). Et qui sait, peut-être que papa trouvera le temps et l’envie de vous raconter encore ma vie un de ces quatre.
A très bientôt.
Lou et son papa. |
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Par Bèrlebus,
à 11:31 :: Au jour, le jour
:: #242
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lundi 12 avril 2004 |
211. Chronique du temps qui passe plus ! |
 Papa au travail », ça commence à bien faire. J’ai besoin de lui, moi !
J’vous dis pas mon sourire lorsqu’hier, c’est lui qui est monté me coucher. Ça faisait si longtemps ! Du coup, j’l’ai couvert de déclarations d’amour.
Déjà au marché le dimanche matin ou chez Bon-Papy et Bonne-Mamy pour Pâques, j’le collais tout le temps.
Ce matin, c’était le tour de maman de se lever pour moi. J’vous dis pas la crise que j’ai faite : c’était encore et toujours papa que je réclamais.
Et v’là qu’il passe de nouveau toute sa journée dans son bureau.
Y’en a marre ! |
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Par Bèrlebus,
à 11:30 :: Au jour, le jour
:: #241
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jeudi 8 avril 2004 |
210. « Coucou, mon Papa ! » |
 Dès que papa est rentré de son ”film“, il m’a appelé en montant les escaliers (Moi j’étais dans mon bain).
-« Coucou, mon Loulou ! »
Moi : « Coucou, mon papa ! (un temps – avec la voix du petit chien courage) …euh… Bonjour Monsieur René !»
Papa qui est devenu le roi des zozoteurs (grâce à moi) se reprend : « Bonzour, petit sien couraze ! »
Moi : « Ah, quand même ! Bonjour Monsieur René ! »
Papa : « Ze te rezoins tout de suite, petit sien couraze, ze monte les zescaliers ! »
Moi : « Monsieur René, tu es rentré de ton film ? »
Papa : « Oui, z’ai fini la zournée de tournaze ! »
(Le tout en se criant l’un à l’autre, le temps qu’il me rejoigne dans la salle de bain.)
Papa (entrant dans la pièce) : « Bonjour, petit coeur ! »
Moi : « Maaais nooon, tu n’es pas papa, tu es monsieur René, tu dois zozoter ! »
Chouette, il marche dans la combine : on joue cinq minutes, puis il me dit qu’il a encore un peu de travail dans son bureau. Je le rejoins au sortir du bain et grimpe à califourchon sur lui.
Trop content de le retrouver, je le serre très fort avec mes bras.
Moi : « Mon papaaa ! »
Papa : « Aïe, doucement, Loulou. »
Moi : « Qu’est-ce qu’il a papa, tu a mal à tes épaules ? »
Papa : « Ben oui, c’est à cause du film, elles sont fatiguées. »
Sans hésiter, je me mets à lui caresser les épaules pour qu’il ait moins mal :« Doudouce, papa »
Bien oui, l’air de rien, jours après jours, mois après mois, j’grandis, j’prends conscience de « l’autre ». Faut dire que papa et maman insistent beaucoup à ce sujet. C’est comme à propos du film : qu’est-ce qu’ils m’ont bassiné à me répéter tout le temps que papa allait souvent être parti.
C’est bon, j’ai pigé et le vis assez bien…. |
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Par Bèrlebus,
à 11:29 :: Au jour, le jour
:: #240
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mardi 6 avril 2004 |
209. Simplement être avec papa |
 Ça devient une bonne habitude (selon moi) : comme papa est tout le temps soit parti, soit derrière son bureau à travailler, quand il est là, j’demande systématiquement au sortir du bain : « j’veux aller voir papa qui travaille avec son ordinateur».
Et comme il ne dit (presque) jamais non, je le rejoins, me mets à califourchon sur ses genoux bien sagementpendant que lui travaille (il paraît qu’il écrit pour des films, m’a-t-il dit, de la même manière qu’il me filme).
D’ailleurs, les photos, prises ce soir par maman, me montre quand papa peut se permettre d’arrêter un peu et de me faire écouter les vidéos qu’il a mis sur internet, enfin, sur ce site quoi…
Là, j’me marrais en réentendant mon imitation de Saint Nicolas qui s’en va et vient tout le temps. (voir vidéo dans les liens colonne de gauche).
Bref, j’ai trouvé le truc pour être un p’tit peu avec lui…
PS : ceci dit, papa il a craqué… il avait envie de vous donner de nos nouvelles. De la raison de ce petit message.
photo:
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Par Bèrlebus,
à 11:28 :: Au jour, le jour
:: #239
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lundi 5 avril 2004 |
208. Trois esquimaux et les « Strokes » |
 Depuis un certain temps, le grand « sport » familial est de chanter tous en chœur, façon la famille Von Trapp du film «La mélodie du bonheur » (le ridicule ne tue plus). Que ce soit en voiture en écoutant la radio, à la maison en jouant avec ma guitare ou quand cela me …chante !
J’ai l’don d’inventer instantanément une seconde voix, mais ça, vous le savez déjà.
L’autre jour, j’avais demandé à maman de chanter « Trois esquimaux » avec la guitare. Elle fait les accords et moi je « gratte » les cordes dans le rythme.
J’vous dis pas sa tête quand j’lui ai demandé de jouer les « Strokes »… (c’est un groupe de rock dont mes parents on acheté le disque).
Maman : « Les Stokes, mon Loulou ? »
Moi : « oui, les Strokes ! »
Maman : « Mais je connais pas les accords… »
Moi : « C’est la même chose que les « Trois esquimaux ».
Maman : « …ah bon ».
Elle a alors commencé les accords, et à sa grande surprise, j’ai fredonné le tube des Strokes (le titre : « 12 :51 ») : c’était effectivement exactement les mêmes accords, mais pas du tout la même mélodie !
J’adore leurs en boucher un coin dans l’domaine, pask’à chaque fois, ils me félicitent et j’fais mon grand sourire banane, tout fier.
Papa, y dit que j’ai « l’oreille absolue », et c’est vrai qu’en voiture, il faut m’entendre improviser sur des chanson que j’entends pour la première fois : j’me plante jamais, comme si l’enchaînement des accords avait quelque chose d’universel. Trois notes qui se suivent en appellent d’autres, et au fur et à mesure qu’elles se rajoutent, le choix se restreint de manière logique… enfin, mélodique. Y’a plus qu’à inventer une ligne mélodique parallèle …et le tour est joué !
photo:
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Par Bèrlebus,
à 11:25 :: Au jour, le jour
:: #238
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