Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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Lou et l’eau

 
 
 
 
 
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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mardi 31 octobre 2006

534. Bèrlebus

- Je peux aller m’asseoir près de la télévision pour écouter Bèrlebus ?

Bèrlebus est un nouveau personnage, tout frais, tout chaud.
C’est le nom que j’ai décidé de donner à un timbre de voix particulier qui ressemble un peu à celui du « Monstre des marais », mais en plus chaleureux. En fait, Bèrlebus, c’est la voix des publicités.
Depuis peu, j’aime bien écouter les réclames… car j’aime entendre ces voix mâles et chaudes.

Dans le bus qui me ramène de l’école, j’ai imaginé ce nouveau mot : « Bèrlebus ».
- Ta journée s’est bien passé à l’école ?
- J’ai joué à Bèrlebus.
Quand mes vieux m’ont fait remarqué que ce mot ne veut rien dire, j’ai donc décidé d’en faire un nouveau personnage et comme aucun mot ne qualifiait les messieurs de la pub, je leurs ai donné ce nom.
- Papa, fais Bèrlebus !
- Bonjour, Muse !
- Non, tu dois parler comme cela en chuchotant ! Bèrlebus, il parle comme ça.
Voilà donc un nouveau pote imaginaire.

Mais détrompez vous, à contrario, je suis dans une phase d’éveil exceptionnelle et mon grand jeu du moment, c’est de dire des belles phrases placées à bon escient et issues de tous les contes que j’écoute et redécouvre - maintenant que je suis grand - :
- Ma Maman que j’aime, puis-je, s’il vous plaît, embrasser votre main ?
Par Bèrlebus, à 11:10 :: Au jour, le jour :: #616 :: 10 commentaires
 

jeudi 26 octobre 2006

533. Lou la malice (32) : Artiste

Le matin, au petit déj. avec papa :
- Dis papa, c’est quoi un artiste ?

Il m’arrive parfois de demander ainsi le sens des mots. Cela vient d’un jeu que papa m’a proposé il y a longtemps déjà –et qu’au départ je trouvais nul - : « explique moi ce que veut dire… ».
Bref, le voilà parti dans une longue explication, comme à son habitude : un artiste, la musique, le cinéma, les livres, la peinture, l’art, le partage d’une émotion dans la démarche artistique, son métier de « faire des films » …et moi, quand je joue sur mon synthé etc.

Pour parler franc, je ne retiens généralement pas grand chose de ce genre d’explications qu’il convient de me répéter plusieurs fois avant que cela soit totalement intégré dans mon ciboulot.
Quoi que…

L’après-midi, derrière mon synthé ; je m’éclate en améliorant « The girl of Iponema » de Stan Getz, puis apostrophe maman :
- Ecoute, maman, écoute comme c’est joli. Je suis un artiste !

NDLA : Oui, mon Chounet, t’es un grand artiste car tu vis avec ton coeur.
Par Bèrlebus, à 07:23 :: Lou la malice :: #615 :: 9 commentaires
 

vendredi 20 octobre 2006

532. « Si tu ne vas pas à Lagardère… »

« Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira à toi »
(les Trois Mousquetaires)

Hé, hé…
Ben oui, je l’ai fait !
Et avec humour, s’il vous plaît !
C’était hier.

Etant entendu que depuis deux mois, papa est en permanence, soit parti pour son travail, soit occupé dans son bureau. Etant donné que je ne le vois que cinq à dix minutes à mon retour de l’école, une demie heure durant le repas du soir et cinq minutes au lit avant de dormir. Compte tenu du fait que je suis une vrai canaille pleine d’humour en ce moment. Ni une, ni deux, je suis monté le voir dans son bureau perché tout en haut de la maison.
Banal, me direz-vous ?
Ben non.
Hormis me rendre seul aux toilettes et, épisodiquement, aller seul dans ma chambre pour y jouer avec mes personnages imaginaires, je ne me promène guère seul dans la maison.
Généralement, je campe dans le canapé pour y faire toutes mes activités préférées : jouer au piano, écouter de la musique, m’amuser avec mon éléphant-qui-répète-tout-ce-que-je-dis (ou tout autre jeux électronique), pour en user les piles, ou enfin, lire le braille avec maman –ouais, bon, ça c’est moins gai-.

J’ai donc monté les deux étages d’escaliers, tout en appelant régulièrement maman et papa, l’une en bas, l’autre dans son bureau, pour leur dire :
- Papa, maman, je vais à la cuisine !
Devant leur ton étonné, je me suis mis à me bidonner de ma blague, y rajoutant des couches :
- Je vais me coucher dans le lit de la cuisine.
Bons joueurs, ils m’interrogeaient à distance, avec ce ton ébahi que j’aime les entendre utiliser avec moi.
- Mais qu’est ce qu’il fait dans les escaliers ! (rajoutez-y pleins d’autres points d’exclamation entre chaque mot)
Parfois, je riais tellement, que je les entendais me dire :
- Fais quand même attention de ne pas tomber, Loulou. N’oublie pas de te tenir.
Une fois, deux fois, dix fois, comme à leur habitude.

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Par Bèrlebus, à 08:49 :: Au jour, le jour :: #614 :: 13 commentaires
 

mercredi 18 octobre 2006

531. Mon rêve ?

Matthew Ballamy de MuseMon rêve ?
Absolu ?
Rencontrer Mathew Bellamy et les autres musiciens de Muse.
...Et faire une jam avec eux.
Moi, derrière mon clavier et eux avec leurs instruments.

Ça fait un petit temps que je demande à mes vieux de les rencontrer.
Mais ça a l’air vachement compliqué.
Je comprends pas pourquoi : si mes parents ont leurs CD, c’est qu’ils les connaissent.
Logique, non ?
Par Bèrlebus, à 09:17 :: Au jour, le jour :: #613 :: 23 commentaires
 

vendredi 13 octobre 2006

530. Monsieur Câlins et Doudouces

sensuel LouC’est drôle, à vous conter mon quotidien, j’en oublie presque de vous tirer le portrait de certains traits caractéristiques de ma petite personne.

Ainsi, quand bien même vous avez déjà lu à maintes reprises le mot « doudouces » dans ces lignes, vous êtes probablement à mille lieu d’imaginer combien je suis un grand consommateur de câlins.

Il y a bien entendu ces séances privilégiées durant lesquels j’adore sentier la main de mon interlocuteur se promener sur mon corps. Ils sont quotidiens.
Ben oui, ça remplace les regard tendres, les sourires et toutes autres manifestations visuelles d’amour ou de sympathie que je ne peux voir.
Il me faut alors des câlins sur le visage, bien entendu, mais j’apprécie beaucoup le ventre, le dos, le cou, l’aine, les cuisses (quoi que ça chatouille vite à cet endroit), bref partout. Comme on est jamais aussi bien servi que par soi-même, j’ai une certaine tendance à guider la main du prestataire de service.

Mais outre les moments dévolus à cette fin, il y en a plein d’autres, souvent impromptus :
Après une remontrance ?
- De bonnes petites doudouces.
Sur le chemin du fauteuil à la table pour le repas ?
- Fais-moi des doudouces !
Pendant le repas ?
- Mange, mon Loulou !
Pour toute réponse, je saisis la main de papa ou maman, assis de part et d’autre, afin de recevoir ma dose.
- Hééé, Loulou, j’ai ma fourchette en main ! On se fera des câlins plus tard.
Et il en va ainsi à tous moments : en rue, en voiture –quoique plus compliqué -.

En conclusion, je suis un grand sensuel et je compense l’absence de la vue par l’éveil des autres sens.

Nouvelle galerie de photos (réalisées par jean-Luc Tillière) : les doudouces
Par Bèrlebus, à 15:11 :: Au jour, le jour :: #612 :: 14 commentaires
 

mardi 10 octobre 2006

529. Talking with Muse

Depuis quelques jours, quand papa vient me dire bonsoir dans mon lit, on se paye une dernière bonne tranche de « Muse » qui parle en anglais. Ça me donne de ces fous rires…

Moi, le plus vite possible :
- yes, yes, yes, I’m Muse with the battery, the battery, the battery, you know : the battery, the battery, the battery.
Le père, faisant semblant d’être exaspéré :
- Ow, Please, my son…
- Non, à Muse, papa ! A Muse !*
- Ow, please, Muse, stop to say all the time « the battery, the battery, the battery ».
A chaque fois, je me tords de rire au point de peiner pour aligner des mots pendant un bon bout de temps, d’autant que généralement, il renchérit :
- So, Muse, would you stop to say all the time the same think ?
Moi :
- Yes, yes, yes, papa, I am Matthew Bellamy and the battery, and the petite couette toute douce, and the battery au concert of Muse.
- What are you saying ? Quoi toi en avoir dire ? I don’t want to hear one more time the battery, OK ?
- Oh, yes, I’m Muse and I tape sur le battery, battery…
A ce moment là, il se fâche et met ses main dans mon cou pour me chatouiller. J’exulte.

Généralement, il siffle la fin de la récré un peu trop vite à mon goût, puis me fait des gros câlins, après quoi, selon les jours – généralement un jour sur deux -, je m’endors soit illico, soit deux heures après.
J’imagine alors tout seul dans mon lit « la caméra de papa au concert de Muse avec Matthew Bellamy qui crie trop dans le bus avec Saïd»**.

Ben oui, je suis toujours aussi trip de Muse.

Cette semaine, je serai chez mes grands parents, car papa a beaucoup de travail et maman est en « formation » (une sorte de travail, paraît-il).
Hélas, Bon Papy et Bonne Mamy n’aiment pas « Muse ».
Il va falloir faire ceinture.


* Lou comprend de plus en plus de mots en anglais qu’on lui traduit régulièrement en toutes occasions. Ça lui plaît. Il avait donc compris « my son » = mon fils. A ce propos, sa faculté de mémorisation est prodigieuse pour les choses qui lui plaisent… cfr. les pays et les habitants.

** Texto : A chaque fois que Lou joue dans son imaginaire, il commence toujours l’explication de son jeu de rôle par : « J’écoutais la caméra de papa qui… (Jordi, Muse) que… (dans le bus, la couette etc.) ».
Par Bèrlebus, à 17:40 :: Au jour, le jour :: #611 :: 12 commentaires
 

vendredi 6 octobre 2006

528. Conscience

- Dis, maman, pourquoi je ne trouve pas les choses ? … C’est parce que je suis aveugle ?
- Oui, Lou. Mais tu penses à quoi, en particulier ? Qu’est-ce que tu ne trouves pas ?

S’en suit une discussion avec elle où je lui donne quelques exemples : la lichette de mon manteau, mes chaussures que j’enlève et dépose n’importe où lorsque je me vautre dans le canapé.

C’est donc bien ça, être aveugle.

Photo (J-L Tillière):

Lou canapé
Par Bèrlebus, à 09:14 :: Au jour, le jour :: #610 :: 11 commentaires
 


mercredi 4 octobre 2006

527. Ta tête ! (bis)

L’autre jour, dans le fauteuil, on faisait l’andouille, papa et moi.
Faut dire que dans le registre bruitage,on se débrouille pas mal tous les deux.
Une fois encore, je lui balance :
- Tu devrais voir ta tête !
- Quoi ma tête ?
- T’as ri comme ça !
Et de lui montrer un grand sourire.

Il s’est alors amusé à jouer à la devinette.
- Bon, OK, mon fils ! Alors, maintenant, tu vas me dire si je parle avec une petite bouche, une bouche normale ou une grande bouche :
- Bonjour, mon Chouchounet que j’aime.
Illico :
- Une petite bouche !
- Yes. Et maintenant…
Il répète la phrase autrement, mais toujours sur le même ton.
- Avec une grande bouche, un sourire !
- Yes !

- Un bouche normale !

Hé, à moi, on ne me la fait pas !
I am ze Sherlock of the sound.

Oui, je parle anglais. C’est mon dernier trip du moment. C’est à cause du DVD de Muse. J’adore entendre la voix de Matthew Bellamy que, du coup, je m’amuse à imiter.
Par Bèrlebus, à 15:19 :: Au jour, le jour :: #609 :: 13 commentaires
 
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