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lundi 27 juin 2005 |
426. La fête ! |
Ce week-end, c'était la traditionnelle fête du quartier. J'étais super impatient d'y être. Au programme : un grand mechoui avec tous les voisins, un concert improvisé avec Geert (lui à la guitare, moi au djembé), et des jeux pour enfants.
Le dimanche, y'a même eu un concert où jouaient Olivier et Julie. Comme la musique allait un peu fort, je m'suis éloigné comme un grand, tout seul, me frayant un passage parmi la foule jusqu'à la barrière Nadar qui fermait la rue. Bien décidé, malgré cet obstacle incongru et mes vieux qui me demandaient de revenir, j'ai commencé à l'escalader pour poursuivre mon chemin ! Hélas, au moment d'atteindre le sommet de la barrière, papa s'est ramené dare-dare pour m'empêcher de poursuivre mon excursion. Soit.
Ramené à la raison et à un endroit moins bruyant (un peu sur le côté), j'ai dansé et chanté comme un fou avec papa, maman et même mon pote Michel qui fait super bien "les piles usées". Summum ? Quand le guitariste a fait marcher sa pédale wawa, dis !
Bilan : une nouvelle galerie photo de cette fête.
photo :
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Par Bèrlebus,
à 12:28 :: Au jour, le jour
:: #481
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mercredi 22 juin 2005 |
425. Lou la malice (20) |
Toujours dans le bain (quelques minutes avant mon mauvais trip).
Mon dernier jeu, c'est de jouer avec le robinet. - Laisse, maman, je vais vider le Bulex*. Ben oui, une fois le bain rempli, maman laisse toujours couler un peu d'eau pour ôter l'eau chaude du chauffe eau.
Je m'amuse donc à faire couler l'eau, rapidement ou lentement, le plus gai étant de provoquer un goutte à goutte : "plic, plic, plic..." - Ecoute maman, on entend l'eau qui marche !
* célèbre marque de chauffe eau. |
Par Bèrlebus,
à 10:19 :: Lou la malice
:: #480
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lundi 20 juin 2005 |
424. Deep'n bad trip |
Chui dans le bain. Dimanche soir. J'cause avec maman, de tout et de rien. Chui gai, éveillé même. Soudain, sans aucune raison apparente, je fonds en larmes. Des grosses, de celles qui vous font parler avec la bouche si grande ouverte que les mots en deviennent incompréhensibles. Maman : - Mais qu'est ce qui se passe, Loulou ? Chui incapable de parler, emporté par le chagrin. - Tu t'es fait mal, Chouchounet ? J'parviens à balbutier une phrase : - Je... me... suis... saisi. Entretemps, papa a bondi de son bureau et me caresse la tête. Eva à son tour a monté quatre à quatre les escaliers et nous a rejoint. Entrecoupé de gros sanglots, je tente de leur expliquer : - Je me suis saisi. ... C'est le Chien Courage qui m'a saisi. - Tu as imaginé dans ta tête que le Chien Courage t'as saisi ? - Oui. Ma tristesse redouble. J'ai peur que cela recommence. - Je... veux... plus... que... le petit Chien Courage... m... m... me saisisse.. Chui une frêle esquif, perdue dans l'immensité de la baignoire et le flot tumultueux de mes peurs. Tour à tour, chacun déploie l'artillerie lourde pour m'arraisonner à la terre ferme. Le grand armada de ces phrases clés qui calment mes tempêtes.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 11:24 :: Au jour, le jour
:: #479
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vendredi 17 juin 2005 |
423. Des pompes qui grincent |
Yes ! Maman m'a acheté de nouvelles pompes. Et pour mon plus grand plaisir, elles font du bruit quand je les frotte à terre : elles poussent des petits couinements aigus. J'adore ! - T'entends, papa ? Mes chaussures, elles grincent, dis !
Même que mardi passé, voulant profiter au maximum de retour de papa à la maison (il est enfin un peu plus souvent présent), j'lui ai demandé de pouvoir l'accompagner chercher Eva à son cours d'Aïkido. Dans le hall du centre sportif, il y avait plein de bruits... dont pleins de couinements de chaussures. Papa m'a expliqué que c'était tous des gens qui jouaient à différents sports et courraient après des balles : badminton, squash, tennis... (étrange... soit !). Hélas, lorsque j'ai voulu en faire autant, le revêtement du hall ne m'a pas permis de faire "grincer" aussi mes chaussures. J'serai bien descendu sur les terrains pour le faire, moi aussi... |
Par Bèrlebus,
à 15:18 :: Au jour, le jour
:: #478
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mercredi 15 juin 2005 |
...Assez rare ! |
Comme elles se font assez rares et que nombres d'entre-vous en auront peut-être oublié l'existence, je signale qu'une 39ème lettre à Lou a vu le jour. Luc |
Par Bèrlebus,
à 18:02 :: Infos
:: #477
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mardi 14 juin 2005 |
422. Lou la malice (19) |
- Dis maman, cela fait longtemps qu'on a plus écouté Tom Octobre ! - Novembre, Lou. Tom Novembre. - Oui, c'est ça ! |
Par Bèrlebus,
à 18:30 :: Lou la malice
:: #476
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dimanche 12 juin 2005 |
421. Bon de commande |
Dans l'auto. Comme tous les matins, j'écoute "Pure F.M." pour aller à l'école. Hormis le mouvement, la radio et les sirènes sont mes seules distractions dans une voiture.
- Dis, maman, tu l'as à la maison, ce disque de Moby ? - Non, on a le précédent. - Alors, tu vas l'acheter, hein ? - J'lui laisse pas le temps d'en placer une - Tu vas au magasin pour acheter ce disque et l'avoir à la maison ! Moi j'ai envie !
Voilà qui est clair. V'là que je rentre de plein pied dans le monde du consommateur. Le franc est tombé* ! (* expression belge qui signifie que l'on a compris : la pièce de monnaie est tombé dans le distributeur qui va délivrer le produit. Voir l'anecdote dans les commentaires ) |
Par Bèrlebus,
à 19:02 :: Au jour, le jour
:: #475
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samedi 11 juin 2005 |
420. La vache |
Photo :
commentaire : Un cadeau reçu il y a bien longtemps de la part d'une lectrice du "Journal de Lou". |
Par Bèrlebus,
à 18:30 :: Sans parole
:: #474
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jeudi 9 juin 2005 |
419. Le petit prince, les astres et les planètes |
Bon, on m'a déjà dit que j'habitais sur la terre. Soit, mais de là à me l'imaginer...
On m'a déjà fait sentir la chaleur du soleil aussi. Je sais donc qu'il y a un truc dans le ciel, genre méga-super radiateur brûlant comme du feu. A quelle distance ? Laissez-moi rire. Pour moi, le ciel, c'est un énorme haut-parleur dolby sourround qui se trouve au dessus de ma tête, impalpable, mais qui vous envoie des sons de partout, de loin comme de près. C'est ça le ciel : un grand vide, sonore, dont seuls les bruits me permettent d'en évaluer parfois la distance. Le soleil doit donc y être accroché, loin, très loin, très très loin...
Enfin pour moi, la lune, c'est juste un drôle de phénomène : certains soirs, il paraît qu'elle est dans le ciel et qu'elle est "pleine".
J'le sais, parce qu'alors elle m'envoie des ondes qui me donnent la pêche ces nuits-là. Bref.
Tout ça pour vous dire que maman s'est mise en tête de m'expliquer que chaque jour de la semaine, en français, correspond à une planète. Il y aurait donc encore d'autres trucs dans le ciel ?lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 22:28 :: Un monde à moi
:: #473
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lundi 6 juin 2005 |
418. Le trot de trop du sot |
Samedi matin. Equitation. Un moment au trot. Distrait, je ne me tiens plus. Je tombe de cheval. Le souffle coupé. Maman me rassure très vite. La trouille. - Ça va passer ! Elle m'explique calmement que si je n'avais pas lâché la selle, je ne serais pas tombé. Le temps d'enregistrer cette remarque pertinente mais pas évidente pour moi, on me remet sur le canasson. Refaire du trot et bien se tenir, oui. Ça va, ma peur est évacuée. Après la balade, j'monte même sur un cheval de trait.
...Et de retour à la maison, j'raconte fièrement ma mésaventure à papa. |
Par Bèrlebus,
à 18:18 :: Au jour, le jour
:: #472
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dimanche 5 juin 2005 |
La torpille |
Si vous êtes curieux de découvrir une autre part de mon univers (l'auteur de ce blog, papa de Lou), le troisième film que j'ai réalisé, "La torpille", vient de sortir en D.V.D. Avec Catherine Jacob ("La vie est un long fleuve tranquille", "Tatie Danielle"), Pierre Cassignard et une kyrielle de bons acteurs (belges).
C'est une comédie sociale grinçante sur le business d'aujourd'hui: avec de jeunes consultants aux dents longues, des publicitaires aux âmes vendues au plus offrant, des administrateurs sans état d'âmes, une caissière de grande surface bombardée (euh.. torpillée) Directrice générale des chaussures Gustave, et qui élève seule son petit génie de fils qui prépare H.E.C., une entreprise de chaussures provinciale figée dans la naftaline avec sa secrétaire de direction acariâtre, ses directeurs adjoints en cache poussière, et son styliste maison italien déchu.
On peut l'acheter sur internet ou à la Fnac (entre 14 et 19 euros... dont pas grand chose ne me reviennent. Ne le faites donc pas dans un but qui serait celui-là !).
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Par Bèrlebus,
à 19:16 :: Infos
:: #471
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samedi 4 juin 2005 |
417. Conjuration |
(Conjuration n.f. : complot, conspiration. Action de conjurer, d'écarter les effets d'une influence maléfique.)
Il y a une semaine déjà. Vendredi passé. Papa toujours débordé et souvent absent. Un comble : un week-end en pension complète chez Zabeth, la soeur de papa. Une première aussi.
Voilà pourquoi depuis deux ou trois mois, j'ai passé tout d'abord quelques heures, puis une après-midi, et enfin une journée entière chez elle. M'acclimater, me direz-vous ? Moi, j'appellerais cela plutôt : une conjuration ! Ainsi donc, papa et maman s'offrent une week-end en tête-à-tête. Rien qu'à eux deux. A Marseille. Un mariage.
Tout au long de la semaine qui précèdelire la suite |
Par Bèrlebus,
à 23:18 :: Au jour, le jour
:: #470
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jeudi 2 juin 2005 |
416. Jamais, plus jamais |
Depuis plusieurs jours, papa est devenu un fantôme que je croise au saut du lit, ou au moment d'y retourner. Travail, travail, travail... Mais en plus, pour le peu que j'le vois, il me tient tête. Exemple :
Après le dîner, j'veux écouter encore une fois "Le Petit Chien Courage et le monstre des marais". Il refuse sous prétexte que j'l'ai déjà écouté avant le repas et qu'il est tard. Je râle. - Et bien je veux pas aller au lit, et je veux plus jamais, jamais écouter "Le Petit Chien Courage". Ben oui, chui comme ça : quand on me refuse kek'chose, j'embraye dans le "plus jamais, jamais", comme si c'était les autres qui allaient en être puni. Il n'y a alors plus moyen de me raisonner. - Et je n'irai plus jamais au lit... C'est alors que Papa embraye en m'imitant : - Et tu n'iras plus jamais te brosser les dents, ni faire pipi. Et tu ne monteras plus jamais les escaliers. Et je te dirai plus jamais bonsoir. Plus jamais de câlins, plus de bisous (etc.) Au fur et à mesure qu'il énumère toutes les actions d'une fin de journée à la sauce "jamais-plus", j'me mets à trouver ça comique. Je l'interromps : - C'est pour rire, hein, papa ? - Mais bien sûr, mon Loulou. - Je t'aime, mon papa. - Mais moi aussi, mon Loulou. J'abdique sans broncher, et monte me coucher.
Comme quoi, il suffit de trouver la technique. N'empêche, il me manque, ...et sa grosse voix qui fait "Monsieur-René-le-monstre-des-marais" aussi. |
Par Bèrlebus,
à 18:49 :: Au jour, le jour
:: #469
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