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dimanche 14 mars 2004 |
196. Le concert d'Henri Dès (2) : La rencontre. |
 (...suite et fin) Après le concert donc, papa et maman m'ont emmenés avec Eva dans les loges pour rencontrer Henri Dès. Là, il a fallu attendre un petit peu qu'il soit disponible, mais c'était pas grave car, ô bonheur, on m'installa dans un canapé à ressort qui rebondissait aussi bien que celui de la maison des Ardennes où on va souvent. Dix minutes de "Je saute dans le fauteuil" comme avec ma copine Coline (cfr. post 92) ... Qui aurait imaginé cela après tant d'émotions et une aussi longue journée (il était 22h00 bien sonné). Quand Henri est arrivé, il m'a dit : "Bonjour, bonhomme !" J'lui ai poliment répondu : "Bonjour, Henri Dès". Y m'a tout de suite demandé : "Qu'est ce que tu me racontes ?" Moi : "T'as parlé dans le micro !"
Le canapé étant complet, il m'a demandé si je voulais bien lui faire une petite place. J'lui ai carrément dit non ! (sous les rires de tout le monde). Maman m'a traité de petit sot et m'a déplacé pour qu'il s'installe entre Moi et Eva. Il m'a pris la main, m'a demandé si j'avais bien aimé le concert. Ce que j'ai confirmé. Ne sachant pas trop quoi dire, j'lui ai demandé : "Il est quelle heure, Henri Dès ?" (c't'un de mes grands classiques). On a ensuite causé comme des grands du concert : moi, lui citant à sa demande les chansons que j'avais bien aimé. Comme un sot, j'y ai rajouté "Frère Jacques" dans la liste des chansons ! J'ai entendu tout le monde éclater de rire autour de moi, alors je me suis réfugié sur le genoux de maman. Ensuite Henri et mes parents ont causé ensemble (j'écoutais tout, j'vous dis pas) : de l'origine de ma passion pour la musique, pour les concerts "live", du site qu'Henri a visité, etc..., mais comme y causaient trop, j'les ai interrompu : "Ça va Henri Dès ?" Il m'a alors proposé de causer. Spontanément, chui descendu des genoux de maman et suis monté sur les siens sans lui demander son avis et avec mon petit sourire excité.
Aussitôt, j'ai engagé la conversation : "Parce que tu vois, Henri Dès, je réfléchis parce que je cherche les gros mots rigolos... Je réfléchis..." HD: "Quels gros mots ?" Moi : "Il est quel heure en fait ?" Chais pas si Papa a alors proposé le gros mot : "Gros bêta" ou s'il me traitait comme tel. HD : "Qu'est-ce qu'il y a comme gros mot dans "gros bêta" ?" Moi : "C'est pas un gros mot ça... Crotte, ça c'est un gros mot !" HD : "J'ai pas dis crotte... euh..; j'ai dit ... - (m'attendant au pire, j'ai mis mes mains sur mes oreilles prêt à les boucher) - ... "Scrogneugneu" ! C'est un gros mot ça ?" Moi (avec mon sourire banane) : "Ah oui... euh.. " HD : "C'est pas trop un gros mot." Moi : "Y'a encore... euh... (je réfléchissais) ... qu'on peut pas dire comme des vilains mots !" HD : "Gros poilu ! On peut dire gros poilu ?" Moi : "Oui ! ...euh... Non !" Tout le monde se met à rire autour de moi. Papa : "Dis un peu le gros mot qu'on a inventé et qu'on peut dire. " Moi: "Craque-boum-zute-flutte." HD: "Quoi ?" Eva : "Craque boum zut et flute !" HD (prenant un accent belge) : "craque-boume-zute flute ? " Moi (rajoutant) "...mince, prout !" HD: "Haaa bravo ! Je crois pas qu'on peut dire prout..." Moi : "Comment dit-on "tondeuse" en flamand ?" HD: ... (interdit) Moi : "Comment dit on Monsieur René ? ...Et Marie-Anne ?" Papa et maman sont alors intervenu pour m'expliquer qu'Henri ne connaît pas tout mon petit univers et mon répertoire. Alors, j'ai changé momentanément de sujet : "T'aimes bien le fauteuil, Henri Dès ?" HD: " Ha oui, j'suis vachement bien , puis t'es pas lourd en plus." Moi: "Oui, paske ... paske toi, Monsieur René et moi... on a pas envie d'aller chez Saint-Nicolas avant que Marie-Anne n'était pas là." Re-explication de mes parents à Henri. Moi : "T'aime bien Bon-Papy, Henri Dès ?" Re-re-explication de papa sur le fait que j'adore mes grands-parents. Puis papa m'a fait comprendre qu'Henri Dès il ne connait pas tous mes amis. HD : "Ben oui, je te connais toi, ton papa, ta maman et ta soeur.." Moi : "...Et Eva ...et Mathilde". Mais Mathilde elle était pas avec nous, elle est trop grande : Henri Dès, c'est plus son truc. Moi (continuant dans mon trip) : "Je connais Colargol !" ...Et là, à ma grande surprise, j'entends Henri Dès entonner la chanson de Colargol : "Moi je suis Colargol, l'ours qui chante en fa en sol..." en me faisant danser sur ses genoux. Haaa ouaiiiis...
On a encore un petit peu causé (papa dit qu'on a passé dix minutes ainsi ensemble) et il est intervenu pour me dire que maintenant il était temps de laisser Henri Dès se reposer et moi, d'aller au lit. Sans rechigner, j'ai alors dit : "Au revoir, Henri Dès" HD: "Qu'est ce qu'on fait ? On se touche la main ? Un bisou ?" Moi (immédiatement comme avec les gens que j'aime beaucoup) : "Un bisou !" J'me suis alors retourné pour lui embrasser le ventre comme je fais souvent à papa (parce qu'il se rase pas tous les jours), mais Henri m'a demandé un bisou sur la joue. ...Ce que j'ai fait avec plaisir. Moi : "Au revoir, Henri Dès !"
...Et voilà... j'ai rencontré Henri Dès et y'a pas à dire, ça m'a bien kiffé ! Autant vous dire que de retour à la maison, je m'suis endormi comme un ange.
Quelle journée !
NDL : - Bien entendu, tout cela a été filmé... (90 minutes de rushes !). Quand j'aurais le temps, je mettrai en ligne quelques morceaux choisis.
- Je tiens ici à remercier vivement : Isabelle Moisan , Enriqué et Isabelle Sanchez, le Cirque Royal (pour leur accord ou précieux concours) , Pierre, Quentin, Jojo Catherine et François (pour le tournage)... et bien entendu Henri Dès.
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Par Bèrlebus :: dimanche 14 mars 2004 à 17:14 :: Au jour, le jour
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