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mardi 10 octobre 2006 |
529. Talking with Muse |
Depuis quelques jours, quand papa vient me dire bonsoir dans mon lit, on se paye une dernière bonne tranche de « Muse » qui parle en anglais. Ça me donne de ces fous rires…
Moi, le plus vite possible : - yes, yes, yes, I’m Muse with the battery, the battery, the battery, you know : the battery, the battery, the battery. Le père, faisant semblant d’être exaspéré : - Ow, Please, my son… - Non, à Muse, papa ! A Muse !* - Ow, please, Muse, stop to say all the time « the battery, the battery, the battery ». A chaque fois, je me tords de rire au point de peiner pour aligner des mots pendant un bon bout de temps, d’autant que généralement, il renchérit : - So, Muse, would you stop to say all the time the same think ? Moi : - Yes, yes, yes, papa, I am Matthew Bellamy and the battery, and the petite couette toute douce, and the battery au concert of Muse. - What are you saying ? Quoi toi en avoir dire ? I don’t want to hear one more time the battery, OK ? - Oh, yes, I’m Muse and I tape sur le battery, battery… A ce moment là, il se fâche et met ses main dans mon cou pour me chatouiller. J’exulte.
Généralement, il siffle la fin de la récré un peu trop vite à mon goût, puis me fait des gros câlins, après quoi, selon les jours – généralement un jour sur deux -, je m’endors soit illico, soit deux heures après.
J’imagine alors tout seul dans mon lit « la caméra de papa au concert de Muse avec Matthew Bellamy qui crie trop dans le bus avec Saïd»**.
Ben oui, je suis toujours aussi trip de Muse.
Cette semaine, je serai chez mes grands parents, car papa a beaucoup de travail et maman est en « formation » (une sorte de travail, paraît-il). Hélas, Bon Papy et Bonne Mamy n’aiment pas « Muse ». Il va falloir faire ceinture.
* Lou comprend de plus en plus de mots en anglais qu’on lui traduit régulièrement en toutes occasions. Ça lui plaît. Il avait donc compris « my son » = mon fils. A ce propos, sa faculté de mémorisation est prodigieuse pour les choses qui lui plaisent… cfr. les pays et les habitants.
** Texto : A chaque fois que Lou joue dans son imaginaire, il commence toujours l’explication de son jeu de rôle par : « J’écoutais la caméra de papa qui… (Jordi, Muse) que… (dans le bus, la couette etc.) ». |
Par Bèrlebus,
à 17:40 :: Au jour, le jour
:: #611
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