Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
En ce moment, je suis fragile. Mes émotions me brisent soudain comme un verre en cristal qu’il faut ensuite reconstruire patiemment, morceau par morceau.
En cause ?
L’alarme du groupe à l’école. Déjà qu’à l’approche de la rentrée, je n’avais pas trop envie d’y retourner à cause d’elle, voilà que dès le deuxième jour, elle se déclenche. Cent dix décibels stridents dans mes oreilles hypersensibles. La chaleur d’un bête grille-pain.
En cause aussi, le fait que je me « saisis » régulièrement ces derniers temps. Des moments d’absence ou de retour trop brutal à la réalité… Je ne parviens pas à expliquer ce que je vis à ce moment précis. Ça me fait paniquer. Puis l’angoisse que cela recommence m’obnubile. Comme dans le film que papa a fait sur moi. Il me faut impérativement me blottir dans les bras de maman ou papa qui me rassurent. Une demie heure. Une heure et plus parfois, à sécher mes larmes. Et papa, maman et Eva de tout mettre en œuvre pour me rassurer, me câliner, me faire revenir dans l’optimisme, dans le « positif » comme ils disent. Ce qui est passé est passé. Ce n’est pas pour cela que ça va recommencer. J’aimerais le croire...