Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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Lou au djembé

 
 
 
 
 
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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mardi 29 mars 2005

390. Lou la malice (16)

petit prince dans l'eauQuinze jour après.
A maman, dans la salle de bain :
- J'ai eu peur quand j'ai entendu la pédale wawa la première fois. Je me suis saisi très fort comme ça : "ah!".
Et mon oeil s'est retourné dans ma joue...
Tu sais, maman, je te dis du vrai ! C'est pas des carabistouilles. C'est pas pour rire !
Par Bèrlebus, à 17:53 :: Lou la malice :: #442 :: 3 commentaires
 

jeudi 24 mars 2005

389. La pédale wawa

Avec ces classes vertes, y'a un truc que j'ai oublié de vous raconter.
Deux fois par semaine, à l'école, on a cours de djembé.
Autant dire que je m'y éclate, et que de retour à la maison, mes vieux ont droit à une démonstration puisque j'en ai un à moi.

Sauf que l'autre jour, en classe, y'a quelqu'un qui a amené une guitare électrique.
Jusque là, ça me branche.
Là où ça n'a pas du tout été, c'est quand le son de la guitare s'est complètement déformé.
Ça m'a foutu un coup de panique de chez "Panic and Co.".
Pour me consoler, on m'a expliqué que c'était à cause de la pédale "wawa".
Y parait que ça sert à déformer le son exprès.
N'empêche...

Autant dire que depuis, "la pédale wawa" est entré dans le top dix de mon "monde à moi", et que je la mets à toutes les sauces.
Par Bèrlebus, à 17:51 :: Au jour, le jour :: #441 :: 3 commentaires
 

mercredi 23 mars 2005

388. Le petit prince et le mouton

A votre avis, quel est mon bruitage préféré du moment ?
Ben oui, le papa mouton.
Remisé pour quelques temps le bruit de la tondeuse !

Si, il y a deux ans, j'imitais l'animal pour évacuer mes peurs, aujourd'hui, ce serait plutôt par fierté !

Au saut du lit quand papa entre pour venir me chercher :
- Mêêêê... J'fais bien le papa mouton, hein papa ?
- Oui, mon Loulou, mais si tu me disais d'abord bonjour.
- Bonjour papa... Mêêêêê.... (etc.)

Assis sur la toilette :
- Bêêêê... , je vais pousser sur le mouton.
Papa n'a pas l'air de piger :
- Euh... ah bon...
Me retournant en tapotant sur la cuve de la chasse :
- Ça c'est le mouton. Mêêêê... Pour rire, hein !
Je m'excute et pousse ensuite sur le bouton actionnant la chasse d'eau.
- Voilà, mouton, tout va bien. Tu dois pas avoir peur.

Si certains dessinent des moutons avec leurs yeux pour se les représenter, moi, je leurs donne vie avec ma voix, tout en nuance, pour les entendre vivre.
Par Bèrlebus, à 10:12 :: Au jour, le jour :: #440 :: un commentaire
 

mardi 22 mars 2005

Le diplôme !

Dommage qu'ils ne l'ont pas fait en braille pour que je puisse le lire... :-(

photo :
diplôme du petit prince
Par Bèrlebus, à 08:38 :: Sans parole :: #439 :: 2 commentaires
 

samedi 19 mars 2005

387. Y'a pas de mots...

Y'a pas de mots pour vous raconter les retrouvailles, enfin si mais...
Des bribes :

- Mon papa que j'aime !!!
- Je suis content de te retrouver...
- Moi aussi.
Tout de suite :
- J'ai pas eu peur du papa mouton.
- C'est super génial, Lou. Tu as dépassé ta peur du mouton... C'est gai, hein ?
- A papa, de faire le papa mouton.
- Bêêêêêê (assez réaliste)
- Non, papa, c'est bêêêêêê (imitation parfaite sur un ton grâve)
- A papa, de faire le papa mouton.
- Bêêêêêê (me recopiant bien cette fois)
- Et la maman mouton. A papa !
...
- Maman, je t'aime si fort que je t'adore.
- Moi aussi, mon Loulou.
(Grosse séance de câlins)

lire la suite

Par Bèrlebus, à 19:17 :: Au jour, le jour :: #438 :: 4 commentaires
 

vendredi 18 mars 2005

386. Loin de tout 5 (short news).

C'est comme par hasard la plus belle journée.
Même que... j'ai mangé tout le repas chaud de midi !
Si, si, vous avez bien lu.
Bon, c'est aussi paske c'était du poulet à la compote et pomme de terre.
Quoique les patates...
- Je veux pas les pommes de terre, je veux de la purée...
...Et je l'ai eue. Elle avait étrangement le même goût, mais c'était bien de la purée.
;-)

J'vous dis pas les retrouvailles quand le bus est arrivé à l'école.
(...à suivre)

NDL : il aurait fallu un sixième jour pour entériner les repas chauds.
;-)

pour voir la suite (si elle n'apparaît pas au dessus de cet article)
Par Bèrlebus, à 18:51 :: Au jour, le jour :: #437 :: un commentaire
 

jeudi 17 mars 2005

385. Loin de tout 4 (short news).

Jeudi.
Bonne matinée.
Au programme, nourrir les animaux de la ferme, puis confection d'une tarte.
J'participe bien.

Durant le repas de midi, j'mange 3 ou 4 fourchettes du repas chaud (des boulettes de viande) puis balance :
- Je veux bien manger le repas chaud à la maison avec papa ou maman, mais pas à l'école ou à la ferme.
Voilà qui est clair !

L'après-midi, je suis claqué. Faut dire qu'on ne chôme pas.
La promenade prévue est de trop. J'traîne la patte.
Mes parents me manquent à nouveau beaucoup.
Vivement demain !

pour lire la suite (si elle n'apparaît pas au dessus de cet article)
Par Bèrlebus, à 23:08 :: Au jour, le jour :: #436 :: aucun commentaire
 

mercredi 16 mars 2005

384. Loin de tout 3 (short news).

Mercredi
Bonne journée.
J'mange même deux fourchettes de fishsticks... puis passe aux tartines.

Pour fabriquer du beurre, on me demande de tourner une manivelle. Ce que je.
Pour faire le pain, là, chui moins d'accord.
On m'demande de mouiller mes mains, puis de les mettre dans une pâte collante pour –comment on dit encore- la pétrir. Beark ! Là, on m'aura pas !
19h00. Je me couche, ferme les yeux et m'endors sur le champs.
Plus que deux jours pour revoir papa et maman.

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Par Bèrlebus, à 18:36 :: Au jour, le jour :: #434 :: 2 commentaires
 

mardi 15 mars 2005

383. Loin de tout 2 (short news).

Mardi.
Au p'tit déj., je me rassure en faisant moi-même le planning de la semaine :
- Aujourd'hui, on est mardi. Demain on est mercredi... et puis jeudi, et vendredi je reverrai papa et maman. Tu vois bien que tu dois pas avoir peur.
M'étant remonté le moral, la journée se passe mieux.
Même que le mouton m'intéresse particulièrement., histoire de mesurer ma peur.
Je me couche à nouveau tôt et sombre dans un profond sommeil.
Keske ça fatigue les émotions !

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Par Bèrlebus, à 22:31 :: Au jour, le jour :: #433 :: 2 commentaires
 

lundi 14 mars 2005

382. Loin de tout (short news).

A peine arrivé à la ferme, j'fais moins le fier.
Au programme de la journée : les animaux de la ferme et le cheval.
Côté repas, rien ne change : pas question de manger un repas chaud sans mes parents ou Bonne-Mamy. Je me contente obstinément de tartines.
J'réclame papa et maman.
Chui naze. Trop d'émotions.
Fin de journée, je réclame mon lit.
A dix-neuf heures, à peine couché, je m'effondre, mes potes de chambrée aussi.
Monsieur Guy veille sur nous.

pour lirela suite (si elle n'apparaît pas au dessus de cet article)
Par Bèrlebus, à 22:27 :: Au jour, le jour :: #432 :: 27 commentaires
 

381. En classe verte.

Cinq jours, dis !
Si, si, cinq jours sans papa et maman !
Ce lundi, chui parti en classe verte avec Monsieur Guy dans la ferme où j'ai déjà été pendant un plus court séjour (2 jours), il y a deux ans (vous savez, l'histoire du mouton qui m'a bêlé dans l'oreille).

Ça fait un petit temps que mon prof et mes vieux m'y préparaient.
Et vas-y qu'en classe on apprenne le nom des animaux de la ferme (mâles, femelles et petits), et qu'à la maison, on égraine lentement les jours et les semaines avant le départ.
Paske pour tout vous dire, la perspective m'excite beaucoup (j'adore la campagne). Bref, il a pas fallu me prier.
Tchao papa, tchao maman !

(à suivre donc...)
Par Bèrlebus, à 13:56 :: Au jour, le jour :: #431 :: un commentaire
 

dimanche 13 mars 2005

380. Comme un parfum de printemps

Lou, le petit prince à chevalAu programme du week-end :
Samedi matin, première séance d'hypothérapie officielle. Cabrioles et promenade à cheval, enfin, sur un poney.
A midi, ma soeur Mathilde qu'on ne voit plus très souvent vient manger à la maison avec son amoureux que j'aime bien aussi.
Après-midi, seconde invitation perso chez Zabeth, la soeur de papa, pour une tranche de rigolade avec la balançoire-âne, le piano et tout le reste.
Le soir, tête-à-tête avec Zoé, ma baby-sitter préférée (car elle au moins, accepte de répéter tout ce que je lui demande – c'est pas comme ce foutu papa qui refuse parfois de faire Monsieur René ).

Le lendemain, petit déj. intime comme tout les dimanches avec papa.
Vient ensuite le marché, avec le groupe électrogène du marchand de poulet et mes potes Michael et Vincent de l'échoppe de fromage.
L'après-midi, ballade de Méga en forêt : jeux de mots et bêtises en tous genre, ainsi que du vélo, sur le porte bagage d'Eva.

Yes, le printemps revient !

Photo :
Lou à cheval
Par Bèrlebus, à 15:31 :: Au jour, le jour :: #430 :: 2 commentaires
 

mercredi 9 mars 2005

379. P.D.

Lorsqu'on joue à "Geert et ses piles usées", le grand plaisir est que le personnage, n'ayant plus toutes ses facultés faute d'énergie, se mette à dire des gros mots en tous genres.
Quoique...

Hier, alors que je jouais à avoir mes piles très très usées, j'ai lâché comme d'hab. :
- Bzzz bzzzz, pipi, pi-pilusées... crot, prout, bordel de merde de putain...
Comme d'hab., papa a joué à se fâcher, parce que j'avais pas rechargé mes piles. J'en ai donc rajouté une couche en lâchant :
- P.D. !
A ma grande surprise, maman est intervenue.
- Là, non, Lou. Je ne suis pas d'accord que tu utilises le mot P.D. comme gros mot.
- Qu'est ce qu'il y a maman ?
- Il y a simplement que c'est pas un gros mot.
Papa qui lavait les casseroles est intervenu :
- Tu vois, Lou, Un P.D., c'est un homme qui aime un autre homme.
Eva, toute proche, s'y est mise.
- Mais c'est un gros mot quand même !
Maman nous a alors expliqué que non, que c'était un mot pour définir les hommes qui aiment les autres hommes. Et il n'y a rien de mal à cela.
Papa en a remis une couche :
- C'est l'usage qu'on en fait. C'est comme si j'utilisais le mot "aveugle" comme un gros mot, alors qu'il désigne ceux qui n'ont pas de vues : ce serait du racisme vis-à-vis d'une différence. Et bien c'est la même chose pour les P.D. .
J'ai débriefé :
- C'est pas poli alors ?
- Non, c'est tout simplement pas gentil.

Soit.
Il me reste encore bien d'autres gros mots à utiliser...

NDL'auteur/papa : Ceci dit et pour être cohérent, il faudrait donc bannir aussi le mot "putain" ! Mais chaque chose en son temps. ;-)
Par Bèrlebus, à 18:54 :: Au jour, le jour :: #429 :: 7 commentaires
 

lundi 7 mars 2005

378. Mezzo Vocce

J'vous l'ai déjà dit sans vraiment bien l'expliquer, mais le timbre et le tonus de la voix, c'est un de mes uniques repères pour savoir si, en face de moi, on est content, fâché, joyeux ou triste.

Ainsi, quand mes vieux se fâchent, le niveau des décibels marque une limite à ne pas franchir (et ça peut parfois monter haut, car chui têtu).
De même, quand ils m'encouragent, j'entends l'enthousiasme dans la dynamique de leur ton. Quand ils sont contents, j'entends le sourire dans leur timbre, et quand ils sont câlins, j'entends une mélodie toute chaude et douce.

Ça fonctionne comme ça avec moi.
Ben oui, si d'autres enfants regardent l'adulte dans les yeux pour mesurer la limite à ne pas franchir (genre, vas-y que je fronde et tende la main pour prendre encore un bonbon interdit), moi j'n'ai que la voix à défaut de contact visuel ou physique.
Du coup, quand j'veux désobéir, chui plutôt toute ouïe : j'attends le "Non, Lou. Je ne veux pas !" ...pour m'arrêter.

Et c'est vrai dans les deux sens.
Lorsque je compose de la musique sur mon synthé, je mesure là aussi les moindres nuances dans leur commentaire :
- C'est joliiii, mon Loulou...
- Bah... Là tu fais n'importe quoi, hein !
- Bravoooo, Lou ! C'est super beau !

A ce propos, j'vous avoue que j'aime tellement les entendre commenter mes créations, que ça m'donne de plus en plus souvent l'envie de jouer d'la musique derrière mon clavier. Même qu'à leur satisfaction, j'leur renvois mon sourire banane en le ponctuant d'un :
- Hein, oui, que c'est joli, ma maman !

Ray Charles, Stevie Wonder, Gilbert Montagné, José Feliciano, Bryan Lee, Bobby Powel et tous les autres, j'arrive !
Enfin... laissez-moi un peu de temps, car chui pas pressé.
Et puis, j'ai qu'six ans, moi !
Et puis, faudrait, j'l'avoue, que j'me concentre un peu plus.
Que j'm'intéresse à la vie, quoi !

Piano, ma non troppo !

voir aussi à ce propos la "lettre à Lou" n°36 de ce jour : Le respect
Par Bèrlebus, à 21:10 :: Un monde à moi :: #428 :: 8 commentaires
 


mercredi 2 mars 2005

377. Chronique du temps qui passe (26)

- Je veux monter prendre le bain avec papa !
- Papa est occupé à la cuisine. Il se boit une tasse, il nous rejoindra plus tard.
- Maman va à la cuisine pour boire le thé de papa.
- Mais c'est pas du thé, c'est un chocolat chaud...
Elle commence à m'énerver. J'le fais savoir et pique un coup de rote.
Papa ramène sa carcasse.
- Loulou, tout va bien, on se clame, je bois juste ma tasse et je te rejoins.
- Je veux pas que tu boives.
- Dis, mon fils, je fais encore ce que je veux.
Je le tire. Il résiste.
- Non, Loulou, ou alors tu attends que j'ai fini pour monter avec moi.
J'me débats.
- Loulou, tout va bien, tu te calmes.
Il peut toujours courir.
- Attention Lou, tu vas te cogner au radiateur.
Puisqu'il en demande, j'approche de lui et lui file deux coups de boule dans les côtés. La réaction est immédiate et la voix ferme.
- Maintenant, tu te calmes, Lou. Tu ne me fais pas mal, c'est compris. Je suis pas d'accord. Alors, soit tu t'assieds ici sur la chaise et attends que je boive ma tasse, soit tu montes avec maman.
J'm'assieds sur la chaise, non sans essayer de foutre le bordel en la poussant pour faire tomber les autres.
- Attention, mon garçon !
Il s'en retourne à la cuisine et me cause de là :
- Tu sais bien qu'on a pas toujours ce qu'on a envie. Tu vois, Lou, j'ai froid et j'ai envie de boire une bonne tasse chaude parce que je reviens d'avoir été promener la forêt en méga.... euh... Méga en forêt et...
Maman voit mon petit rictus de sourire au coin de mes lèvres.
- Mais qu'est ce qu'il a dit, papa ? Il s'est trompé !
O.K., j'peux me marrer franchement.
- La forêt en Méga, a dit papa !
- Ben oui, je m'suis trompé, Lou...
Il n'en faut pas plus pour me remettre de bonne humeur.

Une tasse de chocolat chaud plus tard, on monte tous ensemble les escaliers.
J'fais le con, montant à l'envers, le jeu consistant à mettre mes pieds sur une ou deux marches plus hautes, de sorte que mon buste soit attiré vers le vide et que je me retienne avec mes mains en avant, sur la rampe et sur le mur. Une position un peu comme si j'étais, tout à l'opposé, prêt à sauter vers le bas, quoi.
- Loulou, arrête de faire l'andouille, tu vas tomber.
Ça m'fait rire.
- Si tu n'as plus de force dans l'un de tes bras, tu tombes, mon garçon. Allez, tourne-toi et monte à l'endroit.
Puisqu'il en est ainsi, j'lui fait la démonstration de mon habilité et me mets à monter l'escalier en effectuant des rotations sur moi-même le long de la rampe, grimpant ainsi rapidement, de marche en marche, et sans heurter le mur.
J'entends papa et maman se mettre à rire.
- T'es un sot casse-cou, mon Loulou.
Ben euh... oui !
Par Bèrlebus, à 19:12 :: Au jour, le jour :: #426 :: 4 commentaires
 
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