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vendredi 7 août 2009 |
673. Le voleur |
Marseille. En route vers le bateau qui doit nous conduire en Corse. Un boulevard, centre ville. La voiture est à l’arrêt ; un embouteillage ou un feu rouge, je ne sais. La porte de la voiture du côté de maman s’ouvre, puis un brouhaha s’en suit. Maman et papa se mettent à hurler fort, de plus en plus fort. Je ne les jamais entendu être en colère comme cela. Par rapport à quoi, je ne sais pas. Tous deux s’agitent très fort à l’avant de la voiture. Cela dure dix secondes environ puis la porte se referme. Papa et maman soufflent, soupirent, se rassurent mutuellement : - Tout va bien ? Ça va ? Maman a un petit peu mal au bras. Ils s’enquièrent de suite de ma réaction et de celle d’Eva. Je suis terrorisé. Les larmes arrivent à flot. Immédiatement, Eva me console, bien que choquée elle aussi. Puis c’est le tour de maman et de papa de me rassurer et de me donner surtout des explications. Ce n’est rien. Tout va bien. Un voleur a ouvert la portière de la voiture et a voulu prendre le sac de maman qui était à ses pieds, mais ils l’en ont empêché en tenant très fort la lanière du sac. S’ils ont crié comme cela, c’était pour que le voleur abandonne et lâche le sac, ce qu’il a fini par faire. Tout va bien. Voilà, tu sais ce qu’il se passe quand on rencontre un voleur et qu’on le laisse pas faire. Ça n’arrivera plus. C’est comme l’incendie chez Zabeth. Les petits accidents de la vie. Tout va bien. Dix minutes plus tard, je suis rassuré. L’événement prend la tournure d’une « sacrée aventure ». Une heure plus tard, nous sommes dans le bateau. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir et une expérience de plus. - Voilà, Lou, maintenant tu pourras dire que tu as rencontré un voleur.
De cela, je n’en ai plus parlé durant la suite des vacances, à l’inverse de mes vieux que j’ai entendu à maintes reprises raconter cette singulière aventure. Par contre, à force d’entendre parler tout le temps d’incendies de forêt à la radio ou ailleurs, cela a réveillé en moi la peur de l’alarme… et des incendies. |
Par Bèrlebus,
à 11:57 :: Au jour, le jour
:: #767
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mardi 23 juin 2009 |
670. Le son de l’autre bout du monde (Lou, la malice 45) |
Quatre jours sans papa et maman. Non pas en classe verte, mais chez Zabeth, François, Martin et Claire, respectivemen,t, ma tante, mon oncle, mon cousin et ma cousine. Un des coins répit pour mes vieux. Un festival en Grèce.
Le coup de téléphone du soir. Ça faisait des drôles de sons. Une sorte d’écho. - C’est drôle ta voix ! Pourquoi elle est comme ça, maman ? - Parce que je suis loin, très loin. A Athènes, en Grèce. - Va encore plus loin ! Rires à l’autre bout du monde. Riant à mon tour de moi-même : - “Va encore plus loin”, l’autre ! (NDLA : voir le lien à propos de ce festival) |
Par Bèrlebus,
à 18:26 :: Au jour, le jour
:: #764
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vendredi 10 avril 2009 |
661. The Jetlag experiment 6 (J + 7) |
Photo puis texte :

(suite)
Tranches de vie, la nuit. Extraits d’une “journée” tout en contraste, plus pénible que prévue, mais avec de chouettes propos entre papa et moi.
Dans le salon : - Allez, viens, Lou ! Tu t’endors dans le fauteuil. On va promener Méga en forêt. - Non, je n’ai pas envie. Dans un sursaut d’optimisme un peu forcé, le père tente de me motiver : - Mais ça va être drôle : on sera tout seul. Aller promener en forêt la nuit ! Malgré mon enthousiasme plus que modéré pour ne pas dire refus – pour moi, le jour ou la nuit, ça change rien !-, papa m’emmène.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 23:38 :: Au jour, le jour
:: #755
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dimanche 5 avril 2009 |
656. The Jetlag experiment |
Lundi passé, nous nous sommes rendus à l’hôpital pour rencontrer un nouveau docteur qui a une voix de Bèrlebus légèrement éraillée (sic). Il m’a expliqué que j’allais suivre un traitement pendant les vacances de Pâques, pour arriver à dormir aux mêmes heures que tout le monde.
Si cela se passe bien, ce sera fini d’être épuisé à partir de quatre heures de l’après-midi comme c’est généralement le cas… depuis toujours. De même, ce sera fini de faire la jam dans mon lit à partir de quatre, cinq heures du mat.. Mais pour ce faire, on va me donner un médicament pour m’aider à dormir aux bonnes heures. Cela s’appelle de la mélatonine, à ce qu’il paraît. Mais comme mon cerveau en produit déjà dans l’après-midi –raison de mon décalage et de mes épuisement réguliers -, c’est inutile de m’en donner plus tard. La seule solution est donc de m’en donner, jour après jour, de plus en plus tôt, jusqu’à faire un tour d’horloge à l’envers, ce qui m’amènera à être fatigué comme tout le monde vers vingt heures. En route donc pour le « Jetlag experiment », car à force de donner envie à mon corps de dormir plus tôt, de deux heures en deux heures, nous allons vivre un moment donné la nuit, et dormir le jour. Pour tout dire, cette perspective m’a plutôt amusé.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 02:49 :: Au jour, le jour
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mercredi 17 décembre 2008 |
646. Des contes bien à moi. |
Lorsque je vais passer une nuit et une journée chez ma tante Zabeth pour permettre à papa et maman de se reposer, mon grand plaisir est d’inventer des histoires sans queue ni tête (ma spécialité). Zabeth les retranscrit sur son ordinateur et à mon retour à la maison, je demande à mes parents de les lire, pour mon plus grand plaisir. Les ingrédients sont toujours les mêmes : les choses que j’aime. Ainsi depuis quelque temps, le personnage principal est Tom Yorke, le chanteur de Radiohead dont j’adore jouer les titres au piano.
Voici donc la dernière histoire en date. C’est en quelque sorte, mon conte de Noël à moi :lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 12:35 :: Au jour, le jour
:: #740
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mardi 4 novembre 2008 |
641. Les choses de la vie |
Une journée de répit pour mes parents. Je suis chez Zabeth et tout va bien lorsqu’au début de l’après-midi, une personne vient sonner à la porte et annonce qu’il y a un incendie dans une chambre de la maison voisine.
Evacuation de la maison, tensions palpables tout autour de moi, la peur de l’alarme incendie
, l’arrivée des pompiers, de la police… Un besoin infini d’être rassuré, d’être simplement protégé de ces mauvaises surprises de la vie. Et quand le feu est rapidement maîtrisé, vient le besoin de parler à papa et maman.
Au téléphone, je fais le grand et tente de bien structurer le récit. J’ai conscience de l’importance de l’événement : - Tu te rends compte, dis, la chambre brûlait dans le jardin ! (je voulais dire : chez les Dujardin… mais avec un nom pareil !) Papa et maman me rassurent en tenant leurs propos habituels : c’est du passé, cela arrive et il suffit de rester calme. C’est fini et tout va de nouveau bien.
Nous tentons ensuite de faire une sieste, Zabeth et moi, pour poser toutes les émotions. Puis viennent les retrouvailles, avec Papa et Maman. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Ainsi est aussi faite la vie et chaque événement me fait grandir. |
Par Bèrlebus,
à 19:10 :: Au jour, le jour
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mercredi 30 avril 2008 |
623. Impatience (+ vidéo) |
Début mars : - Dis, c'est quand le printemps ? - Pourquoi, Lou ? - Pour entendre les tondeuses et retourner à Walibi dans les montagnes russes ! - Il faudra encore un petit peu attendre, Chounet. - Quand ? - Début avril. On devrait alors entendre les tondeuses et Walibi devrait être ouvert. - C'est quand avril ? - Dans 28 jours. - On est dans 28 jours… Dans 28 jours, c'est demain ! - Ne dis pas de bêtises, Lou. - Jamais, alors. Jamais… - Tout va bien, Lou. Cool. On y sera vite.
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Par Bèrlebus,
à 18:41 :: Au jour, le jour
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mercredi 7 décembre 2005 |
460. Lou la malice (24) |
Au début de la séance bimensuelle de kinésiologie, le rituel est immuable. Je m'allonge sur la table avec maman, puis Zabeth pose une question : - Qu'est ce qu'on va travailler, aujourd'hui ? Cette fois, je ne laisse pas le temps à maman de répondre et balance tout de go : - Que je suis capable de ne pas avoir peur quand papa n'est pas là parce qu'il est à son travail. Hé ! |
Par Bèrlebus,
à 11:02 :: Lou la malice
:: #525
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samedi 4 juin 2005 |
417. Conjuration |
(Conjuration n.f. : complot, conspiration. Action de conjurer, d'écarter les effets d'une influence maléfique.)
Il y a une semaine déjà. Vendredi passé. Papa toujours débordé et souvent absent. Un comble : un week-end en pension complète chez Zabeth, la soeur de papa. Une première aussi.
Voilà pourquoi depuis deux ou trois mois, j'ai passé tout d'abord quelques heures, puis une après-midi, et enfin une journée entière chez elle. M'acclimater, me direz-vous ? Moi, j'appellerais cela plutôt : une conjuration ! Ainsi donc, papa et maman s'offrent une week-end en tête-à-tête. Rien qu'à eux deux. A Marseille. Un mariage.
Tout au long de la semaine qui précèdelire la suite |
Par Bèrlebus,
à 23:18 :: Au jour, le jour
:: #470
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dimanche 13 mars 2005 |
380. Comme un parfum de printemps |
Au programme du week-end : Samedi matin, première séance d'hypothérapie officielle. Cabrioles et promenade à cheval, enfin, sur un poney. A midi, ma soeur Mathilde qu'on ne voit plus très souvent vient manger à la maison avec son amoureux que j'aime bien aussi. Après-midi, seconde invitation perso chez Zabeth, la soeur de papa, pour une tranche de rigolade avec la balançoire-âne, le piano et tout le reste. Le soir, tête-à-tête avec Zoé, ma baby-sitter préférée (car elle au moins, accepte de répéter tout ce que je lui demande – c'est pas comme ce foutu papa qui refuse parfois de faire Monsieur René ).
Le lendemain, petit déj. intime comme tout les dimanches avec papa. Vient ensuite le marché, avec le groupe électrogène du marchand de poulet et mes potes Michael et Vincent de l'échoppe de fromage. L'après-midi, ballade de Méga en forêt : jeux de mots et bêtises en tous genre, ainsi que du vélo, sur le porte bagage d'Eva.
Yes, le printemps revient !
Photo :
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Par Bèrlebus,
à 15:31 :: Au jour, le jour
:: #430
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vendredi 18 février 2005 |
371. Première invitation |
J'l'aime bien, Zabeth. C'est la soeur de papa avec qui je fais des séances de kinésiologie .
Samedi, elle m'a invité à passer l'après-midi chez elle. Sans papa et maman. C'est la première fois de ma vie que quelqu'un me propose de venir un moment chez lui sans mes vieux. C'est vous dire l'événement.
L'invitation m'ayant été présentée en bonne et due forme bien à l'avance, j'en étais tout content et trépignais d'impatience.
Etant déjà venu chez eux, mais avec mes parents, j'ai tout de suite composé mon programme une fois arrivé sur place : leur vieux piano qui joue un peu faux (j'adore) et la balançoire qui grince (quand bien même il fasse mouillé dehors). -Au revoir, maman ! (traduction : casse-toi !)
- T'entends, Zabeth, la balançoire, elle fait le bruit de l'âne. Hiiiiii, Haaaannn, Hiiiiii, Haaaannnn au rythme de mes allers et venues. Mais v'là qu'à un moment donné, j'm'suis amusé à agiter mes jambes très vite comme quand je fais du "rythm'n feet" , du coup le grincement est devenu très rapide, saccadé et court. J'ai bien fait rire Zabeth lorsque je lui ai fait remarquer que l'âne était devenu une poule. Ça faisait vraiment ce bruit là. Bref, on s'est bien marré, sauf que j'ai pas voulu manger de tartines au goûter. J'aimais pas son pain. Mais c'est pas grave, tsé !
Vers cinq heures, elle m'a reconduit à la maison avec François et Martin. C'était cool, j'étais crade à mort pask'y a une superbe flaque en dessous de la balançoire, mais j'en foutais pas mal.
Serais-je occupé de perdre certaines petites maniaqueries, moi qui ne supporte pas d'avoir un vêtement mouillé ou toucher des mains humides ?
P.S. : Il paraît qu'on va remettre ça dans un mois, mais pour toute une journée. Yes ! |
Par Bèrlebus,
à 11:45 :: Au jour, le jour
:: #419
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jeudi 30 septembre 2004 |
308. Chronique du temps qui passe...pas (21) |
Ne me dites pas que j'm'entête, y'a déjà mes parents qui me le disent déjà assez !
Mardi soir. J'attends Zabeth, la soeur de papa, avec qui je fais de la kinésiologie . - C'est quand que Zabeth va venir ? Papa me répond : "Bientôt, Chounet !" Je crise illico : "Bientôôôôt !" - Petit Lou, faut être patient. Elle doit être en route. Rien à faire, la fatigue aidant (il est presque 20 heures), je fonds en larmes. - Je veux Zabeth ! - Et si on jouait au piano, Lou ? - Non, le piano, il est cassé et il est un bébé Cadum, le piano. - Tu veux jouer à autre chose ? - Non, je veux pas Zabeth bientôt, je veux Zabeth maintenant. Papa essaye de me distraire, mais ivre de colère, je lui donne des coups de pieds. Le ton monte. Maman nous rejoint. J'la pince.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 18:10 :: Au jour, le jour
:: #343
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samedi 5 juin 2004 |
242. Ma petite voix (2) |
Y'a un truc étonnant dont je vous ai pas encore parlé : régulièrement, je fais des séances de kinésiologie.
Environ tous les quinze jours, "Zabeth" vient à la maison le soir. C'est une des soeurs de papa et elle est Kinésiologue. C'est à chaque fois une fête pour moi, parce qu'il s'agit d'un drôle de cérémonial. Et puis, j'aime bien "Zabeth".
Ça se passe comme cela : tout d'abord, je me couche avec maman sur un matelas posé sur la table de la salle à manger. Déjà ça, ça me plaît (imaginez un peu!) Ensuite, durant la séance, pendant que j'fais le sot avec "ma petite couette toute douce", maman fait office de "transfert" en me touchant. Zabeth, elle touche maman (comme le jeu du "téléphone sans fil"), elle pose plein de questions à mon corps qui cause et qui dit ce qui va et ce qui va pas : du psychique au physique. En fait, il paraît que le corps, il cause tout seul (et même donc par personne interposée). Une question posée ? Et hop, le tonus musculaire répond ! Le corps est comme un ordinateurlire la suite |
Par Bèrlebus,
à 16:14 :: Au jour, le jour
:: #273
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