Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
(suite du post 337) A peine sommes-nous à la maison, que papa repart aussitôt promener le chien en forêt pendant que je mange mon repas-goûter-souper avec maman. Le train-train habituel, quoi !
Lorsque papa revient, il me retrouve dans le salon. Pause dans mon gavage du soir. - Mon papaaa ! - Mon Loulouuuuu ! Il me rejoint. - Alors tu veux bien jouer à m'écraser en faisant Monsieur René ? - Oui, je veux bien, mais attenfion, Petit Fien Courave, ve vais t'écraser fort, très foooort ! J'm'allonge de tout mon long dans le divan. D'une voix fluette :
- Allez, viens Monsieur René. Boulep boulep, boulep... (à la façon du personnage). Papa se couche de tous son poids sur moi.
- Tu es mon privonnier, petit Fien Courave ! Je joue tour à tour : l'étranglé, le plaintif, l'étouffé, le résistant, le râle, etc. Quand j'en peux plus, je donne le signal convenu : - aïe, Ayayayayaï ! ...Et il se redresse. Aussitôt, j'le relance : - Encore Monsieur René. - Encore une fois et puis c'est tout.vCe qu'il. Et il y met la forme, le tout se terminant par un balancement d'enfer dans le fauteuil. J'adore quand il pose sa main sur mon ventre et l'agite pour rythmer mon balancement de gauche à droite. J'y vais alors à fond, allant jusqu'à buter ma tête sur le dossier d'un côté, et taquiner le vide de l'autre. In fine, il me chatouille un coup. - Non, non, plus ! Plus ! Maman annonce alors que mon goûter est prêt. (à suivre)