Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
Hé, faut pas croire tout ce que papa écrit à mon sujet, hein... J'peux parfois avoir le sens de la répartie. Bon O.K., c'est vrai, c'est loin d'être toujours le cas, mais quand je m'y mets, j'peux vous clouer le bec.
L'autre jour, une stagiaire accompagnait ma maîtresse pour apprendre son métier. A un moment donné, elle s'est retrouvée un petit moment toute seule pour s'occuper des huit loustics comme moi. Lorsqu'une collègue est venue voir si tout allait bien et qu'elle le lui a confirmé, j'lui ai lâché nonchalamment : "De toute façon, tu n'as pas le choix". Et vlan que je te replace une réplique qu'on me fait parfois ! Y parait qu'elle en a été abasourdie... et qu'elle a bien ri.
Dans le même genre, arrivé à la maison dans la voiture de maman, celle-ci m'invite à sortir : - Tu viens, Loulou ? Moi : "Y'a pas de "viens" qui tienne !"