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mercredi 10 décembre 2003 |
135. Mon pote, l'éléphant (2) ...mis à toutes les sauces ! |
(suite) Mais avec le temps qui passe, j'avais tendance à oublier de plus en plus mon pote l'éléphant. Jusqu'au déclic, jusqu'à ce que je découvre toutes les possibilités et les usages multiples de cette peluche : un peu comme la mode des "3-en-1" des pubs. Par exemple : - Avant, j'utilisais une peluche musicale que j'mettais en marche dans un coin de la maison pour retrouver l'endroit lors de mes déplacements (je f'zais alors des allers-retours de la peluche (p. ex. dans la cuisine), au salon que je situais grâce à la musique d'un CD ou la télé). - De même, je n'osais m'aventurer seul dans l'espace que par le biais du jeu "poussette, reste là!" (cfr. art. 57 "En forêt")- Et puis, jusqu'il y a peu, papa et maman devait souvent ruser pour me faire monter les escaliers quand je devais aller au bain ou au lit et que j'trainais la patte (genre : "petit Chien Courage, tu ne peux pas monter les escaliers" (cfr. art. 19) - et moi de "désobéir" avec joie sur le champs!-)
(Etc.)
Maintenant, je fais tout cela avec l'éléphant, objet de tous mes jeux et plaisirs :
- J'utilise l'éléphant comme repère sonore dans la maison, j'demande à maman ou papa de partir avec l'éléphant comme ils le font avec la poussette, et j'm'amuse à le rejoindre.
- Pour ce qui est de monter les escaliers, il suffit que l'éléphant me précède (avec un de mes parents) et s'en aille "vite, vite, vite" pour que j'le course !
- Quant aux notions de haut/bas, gauche/droite, un de mes plaisirs favoris aujourd'hui est d'éteindre et allumer l'éléphant. Mais pour cela, il me faut trouver le commutateur que je dois presser sur la patte "en bas à gauche" de l'animal. J'm'y prête avec joie, et du coup, chui obligé de réfléchir à ce que je fais !
A tout cela, vous rajouter les moments où, confortablement installé dans le fauteuil, j'invente des histoires avec l'éléphant : j'lui dis la réplique d'un personnage (en prenant le timbre ad-hoc), il me répète la phrase, et moi, j'réponds ! (Pour ceux qui me lisent depuis le début, vous aurez compris que j'ai ainsi trouvé un interlocuteur qui me laisse dire ce que j'ai envie. C'est pas comme maman et papa).
Enfin, le plus drôle, c'est lorsque je décide de faire marcher l'éléphant à terre comme un personnage auquel je donne vie. Et ça, l'air de rien, c'est une solide avancée dans ma construction "intellectuwelle" !
Faut me voir marcher à petit pas, courbé en deux, pour que les pattes de l'éléphant touche le sol comme s'il avançait tout seul. "Clop, clop, clop" fait la peluche qui, en réalité, fait plus des bons de lapin, qu'un pas après l'autre.
Quand j'vous disais qu'j'avais eu un déclic !
photo:
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Par Bèrlebus :: mercredi 10 décembre 2003 à 15:52 :: Un monde à moi
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Vos commentaires |
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2003-12-11, 13:49:30
QUE DE PROGRES...
Tu deviens de plus en plus inventif et c'est merveilleux....Continue Lou, même si parfois cela te semble dur!!! Car le plus important dans tout cela c'est que tu fais des progrès ce qui doit faire plaisir à papa, maman et toute la famille... Je ne sais pas si à Brx il fait tjrs aussi froid, mais ici il fait vraiment gla gla, et le ciel est tout gris comme s'il était plein de neige...mais ça on verra!!! Bizzzzzzzzzzzz,
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Le samedi 4 décembre 2004 à 15:51,
commentaire par
ANDREE
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