Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
- Dis, maman, quand on est mort, on est avec les oiseaux ? - Pourquoi tu dis ça, Lou ? Parce qu’on t’a dit qu’on allait au ciel ? - Oui. - Mais tu sais, quand on est mort, on n’a plus de corps. Notre esprit, notre pensée, s’en va… sans doute beaucoup plus loin que là où volent les oiseaux. - On dépasse les oiseaux alors ? - Oui. - Mais on va où ? - Et bien, c’est ça le grand mystère : comme quand on est mort, on ne peut plus parler, les gens qui sont morts n’ont jamais pu nous expliquer où on allait. - Ah oui, quand on est mort, on ne sait même plus dire un mot ! - Oui, c’est ça. Et ce n’est que qu’à ce moment là qu’on se dit : « Aaaah, c’est ça qui se passe quand on est mort ! ». - Ah oui, on le saura que quand on sera mort.
Conclusion, « vu » de cette manière, ce sujet existentiel ne m’inquiète pas, ou plus … enfin rarement. L’éveil à la vie, quoi !