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mardi 15 septembre 2009 |
676. Dernière chronique du temps qui passe (50) |
De retour de l’école. A la descente du bus, je rouspète illico sur le ton employée à mon égard par la nouvelle convoyeuse du bus. Je la parodie, prenant un ton déplaisant et gouailleur : - Ouais, t’es trop excité, ou quoi ! - Bonjour, Loulou. A la va-vite : - Bonjour, maman. Enchaînant de suite sur un ton de grand garçon : - Mais oui, mais j’ai rien fait et elle rouspète sur moi. Elle est fâchée, alors que j’ai rien fait, quoi ! Maman s’enquière de la version officielle et s’explique courtoisement avec la convoyeuse qui lui répond aimablement que j’étais simplement très excité et en verve. Trop, apparemment. Le bus s’en va. Maman m’interpelle : - Qu’est ce que tu racontes, Lou ? - Mais je sais pas, moi. J’ai rien fait. - Qu’est-ce qu’elle t’a dit exactement ? - “Lou, tu es trop excité”. - Ben oui, il semble que tu étais bien excité et sans doute que les autres avaient envie d’un peu de calme. Pendant ce temps, je monte les trois marches d’entrée menant au couloir de la maison et arrive près de mon porte-manteau où maman me déleste de mon cartable dorsal. J’ôte ma veste, la tourne dans tous les sens à la recherche de la lichette. J’entends bien la petite clochette qui y est attachée, mais je n’ai pas la tête à cela et fais n’importe quoi. Je la jette finalement à terre en déconnant.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 11:32 :: Au jour, le jour
:: #770
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jeudi 30 avril 2009 |
665. Le sommeil vertueux |
Mélatonine à 19h30 tous les soirs. Coucher une heure plus tard. Rien a changé par rapport à l’avant « Jetlag experiment » : le temps de refermer la porte de ma chambre, de compter jusque dix et je dors d’un sommeil réparateur.
Ce qui a changé, c’est le fait que je dorme jusqu’à cinq heures et demie, parfois même six heures du matin. Depuis la fin du traitement, je me suis réveillé qu’une seule fois à deux heures du mat. La guindaille, comme à mon habitude. - Lou, il faut dormir. Il n’est que deux heures du matin. - Excuse-moi, papa, je pensais qu’il était six heures. Et je me suis rendormi. Un incident, car incontestablement, je dors plus.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:42 :: Au jour, le jour
:: #759
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jeudi 16 avril 2009 |
664. The Jetlag experiment 9 (album souvenir) |
Photo puis article :
Même si ces photos n’ont aucun sens pour moi, elles en ont sans nul doute pour mon papa-de-l’image. Et puis, on pourra toujours me les décrire plus tard.
Un album de photos souvenirs de la « Jetlag experiment » est en ligne sur la page « Photos » .
Quant au mot de la fin, il est ici. |
Par Bèrlebus,
à 21:07 :: Au jour, le jour
:: #758
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lundi 13 avril 2009 |
663. The Jetlag experiment 8 (J + 9 & 10) |
(Fin)
Retour à la vie civile. Samedi matin, je me réveille à sept heures quinze. Matinée avec maman. Achat de nouvelles chaussures. Hélas, il n’y a pas d’autres clients dans le magasin avec qui parler de David et du poisson. Un comble pour moi qui, il y a un ans à peine, me serait énervé à attendre notre tour, s’il y eut beaucoup de clients.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 13:21 :: Au jour, le jour
:: #757
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samedi 11 avril 2009 |
662. The Jetlag experiment 7 (J + 8) |
(suite)
Vendredi matin. Je me réveille vers dix heures. Nous prenons un petit déjeuner cool, papa et moi, pendant que maman reçoit ses patients. Trop content de retrouver mon piano, je berce les consultations de maman des notes harmonieuses de Radiohead.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 13:02 :: Au jour, le jour
:: #756
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vendredi 10 avril 2009 |
661. The Jetlag experiment 6 (J + 7) |
Photo puis texte :
(suite)
Tranches de vie, la nuit. Extraits d’une “journée” tout en contraste, plus pénible que prévue, mais avec de chouettes propos entre papa et moi.
Dans le salon : - Allez, viens, Lou ! Tu t’endors dans le fauteuil. On va promener Méga en forêt. - Non, je n’ai pas envie. Dans un sursaut d’optimisme un peu forcé, le père tente de me motiver : - Mais ça va être drôle : on sera tout seul. Aller promener en forêt la nuit ! Malgré mon enthousiasme plus que modéré pour ne pas dire refus – pour moi, le jour ou la nuit, ça change rien !-, papa m’emmène.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 23:38 :: Au jour, le jour
:: #755
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jeudi 9 avril 2009 |
660. The Jetlag experiment 5 (J + 6 & 7) |
(suite) De fait, se coucher à quatre heures du matin devient plus raisonnable.
Les heures s’égraînent une à une. Le programme reste invariable et les “dernières cartouches” pour me tenir éveillé, dont surtout le fait d’enregistrer les histoires sur l’ordinateur de papa ou de les écouter, représentent l’essentiel de nos occupations. D’autant qu’il m’est venu l’idée de détourner l’usage de l’enregistreur numérique pour m’amuser à me promener dans l’immense maison des Ardennes en scandant “Tom “Yorke” et d’ensuite jouir, me fendre la pêche, m’éclater et jubiler en écoutant ma voix se perdre au loin, se rapprocher, s’éloigner à nouveau de la source d’enregistrement etc. Après une promenade nocture dans la campagne endormie – pas question cette fois, vu l’heure du coucher, d’aller saluer les animaux de la ferme avant de retrouver le “monsieur de la voierie”, alias le radiateur de ma chambre -, nous atteignons sans trop de peine quatre heure du mat. où je m’endors comme une souche.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 21:10 :: Au jour, le jour
:: #754
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659. The Jetlag experiment 4 (J + 6) |
(suite) (récit d’une « Nuit » qui, en réalité, est pour nous le jour entre les jours 5 et 6 de mon traitement à la mélatonine)
Recette pour tenir éveillé un petit bonhomme aveugle comme moi qui ne s’intéresse à aucun jeu de société hormis les jeux de rôle (David et le poisson, Monsieur René qui est grossier, batailles dans le canapé et autres frissons) : - Aller sur la balançoire au clair de lune à deux heures du mat. en mettant un plastic sur la planche mouillée. - Se balader dans le noir jusqu’au village voisin en chantant, en dansant, en courant. - Jouer à touche-touche. - Aller à quatre heures écouter si le cochon dort bien (hélas, oui). - Succéder les repas à des heures folles (repas à minuit, goûter à trois heures et souper à cinq heures). - Jouer sur mon synthé, mais je décline à chaque fois la proposition... Faut être frais pour jouer, tous les artistes vous diront cela. - Sortir les dernières bottes secrètes à savoir : * jouer avec des talkie-walkies (le plus gai étant d’appuyer sans cesse sur le bouton émetteur pour hacher les propos de papa qui parle). * enregistrer des histoires sans queue ni tête sur l’ordinateur de papa. * Ecouter le cochon que papa a filmé avec sa caméra lors d’une visite précédente (c’est mieux que rien).lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 00:16 :: Au jour, le jour
:: #753
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mardi 7 avril 2009 |
658. The Jetlag experiment 3 (J + 4 & 5) |
(suite) - Nuit de lundi à mardi -
Tenir ! Tenir éveillé ! Au lieu de dormir jusque vingt et une heure, je me suis réveillé vers dix-huit heures, sortant de son sommeil papa qui venait juste de s’endormir.
Le temps de prendre le petit déjeuner, nous nous empressons d’aller voir le cochon et les « bébés moutons ». Le soir venu, je ne demande qu’une chose : retrouver mon lit mais pour respecter le traitement et continuer à déplacer mon cycle du sommeil, je dois rester éveillé jusque six heures du matin. Papa m’occupe comme il peut. On traîne sur la balançoire au clair de lune, on joue à touche-touche devant la maison, on écoute des CD, on se bat ou on se fait des frissons dans le fauteuil. Bref, les grands classiques. Montain, un ami de papa, nous a rejoint et nous tient compagnie.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 21:42 :: Au jour, le jour
:: #752
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lundi 6 avril 2009 |
657. The Jetlag experiment 2 (J +3) |
(suite)
Lundi, dix heures du matin. Ça y est, je dors. Ce perpétuel changement de rythme de vie n’est pas évident. Non pas que je peine à m’endormir, mais moi, j’aime mes petites habitudes et pour le coup, je suis servi. Ceci dit, je reviens très vite « dans le positif » et me marre avec mes vieux à chaque fois que nous nous imaginons prendre, par exemple, le repas de midi à deux heures du matin, ou le repas du soir à l’heure du petit déjeuner.
Hier dimanche, papa et moi avons été promener Méga en forêt en forêt à six heures… du matin. Il faisait encore nuit. Papa m’a fait observer l’absence des bruits de la ville toute proche, puis les premiers chants des oiseaux et le hululement d’une chouette. Mais autant j’adore tous les sons de la vie, autant je ne m’intéresse manifestement peu ou pas aux chants des oiseaux.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 13:29 :: Au jour, le jour
:: #751
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dimanche 5 avril 2009 |
656. The Jetlag experiment |
Lundi passé, nous nous sommes rendus à l’hôpital pour rencontrer un nouveau docteur qui a une voix de Bèrlebus légèrement éraillée (sic). Il m’a expliqué que j’allais suivre un traitement pendant les vacances de Pâques, pour arriver à dormir aux mêmes heures que tout le monde.
Si cela se passe bien, ce sera fini d’être épuisé à partir de quatre heures de l’après-midi comme c’est généralement le cas… depuis toujours. De même, ce sera fini de faire la jam dans mon lit à partir de quatre, cinq heures du mat.. Mais pour ce faire, on va me donner un médicament pour m’aider à dormir aux bonnes heures. Cela s’appelle de la mélatonine, à ce qu’il paraît. Mais comme mon cerveau en produit déjà dans l’après-midi –raison de mon décalage et de mes épuisement réguliers -, c’est inutile de m’en donner plus tard. La seule solution est donc de m’en donner, jour après jour, de plus en plus tôt, jusqu’à faire un tour d’horloge à l’envers, ce qui m’amènera à être fatigué comme tout le monde vers vingt heures. En route donc pour le « Jetlag experiment », car à force de donner envie à mon corps de dormir plus tôt, de deux heures en deux heures, nous allons vivre un moment donné la nuit, et dormir le jour. Pour tout dire, cette perspective m’a plutôt amusé.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 02:49 :: Au jour, le jour
:: #750
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