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jeudi 25 janvier 2007 |
555. Côté gustatif |
Rien ne vous a étonné quand je vous racontais l’histoire de la galette des rois ? Ben oui, j’ai fait de sacrés progrès en matière de goûts culinaires. Bon, c’est vrai que j’ai oublié de vous en parler. La dernière fois, c’était en avril 2006. Vous vous souvenez ? La crise à propos de la crème vanille. Depuis ce jour, mes vieux ont mis en application leur plan avec des résultats au delà de toute attente. Aujourd’hui, j’ose régulièrement goûter des aliments que je ne connais pas, enfin, au minimum une cuillère ou fourchette. Cela me stresse un peu, mais face à leur détermination, je finis la plupart du temps par obtempérer. Quand je n’aime pas, je grimace, bois vite de l’eau et décline poliment.
L’éternel goûter de fruit à base de deux fruits frais – selon les saisons : kiwi, banane, poire, fraise, melon ou pêche -, s’est ainsi enrichi de la pomme que j’ai découverte à l’école. Au goûter, Le Choco-as a trouvé une rude concurrence avec les madeleines, les gaufres, les frangipanes, les gosettes aux pommes et même les Donnuts. Côté dessert, c’est idem, au point de m’intéresser au fromage blanc avec du chocolat… moi qui me suis toujours désintéressé de toute forme dérivée du cacao. Yaourts et crèmes en tous genres, mais toujours sans morceaux, s’alternent au gré des jours. Aux repas chauds, je mange de tout ou presque, excepté les frites. Quant aux tartines salées, là je dois reconnaître que pour le moment, c’est soit le pâté, soit le chèvre frais. N’essayez pas de me faire manger du fromage à pâtes dures.
Conséquence de cette évolution, je mange désormais tous mes repas de midi à l’école, excepté de rares occasions liées au plat proposé.
De plus en plus fréquemment, je demande à maman d’acheter tel ou tel produit. Ainsi, il y a peu, je l’ai étonnée lorsque j’ai lâché nonchalament : - Dis, euh, maman, quand tu feras des courses, tu pourras acheter des Milkyways, s’il te plaît ?
Le spectre des repas sans maman est loin, si loin maintenant (voir article 68 à 72 d’octobre 2003) .
Par contre, s’il est une chose qui n’a pas changé, c’est au niveau des boissons. De l’eau, de l’eau, rien que de l’eau. Plate et froide s’il vous plaît. N’essayez pas de me faire boire du lait, un quelconque jus, une limonade pétillante ou une boisson chaude, vous n’y arriverez pas. Hier, à table par exemple, je me suis trompé de verre. Pensant saisir le mien, j’ai pris celui de maman qui contenait de l’eau pétillante. Vous auriez du voir ma grimace.
Photo (Lou à table) :
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Par Bèrlebus,
à 20:52 :: Un monde à moi
:: #639
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mardi 18 avril 2006 |
494. … et obsessions maniaques (Chronique du temps qui passe 37) |
(suite de l’article 493)
- Tiens, Lou, voilà la crème vanille. - Pas dans le bol ! Je veux pas dans le bol ! Je veux la crème du magasin !
Ça y est, maman a mis ses promesses à exécution. Tout au long de la journée, elle m’avait prévenu qu’au souper, le dessert serait de la crème vanille qu’elle a faite elle-même. Il n’y a rien à faire, je ne m’y fais pas, d’autant qu’elle m’est présentée dans un bol. On ne peux pas ainsi m’enlever tous mes repères. Un « petit pot », c’est à ma mesure, circonscrit à ma main qui me sert de guide pour assurer la pêche à l’inconnu. Un bol, c’est trop grand. Et puis, c’est nouveau. Et puis je n’aime que la crème vanille du magasin. Point, barre ! - Lou, tu n’as pas le choix, c’est moi qui l’ai faite, il n’y a donc pas de petit pot ! - Je veux pas. Je veux un yaourt ! - Non, Lou. Je repousse le bol et me mets à criser, imposant ma voix à l’intégralité de l’espace sonore. Papa rentre dans la partie. - Lou, maintenant ça suffit. Ou tu manges la crème que maman t’as préparée, ou tu ne manges rien et tu te tais ! Pour toute réponse, j’en remets une couche : - Tais-toi, papa ! Tais-toi ! Rien ! Je veux rien ! Je veux la crème vanille ! Sur le champs, papa se met à m’imiter, criant à la volée : - Je veux pas ! Rien ! Rien ! Tais-toi papa ! Je fais semblant de ne pas l’entendre de sorte que nous sommes deux à gueuler dans le vide. A ma grande surprise, voilà que se rajoutent Maman, puis Eva et même sa copine, qui, de concert, portent la voix et répètent mes revendications. Je ne vous dis pas la cacophonie. Je me bouche d’abord les oreilles, puis éberlué, me tais et écoute. Ils sont devenus fous ! Les « Je veux » ceci ou cela résonnent en pagaille, lorsque Papa signe la fin de la récréation. Je ne peux réprimer un léger sourire amusé.lire la suite |
Par Bèrlebus,
à 19:36 :: Au jour, le jour
:: #571
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jeudi 13 avril 2006 |
493. Monomanies culinaires… |
Cela fait à peine six mois que maman a réussi à me faire avaler un premier dessert. Si, si, vous avez bien lu : les desserts, c’est pas mon truc - tout comme les bonbons, d’ailleurs-. Une question de goût ? De ne pas aimer le sucré ? Nenni, c’est juste une question de consistance… et de méfiance. Avec moi, pas question de me faire avaler n’importe quelle texture, et pour cause : à ne pas voir de quoi les aliments sont faits, je stresse à la moindre perception gustative déplaisante – un vieux souvenir d’une panique suite à un morceau de tartine resté collé à mon palais -. Conclusion : on ne change pas ainsi mes petites habitudes culinaires. Les trucs trop liquides, trop durs ou collants sont immédiatement rejetés.
Il y a six mois donc, maman m’a persuadé de goûter un petit pot de crème à la vanille… que j’ai adoré.
Comme à mon habitude en pareille situation, je l’ai tout de suite adopté au point d’en réclamer quotidiennement ma dose à la fin de chaque dîner chaud.
Il y a deux mois, après un forcing parental digne d’une bataille de tranchée, mes vieux m’ont obligé à alterner la crème vanille avec un yoghourt. - Non, Loulou, tu dois apprendre à manger d’autres choses ! Contraint, je m’efforce depuis lors de vider le yoghourt un jour sur deux, en tenant moi-même l’agenda : - Hier, c’était un yoghourt, donc aujourd’hui, je peux avoir ma crème à la vanille ! (à suivre) |
Par Bèrlebus,
à 16:01 :: Au jour, le jour
:: #570
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