Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).
Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.
Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.
Si ce site vous a fait du bien, vous a touché ou que sais-je encore, merci de nous aider à la faire connaître. Que ce soit par un mail à vos amis, au gré de discussions, ou d'un lien sur votre propre site.
Merci à la Fondation Roi Baudouin ("Parcours Hors-pistes"). Le nouveau design, l'hébergement et les traductions ont pu être réalisés grâce partiellement à son soutien financier.
Les vacances, les vraies, avec papa et toute la famille, ont commencé le vendredi 29 décembre. Enfin un papa qui ne travaille plus, même le week-end ! Donc, un papa rien qu’à moi. Enfin, je croyais… Direction Acul ! (c'est le nom du hameau de la maison des Ardennes que j’aime bien. Ça s'invente pas, un nom pareil.) Objectif : le Réveillon avec plein d'amis : 17 adultes et 15 enfants. Ambiance, ambiance !
Mon avis ? Ce fut à la fois très chouette …et pas chouette.
Côté « pas chouette », j’avais imaginé que papa, il serait rien qu’à moi pendant ces vacances. Alors, quand il a passé la journée du 30 à faire des courses pour tout le monde, j'ai eu un méchant flip de "papa il est où" parce que ça devenait trop long. Une demie heure de panique. C’en est devenu le mauvais trip de ces vacances. A chaque fois que j'entendais parler de magasins ou de courses, je me mettais à flipper dans l'éventuelle perspective d'une absence de papa. Systématiquement, il devait me rassurer en me disant que ce n’était pas lui qui partirait faire les courses. Rhaa... Toujours ces fichues notions du temps et de l'ailleurs, si compliquées pour moi.