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vendredi 2 juin 2006 |
504. La Dolce Vita |
Ah, les privilèges d’un enfant malade !
Et mieux encore, lorsque ce n’est qu’une question de fièvre et que l’on pète néanmoins la forme.
Bon, je reconnais que mercredi matin, sur l’instant, je n’en menais pas large lorsque j’ai été réveillé par une indigestion et 39,5 de fièvre, mais le déploiement de prévenance et de douceur auquel j’ai droit en de telles circonstances, m’attire irrésistiblement au mimétisme.
C’est l’instant « Roudoudou », charnel et câlineux, posé jusqu’au timbre de la voix.
Tantôt je devance la formulation de ces phrases qui me rassurent, tantôt je les répète encore et encore, profitant même parfois de la situation pour en demander et redemander :
- A maman de dire : « Tout va bien… Ça va aller, tu sais ! Tu ne dois pas avoir peur. A maman !»
Hé, hé, en pareille situation, ils ne peuvent me le refuser… enfin, pas tout le temps.
Bref, comme mes parents devaient tous les deux travailler ce jour-là, j’ai passé la journée chez mes grands-parents.
Hier, papa étant disponible, je suis par contre resté à la maison avec lui pendant que maman recevait ses patients.
Leur coup de sonnette à la porte ponctuait chaque heure.
- Maman ?
- Mais non, Lou, c’est le patient de maman qui monte les escaliers.
- Maman ?
- Non, ça, c’est la patiente précédente qui s’en va.
- Elle arrive quand, maman ?
- Dans deux heures.
Pendant ce temps là, confortablement installé dans le canapé du salon, on s’est payé « Archive », « Grand Corps Malade », « Tryo », re-« Tryo » et re-« Archive », le tout ponctué régulièrement de câlins et doudouces-qui-chatouillent.
L’après-midi, j’ai même eu le droit de faire la sieste avec papa dans leur grand lit.
Enfin… de sieste, il fut plutôt question de petits monologues chuchotés pendant que papa essayait de se reposer. J’en ai même profité pour réviser quelques notions apprises en classe :
- Alors… il y a l’assiette, le verre, la cuillère, la fourchette, la casserole, le bol, la cuisinière, l’évier, le couteau, le frigo, la machine à laver, le four euh…
- Dodo, Loulou !
…
- Papa, je vais te faire des doudouces sur les omoplates.
Ce que je.
…
- Papa ? La bonne petite couette toute douce !
- Chounet, essaye de te reposer un peu.
…
- Et je ne vais plus aller chez Marie-Anne, hein ? C’était une blague, hein, papa ?
De sommeil, il ne fut point question.
Y’a pas à dire, c’est cool quand on est juste un petit peu malade. Et qu’importe le manque d’appétit.
N.D.L.A. : La cinquantième lettre à Lou fait écho à cet article.
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Par Bèrlebus :: vendredi 2 juin 2006 à 10:01 :: Au jour, le jour
:: #583
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Vos commentaires |
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Mais un jour, Luc, il va vous laisser vous reposer, même malade, sisi, juste à force de persévérance, et de dire pose toi, ferme les yeux, asseois toi, laisse moi juste un peu moi qui t'aime et qui t'aime......j'y crois.. car j'ai vu, ici...
On a eu les mêmes siestes brûlantes de températures et surtout de vie tant de tant de tant à explosre l'air ambiant..
A présent, malade, Jean Sé est calme, malade, juste un peu plus agacé mais sans plus, pas plus que le commun des mortels, finalement, parfois râlant et chiant en malade...
Un jour à la fois, et aucun jour n'est perdu... |
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Le vendredi 2 juin 2006 à 11:23,
commentaire par
Annick
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Ca fait du bien de se faire gâter et dorloter quand on n’est pas bien hein Lou.
C’est réconfortant de sentir l’amour et la tendresse de ceux qu’on aime quand la santé fait défaut et puis, qu’est-ce que c’est gai de pouvoir aller au lit avec ses parents, c’est génial !
Ce qui est bien quand on est enfant, c’est que dès que le pire est passé on se sent de nouveau d’attaque.
La vie est belle !
P.S. : Dis Lou, quand tu révise tes leçons, tu pourrais mettre un peu plus de euhhh…, à force de te lire, j’aime bien moi aussi 
Non, sérieusement, je trouve que c’est très bien que tu révise tes leçons même quand tu n’es pas bien, tu deviens vraiment un grand garçon et je te fais des gros bisous.
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Le vendredi 2 juin 2006 à 14:00,
commentaire par
Lili
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Waahh!!!! qu'est-ce que c'est bon...
Moi je trouve que c'est normal et je déplore que l'on ne m'ai autant choyée étant enfant, mais ne vous inquiétez pas je l'ai fait en double, en triple, etc... pour les enfants qui m'ont été confiés. Alors Lou, continue de profiter même si parfois papa aimerait mieux que tu t'endormes, car comme le dis si bien Annick, lorsque tu seras plus grands tu ne demanderas plus de chatouilles, ni de câlins, tu seras fâchés ou contrariés.... Luc profitez de l'enfance de Lou, c'est tellement important, aprés, il est parfois trop tard...
Bon, soyons plus optimiste, le doleil est de retour, nous avons un long week-end devant nous, alors, "haut les coeurs"
Tres bon week-end à tous
Bizzzzzzzzzz,
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Le vendredi 2 juin 2006 à 22:24,
commentaire par
ANDREE
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Oui profiter de l'enfance... C 'est ce que nous faisons avec Eva (12ans) tant qu'il en est encore temps, avant qu'elle ne devienne vadrouille comme Mathilde qui va vers ses 18 ans. |
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Le samedi 3 juin 2006 à 11:53,
commentaire par
Luc
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je ne manque de revenir , régulièrement et de lire et relire lettres, et journal.curieusement, ce fameux petit gars et son papa, nous donne bien du courage et de la force, face à nos petits tracas quotidiens.Merci Lou |
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Le jeudi 8 juin 2006 à 14:27,
commentaire par
myramir
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Merci, Myrami. |
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Le jeudi 8 juin 2006 à 15:44,
commentaire par
Luc
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