Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

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mardi 28 mars 2006

488. Le grand Lou et le grand large

(récit d'une semaine de "classe de mer")

Lundi, au moment du départ, je me paye un léger stress.
Perte de repères. Logique.
Derniers bisous. Montée dans le car. Je m'apaise quelques peu.
Le trajet se passe sans soucis.
Arrivé à la mer, je refuse néanmoins de manger le moindre repas tout au long de la journée.

Mardi matin, bien qu'ayant le ventre vide, j'évacue mes peurs en commençant par une bonne indigestion.
Rien de tel, moi je vous le dis : le corps une fois nettoyé, je suis fin prêt à vivre l'Aventure.
Le temps de me remettre de mes émotions, je deviens gai comme un pinson, chantonnant, souriant et participant à tout ce qui m'est imposé.

Jours après jours, j'épate la galerie. Les éducateurs et professeurs n'en reviennent pas. Il faut dire que j'ai pas le temps de broyer du noir : l'emploi du temps est chargé. De nombreuses activités égrènent les journées : balades sur la digue, sur la plage, dans les dunes, en cuistax, en tram, en bateau dans l'estuaire de l'Yser à Nieuwport, ou encore la visite du Mercator à Ostende, bref, un vrai programme de ministre en visite officielle.
S'il n'y avait ce vent froid et la mer glaciale, j'aurais même bien été taquiner les vagues.

L'air du grand large creusant l'appétit, je me résouds aussi à manger tout ce qui m'est proposé et m'adapte à tout. Ainsi, j'accepte d'être indifféremment nourri par quiconque de disponible.
Mieux, à défaut d'autre chose, j'accepte une série de nouveautés que jusqu'alors je refusais obstinément : mange une gauffre au sucre, boire au goulot d'une bouteille...

Chaque soir, je suis ravi de retrouver ma petite couette toute douce et m'endors comme un bienheureux.

Vendredi, au moment de monter dans le bus pour rentrer à Bruxelles, un de mes potes de classe se met à pleurer parce qu'il n'a pas envie de quitter la mer. L'idée me séduit : je resterais bien aussi encore un peu et le fais savoir. S'il n'y avait la perspective de retrouver mes parents, je me mettrais bien aussi à pleurer pour faire pression !

A l'arrivée, je ne manifeste même pas d'exaltation lors des retrouvailles. Lorsque papa me donne la main pour descendre de l'autocar, la première chose que je lui dis, c'est :
- Dis papa, tu veux bien enlever le sparadrap qui est sur ta main ?
Ben oui, j'ai horreur des sparadraps !

Ce quatrième voyage en classes vertes fut sans conteste, une belle expérience.

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Par Bèrlebus, à 15:03 :: Au jour, le jour :: #564 :: 20 commentaires
 
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