Fort de l'expérience réussie de me faire monter sur un qwad électrique à la mer ( cfr. post 271), papa a eu l'idée de louer un qwad à moteur pour faire un tour en montagne. Super idée, sauf que ça va plus vite, que je dois m'asseoir au dessus d'un moteur qui vrombit (alors que je n'ose m'approcher trop d'une tondeuse à gazon malgré ma fascination pour ce genre d'engin), et enfin, ...que je porte un casque ! Ça en fait des choses à dépasser et des peurs à vaincre ! Le finaud s'y est pris comme suit : La veille, il m'a d'abord emmené écouter les engins qui roulaient sur un petit circuit. Le lendemain matin, au petit déjeuner, lorsque je lui ai demandé de me raconter une histoire de papous rendant visite à Monsieur René, il en a profité pour me brieffer sur ce qui m'attendait. (Faut dire que cela fait quelques semaines que mes parents me détournent de mes demandes systématiques d'écouter un C.D. ou une cassette durant mes repas pour me forcer à communiquer et me sortir de ma bulle. C'est ainsi que maman a eu l'idée d'inventer des histoires proches de mes petits personnages : à chaque fois, des papous viennent rendre visite à Monsieur-René-le-zozoteur pour y faire telle ou telle activité.) Papa en a donc profité pour raconter comment Monsieur René emmène les papous sur un qwad et vainc leur peur du moteur ainsi que celle de mettre un casque. J'ai donc ainsi été averti de ce qui m'attendait, et comme les papous avaient dépassé leurs peurs, y'avait pas de raison que je flippe.
...Et il en fut ainsi ! J'n'ai pas réagi un seul instant lorsque papa a fait glisser le casque intégral sur la tête. Faut dire qu'il avait déjà mis le sien et m'avait invité à le sentir et à taper dessus, histoire de me montrer que cela protège bien la tête. Idem lorsqu'il m'a assis sur l'engin.
Nous sommes alors partis faire un tour dans la montagne avec un moniteur qui nous précédait. Evidemment, ce n'était pas moi qui pilotait l'engin, à la différence du qwad électrique sur la digue. Tout comme sur la luge, j'demandais tout le temps à papa de crier : "youououh !" et d'autres onomatopées de plaisirs..., sauf qu'ici, il dégustait la poussière du qwad du moniteur qui nous précédait à chaque fois qu'il ouvrait la bouche !
On s'est ainsi baladé une bonne demi-heure à ma plus grande joie, de pistes roulantes à des passages techniques et accidentés, ou des descentes vertigineuses qui me donnaient l'impression qu'on allait tomber (c'est le seul truc que j'appréciais pas trop !).
A notre retour à la base, j'en voulais encore ! Papa m'a alors promis qu'on en referait pour mon anniversaire le surlendemain, ce qu'on fit, à ma plus grande joie.
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